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CRAU ET FOS SUR MER : Les vestiges allemands

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La Bible des vestiges allemands : SUDWALL

Suite à la demande de nos lecteurs, nous publions aujourd'hui la suite de nos reportages sur les vestiges militaires allemands, présent dans notre région. Aprés Salins de Giraud , Port Saint Louis, la Camargue ,voici ci-dessous, les documents que nous avons rassemblé sur le vaste territoire de la Crau.... Bien sûr, nous comptons toujours sur vos témoignages, pouvant compléter cet inventaire.... D'autre part, nous nous interrogeons sur l'origine des soldats allemands qui ont occupés la région, car à propos de témoignages, nous apprenons qu'à Miramas, il y avait des des soldats Polonais:  " Ma grand-mère avait une anecdote. En 43/44, elle tenait la "Librairie des familles" où elle y vendait des bondieuseries. Un groupe de soldats rentre dans le magasin, et lui achète toutes sortes d'articles. Surprise elle se demande comment des Allemands peuvent s'intéresser à des articles religieux catholiques. Un peu en colère, un des soldats baragouinent en mauvais français : "Nous pas Allemands, nous Polonais".
Durant le courant de la guerre les polonais, jusque là considérés comme des " Untermenschen" slaves; se voit offrir une possibilité. Ceux présentant des caractéristiques physiques "compatibles" avec l'" Idéal germanique" se voit offrir la possibilité de s'engager dans la Wehrmacht avec la perspective future et lointaine d'appartenir au "Volk" ...s'ils s'en sortent. (mesure sans doute prise du fait de la forte diminution du stock de "Grands Blonds Germaniques sur l"Ostfront"...)
Dans d'autre cas en particulier dans les zones intégrées directement au "Reich" cette intégration se fera d'office. Dans tout les cas la "nationalité" d'origine de ces recrues disparait car ils sont désormais (presque) considéré comme allemand . Pourtant de nombreux témoignages existent a minima de s'identifier comme "polonais" auprès des français et parfois de déserter pour rejoindre la résistance...

 Les célèbres tas de galets :

Ces tas de galets intriguent souvent les visiteurs. Ils ont une histoire. Pendant la dernière guerre les Allemands redoutaient un débarquement des alliés en Provence, pour empêcher les avions d'atterrir ils ont donc fait faire ces tas de pierres aux prisonniers et au STO.

"Il n'y avait pas seulement le débarquement par mer. Le commandement allemand redoutait une attaque dans la région immédiate de Marseille - où les immensités caillouteuses de la plaine de la Crau offraient un terrain idéal pour l'atterissage des troupes aéroportées et des planeurs".
Ci dessous: des pyramides de pierres antiparachutistes et/ou antiplaneurs ou antiavions, édifiées à l'infini entre le delta du Rhône et l'étang de Berre ( collection .
général Walter Botsch).


Des abris pour les avions

Des abris sont disséminés dans le secteur ; la plupart servent de décharge sauvage, et beaucoup tombent en ruine. En ce qui concerne les structures en U, situées à gauche de la voie rapide en allant sur Fos: ce sont les vestiges des murs de protection pour le stationnement des bombardiers de la Luftwaffe. Ils font partie des aires de dispersion du terrain de Saint-Martin de Crau - Les Chanoines créé par les allemands en 1943.
Ce terrain a été, par la suite, "coupé" par la voie rapide Arles-Fos.


Sinon dans la Crau je me souvient quand j'étais gamin et que nous y passions, il y avait des ouvrages au long de la route, ils étaient en béton, avec un étage et étaient peint à damier blanc et noir;  la route à été élargie depuis et ils ont disparut.
Ces structures bétonnées, posées le long de la route Arles-Fos (détruites de nos jours) étaient des "mini tours de contrôle" activant des terrains d'aviation annexes du terrain principal d'Istres (cela se passait avant guerre).
En 1940, les pistes de Terrusse et du Mas de Rus furent utilisées par l'aviation française lors du repli général vers le sud. Pendant la guerre, les allemands n'activèrent que la piste du Vallon et celle de la Grosse du Couchant (entraînement au bombardement).
En 1944, la piste du Vallon vit le passage de groupes de chasse français et le stationnement, pendant plusieurs mois, d'un groupe de chasse de nuit américain . De nos jours, ils ne sont plus utilisés bien sûr, mais restent toujours terrains militaires pour la plupart.

