(NOVOpress via Bulletin de réinformation)
FRANCE – La logique de nos gouvernants est décidément imparable !
En août 2012, Manuel Valls impose les démantèlements de camps insalubres des Roms. Mais il impose également « un diagnostic
social »l’obligation de proposer des « solutions d’hébergement et d’insertion aux populations concernées. »
Si l’on traduit ces formules, cela donne : chaque Rom (entré sans autorisation sur notre territoire, NDLR), expulsé de sa caravane jugée insalubre sera logé aux frais de l’Etat, donc à vos frais à l’hôtel ou dans un logement social. Et si les préfets ne leur trouvent pas rapidement une solution ? Ils paieront 75 € par jour et par personne d’astreinte. Le préfet du Rhône a ainsi été condamné pour ne pas avoir tout de suite relogé quelques familles Roms il y a quelques jours.
C’est le serpent qui se mord la queue :
Les campements Roms sont tous jugés insalubres et le gouvernement a deux solutions : soit il verse 75 € par jour et par personne aux Roms, soit il leur fournit l’hôtel… dans tous les cas, les populations Roms vivant en France touchent un joli pactole. Qu’on ne s’étonne donc pas du trou abyssal de nos finances…
A ce propos après une hausse très importante des prélèvements obligatoires entre 2012 et 2013, le collègue de Manuel Valls, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici, a annoncé hier une nouvelle hausse de ces prélèvements en 2014, de 6 milliards d’euros, pour l’instant…
MONTAIGU héberge depuis près de quatre ans une centaine de Roms au comportement rien moins qu’exemplaire. Porte-parole de ses administrés, le maire de la petite ville du Nord-Vendée met l’État en face de ses responsabilités.
Le 14 avril dernier, le journaliste Robert Ménard, fondateur de reporters sans frontières posait la question : « Et si on parlait de Roms, pour une fois sans tabou ? » Antoine Chéreau, maire MPF de Montaigu et conseiller régional, vient de briser ce tabou dans une lettre adressée au ministre de l’intérieur et publiée sur le site web de la ville. Dès ses premières lignes, ce courrier fait fi du politiquement correct : « Depuis plusieurs années, la France est confrontée à l’arrivée massive de populations Roms s’installant dans des camps de façon totalement anarchique. »
Le maire s’insurge contre une circulaire interministérielle sur l’évacuation des campements illicites signée de cinq ministres. Ce texte du du 26 août 2012 oblige en pratique les villes à reloger les populations évacuées en cas de démantèlement d’un camp illicite. Mais loger tous les Roms n’assurerait pas leur intégration, souligne Antoine Chéreau. « Ceux qui prétendent le contraire le font avec illusion et aveuglement, dissimulés derrière leur bonne conscience, totalement ignorants de la réalité que je vois et que je vis depuis quatre ans. »
En 2009 en effet, la communauté urbaine de Nantes, effrayée par les conséquences de sa politique d’accueil, a entrepris de démanteler les campements sauvages de ressortissants bulgares ou roumains qui se multipliaient sur son territoire. En général, ils sont simplement allés un peu plus loin. Une centaine de personnes se sont installées à Montaigu. Elles s’y sont sédentarisés sans s’intégrer. « Le mépris des arrêtés de stationnement, l’occupation des trottoirs par divers matériels publics, le souillage des toilettes publiques se poursuivent à Montaigu malgré les dizaines de procès-verbaux », déplore le maire. Les procès-verbaux semblent ne jamais être payés (certains étant même ostensiblement déchirés), tout comme les factures de ramassage des ordures ménagères.
Il y a plus grave. Les associations immigrationnistes invoquent systématiquement la scolarisation des enfants en faveur de l’installation des Roms. Mais, note le maire de Montaigu, les enfants Roms montrent un « absentéisme chronique ». Malgré de nombreux signalements à l’Éducation nationale, ils « terminent leur année scolaire fin avril pour se rendre dans leur pays d’origine » et accumulent « des dizaines de jours d’absence injustifiée ». Là encore, l’État préfère fermer les yeux.
Antoine Chéreau se garde d’imputer aux Roms la forte augmentation de la délinquance à Montaigu ces dernières années (les cambriolages ont encore augmenté de 10 % en 2012). Il précise qu’il ne réclame « aucun traitement particulier à l’égard de la communauté Rom ». Au contraire, il constate qu’elle bénéficie de fait d’un traitement particulier : l’État la laisse violer la loi, laissant la charge du problème aux communes, et la situation est devenue insupportable pour les Montacutains.
Le maire de Montaigu sera-t-il entendu ? On peut en douter tant les pouvoirs publics se montrent peu déterminés à remédier au problème. Même si Manuel Valls, après l’incendie du squat des Roms de Lyon ( entre 100 et 300 occupants : le flou des chiffres en dit long sur l’opacité de la politique publique) en vient à douter de leur volonté d’intégration « pour des raisons culturelles », il continue à n’y voir qu’un problème de logement et de sédentarisation. Et il est aussitôt dénoncé par le lobby « Romeurope » regroupant La Ligue des droits de l’homme, le Secours catholique, le MRAP et SOS Racisme.
Officiellement, les Roms seraient entre 15 et 20.000 en France, mais leur effectif réel pourrait être jusqu’à dix fois plus élevé ! On en dénombre déjà 7.000 dans l’agglomération lilloise, au moins 5.000 à Marseille et plus de 2.000 dans la communauté urbaine de Nantes, tandis que le ministère de l’Intérieur recense plus de 400 campements illégaux. Rien ne devrait s’arranger le 1er janvier 2014 quand l’Union européenne lèvera les restrictions qui visent encore les ressortissants roumains et bulgares. On a beau les expulser — un tiers des « éloignements » d’étrangers en situation irrégulière l’an passé — Robert Ménard, que le tabou de leur délinquance n’effraie pas, écrit : « on voit mal par quel miracle les Roms renonceraient à cet eldorado pour voleurs, mendiants et prostitués que reste notre pays ».
BORDEAUX (NOVOpress) – Après une intervention chirurgicale Odette Lagrenaudie, 84 ans, était partie se reposer chez son fils. Mardi dernier à son retour à Bordeaux, elle a trouvé sa maison occupée par des roms, logés là par le groupuscule d’extrême-gauche fondé par l’activiste maoïste Jean-Baptiste Eyraud.
Le DAL avait fait changer les serrures de la maison qu’elle occupait depuis 55 ans. “Ca me rend malade de me dire qu’ils dorment dans mon lit” a-t-elle confié à notre confrère Sud-Ouest. En attendant elle est obligée de louer une chambre dans un hôtel.
Il lui faut entamer une procédure d’expulsion des roms. Son avocat contacté par lefigaro.fr a déclaré «Cette brave femme se retrouve expulsée de son propre immeuble, avec une retraite de 900 euros par mois». L’assignation en justice pourrait coûter 1000 euros à sa cliente en frais d’huissier. En outre il lui faudra “régler les factures d’eau et d’électricité.” Et rien n’assure que l’expulsion des squatters soit vite prononcée.