Une vidéo rare du transfert de soldats américains du Maroc à Istres, une région "où ce n'est que poussières et moustiques"...

Des pistes concernant les batteries non situées du 77ème groupe du 405 RAA :
- 232ème à Beauchamp : un lieu dit à ce nom se trouve à 3 km au sud de l'aérodrome (actuel) de Salon-Eyguières,
- 233ème au château de Confoux : il se situe sur la commune de Cornillon-Confoux à 3 km au nord est de Saint Chamas.
- 236ème au Mas de Paul : un mas de ce nom existe route de Baussenq à Saint Martin de Crau !
La 232ème semble être celle à 3 km au sud de l'aérodrome de Salon-Eyguières, mais j'ai un doute avec l'autre Beauchamp.

Donc on va supposer pour l'instant avec un doute que c'est la 193ème du Mas d'Amphoux, même si je trouve que cela fait loin.

On est loin d'avoir repéré tous les vestiges ...Je vais toutefois tenter d'apporter quelques précisions sur ce sujet :
- En ce qui concerne le domaine de Beauchamp situé au sud d' Eyguières, et connaissant assez bien le terrain pour l'avoir parcouru "pédestrement" à de nombreuses reprises, je pense pouvoir affirmer qu'il n'y existe pas le moindre vestige de batterie, à moins qu'elle n'ait été détruite et comblée après guerre.
- Pour le mas de Paul ou de Saint-Paul, au sud-est de Saint-Martin de Crau, l'endroit pourrait se concevoir car il est situé en bordure de la piste d'aviation dite de Terrusse très utilisée en 1940 par des unités de bombardement françaises (Leo 451)...voir image Google...mais il ne semble pas non plus y avoir de traces de batterie.
- Par contre, il y avait bien une batterie au mas d'Amphoux...le seul problème c'est qu'elle était installée dans l'emprise actuelle de la "décharge d'Entressen"; elle n'est quasiment plus visible de nos jours car recouverte presque en totalité par les immondices. Je dois avoir une photographie aérienne US de 44 où on aperçoit les encuvements circulaires, mais il faut que je retrouve ce cliché...et ça, ce n'est pas une mince affaire.
Cette batterie, comme celle de la Grosse du Levant devait participer à la défense antiaérienne du terrain d'aviation d'Istres.

A LA BERGERIE DE LA GROSSE DU LEVANT :
- 193° Batterie du 60° Groupe située à Entressen, Mas d'Amphoux. Batterie désarmée après l'armistice.
ou alors
- 236° Batterie du 77° Groupe du 405° RAA mise en place le 7 mai 1940 au Mas de St Paul. Batterie désarmée après l'armistice

Photo aérienne où l'on discerne bien l'emplacement des 4 incurvements de la batterie de la Grosse du Levant :


La batterie de DCA sur l'extrait de la carte IGN :

Détails des incurvements de la batterie de DCA:


ET DES IMPACTS DE BOMBES  UN PEU DE PARTOUT...

LA PISTE DES CHANOINES (à partir de 1943) :

008-copie-1.JPG
Ci-dessus, photo de l'ancienne piste; en fond, se trouve le mas. Sur ce terrain était stationné un groupe d’aviation, composée de Stuka Junkers JU88 et
Messerschmitt 410.
Il s'agit de l'ancien aéro-club de la ville d'Arles;
expropriés en juillet 1937, les 113 ha ayant constitué l’emprise de la piste des Chanoines furent, après la guerre, remis en culture par voie d’amodiation avant d’être déclassés en 1960 en vue d’être aliénés. Remis aux Domaines en avril de l’année suivante, ils feront alors peu après l’objet d’une demande de suspension de procédure de la part du ministère des Armées "Air", le terrain étant "susceptible de recevoir à nouveau un usage militaire". La difficulté et le coût que présentait la réalisation de l’aérodrome régional d’Arles là où le prévoyait le plan d’équipement aéronautique conduiront peu après la ville, la chambre de commerce et l’aéro-club local à proposer le transfert du projet sur le site des Chanoines. L’Armée de l’Air estimera toutefois que les vols effectués dans le secteur visé par les avions basés à Istres et le projet de création d’une seconde piste sur la base ne permettaient pas que se développe une activité aéronautique civile ou militaire sur le terrain des Chanoines. Le motif de suspension de la procédure d’aliénation ayant ainsi disparu, celle-ci pourra alors reprendre son cours.
Cette zone du mas des Chanoines a été  utilisée comme terrain d'aviation, tant par la Résistance (avant 1943), que par les allemands, qui vont en aménager les alentours.
Nuit du 21 au 22 février 1943. André Girard, chef du Réseau " Carte", finit par rentrer en Angleterre. C'est l'Opération STEWARD, l'avion (un Hudson) se posera et repartira du  terrain des Chanoines, à 11 km au SE d'Arles .  
- Une personne est débarquée, c'est Claude LAMIRAULT; il n'est autre que le patron du réseau Jade-Ftizroy, réseau rattaché au MI6, le service de renseignements britannique.
Ce réseau est particulier : il est spécialisé dans le renseignement militaire. Ses principales recherches concernent les mouvements de l'armée allemande, la production aéronautique, les ports maritimes, les transmissions, la construction du Mur de l'Atlantique et autres installations de défense, comme par exemple pour la région, le SUDWALL (les fortifications de la côte méditerranéenne). C'est trés certainement à partir de cette nuit-là que les chefs de réseaux locaux (dont le colonel BERRURIER, pour ARLES) vont recevoir leur mission: renseigner le MI6 sur l'évolution de l'occupation allemande...
- 7 personnes sont  rammenées en Angleterre :
- Le capitaine Sydney JONES, qui termine sa première mission en France:  " établir à Marseille le réseau de sabotage : INVENTOR". JONES a alors pour nom de guerre « Félix ». Cette mission avait débuté le 21 Septembre 1942.  Venant du maghreb, il débarqua d'une felouque sur la Côte d'Azur. Il commence de suite à constituer plusieurs équipes de sabotage. En novembre, lorsque les Allemands envahissent la "zone libre", plusieurs opérations ont déjà été réalisés : cinquante wagons en partance pour l'Allemagne, installations portuaires...etc.
Ce soir là, il est rappelé à Londres pour consultation et y recevoir des instructions. Il sera arrêté le 19 Novembre 1943, au cours d'une seconde mission en France. Il a été éxécuté le 6 septembre 1944 à Mauthausen, à l'âge de 42 ans.
- André GIRARD, C'était le père de l'actrice Danièle DELORME. Peintre parisien réfugié à Antibes, il y fonde le réseau CARTE. C'est un homme ambigü qui se dit apolitique (mais aussi antiallemand, antigaulliste, anticommuniste et anticollaborationniste).
A Antibes, il s'oriente vers le renseignement et le recrutement en vue de la lutte armée. Hostile au gaullisme débutant, il suscite l'intérêt du Special Operations Executive qui, après évaluation favorable, lui fournit des armes, des postes de radio et de l'argent. Les Allemands ayant envahi la zone libre, le SOE veut revoir ses plans avec le réseau CARTE et demande à Girard de rentrer à Londres. A de multiples reprises Girard va s'arranger pour ne pas s'envoler vers la capitale britannique...
Puis de toute évidence, il se passe alors quelque chose de troublant : André Marsac, un de ses adjoints , égare  un porte-documents qui contient une liste d'environ 200 agents du réseau CARTE, contenant en clair (comprendre non codé) les noms, les adresses, les professions, les numéros de téléphone et les signalements.
Les sources varient sur le responsable de la liste et de son acheminement, sur les circonstances de sa perte et de sa récupération. Mais finalement, il n'y aura aucune arrestation dans l'immédiat.

- Cl. Malagutti,

- Le lieutenant-colonel André MAROSELLI et son fils:
SALLE-DE-BAIN.jpgBien qu'originaire de Corse, André Maroselli commence sa carrière politique en Haute-Saône, où il est venu s'établir. Il est successivement conseiller municipal de Luxeuil-Les-Bains en 1927, ville dont il deviendra maire en 1929, conseiller général en 1931 et sénateur en 1936.
Parlementaire très actif, il s'intéresse surtout aux problèmes de défense nationale et à l'aviation. Mobilisé à sa demande en 1939, il est nommé lieutenant-colonel de réserve dans l'armée de l'air. Il participe à la rédaction et à la distribution de journaux clandestins, change fréquemment de résidence et ne possède « au monde que deux valises et dix livres ».
En octobre 1942, il est démis de son poste de maire de Luxeuil par le gouvernement de Vichy en raison de son « désintérêt » pour son mandat. Avec l'entrée des Allemands en zone sud, l'étau se resserre autour de lui. Sa sœur est arrêtée et incarcérée à Fresnes. André Maroselli décide alors de rejoindre à Londres le général de Gaulle.  Premier sénateur à rejoindre les Forces Françaises Libres, il est nommé à la présidence du Comité central d'aide aux prisonniers et effectue, au cours de l'année 1944, plusieurs missions sur le continent américain, récoltant vivres et vêtements.
De retour à Luxeuil à la Libération, il retrouve ses mandats de maire et de conseiller général. Elu aux deux Assemblées constituantes, député en 1946, secrétaire d'Etat et ministre à plusieurs reprises, il revient au Palais du Luxembourg en 1952, sur la liste d'Union des Républicains, rattachée au parti Radical et Radical-socialiste. Nous ne savons rien au sujet de son fils.


- Jean NOHAIN:
JeanNohainFini.pngC'est bien du célèbre présentateur de la télé de notre jeunesse, dont il s'agit ! De son vrai nom Jean-Marie Legrand, né le 16 février 1900 à Paris et décédé le 25 janvier 1981 (80 ans) également dans la capitale ; il est  avocat de formation, animateur et parolier. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il est décoré de l'Ordre de la Francisque, marque d'estime du Régime de Vichy....
Mais ce soir là, depuis Arles, il rejoint les Forces Françaises Libres à Londres, et combat ensuite au sein de la 2e Division Blindée, au grade d'adjudant-chef. Jean Nohain reçoit le 23 novembre 1944, une balle qui lui paralysera le visage pour le reste de ses jours. C'est pourquoi, par la suite dans les émissions de télévision, il s'est toujours efforcé de présenter "son meilleur profil".

La piste orientée sensiblement dans l'axe Nord-Sud, se trouvait devant l'actuel mas  de Kanontge (lieu le plus élevé - altitude 20m - de cette partie de la Crau). Les avions ont pu être garés dans la bergerie du mas.
En bout de piste côté sud, on trouve des vestiges de constructions béton de la seconde guerre, le long d'un chemin privé entre les mas de Kanontge et de Lanau ;  ces constructions diverses étaient destinées à abriter des canons anti-aériens,  et des munitions.
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La casemate à munitions, bétonnée avec des galets de Crau...
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Et l'intérieur de la casemate de faible hauteur...
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Protection pour canons sur roues; les dessous des bordures bétonnées
servaient certainement à protéger les servants.
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Détail du ferraillage des toitures.
Sur place, il existe un puit bétonné :
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Et de nombreux tuyaux de béton, et autres matériaux... Oeuvres des propriétaires-démolisseurs...
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A l'Est de ce chemin, il existe une grande plateforme de béton, dissimulée dans un bois de chênes verts, dont l'utilité reste à définir. La bordure du fossé qui la traverse est également bétonnée; on y voit des encoches qui ont pu servir à poser des madriers pour faire un pont d'une largeur de 10 métres  :
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Au mas de Kanontge, il existait au moins un bunker (qui a été démoli par le propriétaire, en 2009) ; c'est le  lieu le plus élevé des Costiéres de Crau, côté Rhône (altitude 20 métres).

Deux installations de DCA se trouvaient de part et d'autres de la piste, côté Nord:
- L'une, celle du côté gauche de la piste a été bombardée sans succés en 1944, par contre le mas qui se trouvait à proximité, a lui, été détruit (actuel mas de Baysses).
- L'autre, celle du côté kanontge, a été détruite par le propriétaire du terrain...
Les officiers allemands logeaient non loin de là, au mas de chateau-Bellan; il n'a pas de bunkers de signalés mais il se dit qu'un important dépôt de munitions, était caché dans la forêt devant le mas...
Le terrain de Kanontge est occupé aujourd'hui par une station radio de l'armée française (accés interdit : zone militaire).
Le 14 août 1944, un avion américain s'est écrasé au nord de la piste, dans le marais des Chanoines; les occupants de l'appareil (deux jeunes de 22 ans), n'ont été retrouvés qu'en novembre 1944, par monsieur LOUMY, propriétaire du mas de Laval...
Les corps, ont été transportés d'abord au cimetière de Raphèle-les-Arles, puis à Saint Martin de Crau, puis à Luynes... Ces dernières années, les familles de l'équipage, vinrent se recueuillir sur place; entre temps, mr LOUMY avait retrouvé dans le marais, le moteur de l'avion et la plaque matricule d'un pilote, il leur a remis ces reliques. 

Une stèle commémorative de ce crasch se trouve sur la place Lamartine à ARLES:

13-991926.americains

NOMS - Prénoms GUERRE
Informations complémentaires
MC CONNELL JR. Walter C.
1939-1945
Informations complémentaires
TIPPETT William J.
1939-1945


AUTRE CRASCH :
Celà s'était passé le 05 avril 1940, alors que la région faisait partie de la France Libre, deux aviateurs français faisaient des essais... Ils se sont craschés dans le champ qui se trouve en arrière-plan de la photo, en approche et dans l'axe du terrain de Kanontge.

La stèle, qualifiée de tombe, se trouve à la jonction de la D83d avec le chemin de Chateau-Belan.
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LA PISTE D'AVIATION DE TERRUSSE ET LE MAS DE PAUL :

ET LE TERRAIN D'ISTRES VERS  LA GROSSE DU COUCHANT:



DEUX SITES A LA DECHARGE D'ENTRESSEN :

Le premier site:
Position : Le Mas d'Amphoux

Le second site:


A FOS-SUR-MER, PLAGE SAINT-GERVAIS:

 

QUI A CONSTRUIT LES BUNKERS sachant que :

- Un indochinois, engagé dans la résistance dans un groupe MOI (main d'oeuvre immigré), a été mortellement blessé par une mine près de Fos vers la mi-août 1944.
- Concernant les malgaches, plusieurs d'entre eux ont été tués début août 1944 dans un bombardement dans le secteur de l'aérodrome de Salon de Provence. Je suppose qu'ils construisaient des forfifications de la base.
34 d'entre-eux, affectés à la 32e compagnie, furent tués lors du bombardement du terrain d'aviation d'Istres le Tubé le 17 août 1943 ( le 1er bombardement américain de la zone sud. Ce jour là, une importante formation de B-17 du 301st bomb group, provenant d'Oudna en Tunisie, largua sur le terrain, vers 13h50, un tapis de bombes à fragmentation de 20 livres. Les conséquences corporelles furent importantes:21 travailleurs français, 3 russes prisonniers de guerre, 3 soldats italiens et bien sûr 34 malgaches furent tués; comme d'habitude, on ne connaît pas le nombre de soldats allemands tués.  Ces chiffres ont été relevés sur le registre des actes de décès de la Mairie d'Istres.



EPAVES D'AVIONS ABATTUS :

Le 16 novembre 1943 à 13h50
En ce qui concerne le B17 de l'étang de Lavalduc, il s'agit d'un B17 du 97th Bomb Group (serial 42-3147, surnommé "Homesick Angel") abattu par la Flak du terrain d'Istres (qu'il bombardait) . Il était piloté par le Lt Richard Packard et tout l'équipage, soit 10 personnes a été tué dans le crash. Il n'y a plus d'épave dans l'étang car elle a été enlevée par les autorités américaines voici plus de 30 ans.


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