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RETRAITES DOREES AU PS ...

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Le parrain de la mafia rose, Claude Bartolone, ne manque pas d'air ! Lui qui fait partie du top des élus socialistes les plus riches et les plus cumulards, s'en est pris à Dominique Voynet, l'ex-maire verte de Montreuil-sous-bois qui vient de bénéficier d'un magnifique parachute doré en étant nommée en conseil des ministres, mercredi dernier, à l'IGAS, l'Inspection Générale des Affaires Sociales. "Étrange décision. Triste itinéraire d’une enfant gâtée de la République", a-t-il en effet écrit dans un billet intitulé "Golden parachute électoral". "Elue ou parachutée tour à tour dans le Jura, au Parlement européen, en Seine-Saint-Denis, puis défaite par les électeurs ou auto-démissionnée par certitude de l’être, Madame Voynet, si prompte à critiquer la violence du ‘système’, restera certainement silencieuse quant à la manière dont elle vient d’en profiter goulûment", a-t-il ensuite ajouté. "Au mieux, cette nomination apparaît comme le golden parachute d'une élue en mal d'électeurs. Au pire, elle procède d'un accord politique lui ayant permis de s'exfiltrer de Montreuil après avoir laissé cette ville en ruines et la gauche divisée comme jamais", a ensuite estimé Claude Bartolone. Et celui-ci de railler : "En toute hypothèse, cette nomination est un regrettable accroc à la République irréprochable que nos compatriotes appellent de leurs vœux".

Pour le site Planet.fr, il s'agit d'une basse vengeance, Voynet ayant dénoncé "la violence de la politique" (socialiste), "l’exercice morbide du pouvoir" (par François Hollande) et "l’atmosphère irrespirable" (du monde politique) après avoir traité Bartolone de "parrain" ce qui n'était pourtant que citer une évidence connue de tous les Français.

Là où Bartolone fait fort, c'est qu'il n'a pas eu la moindre critique pour la nomination de Harlem Désir au poste de Secrétaire d'État aux affaires européennes après que celui-ci ait lamentablement échoué comme premier secrétaire du PS, laissant selon Cambadélis "le parti en ruines".

 

UN PLANQUE NOMME DESIR...


Parce que si Voynet a quelques compétences en droit du travail qui pourraient éventuellement justifier sa nomination à l'IGAS, Désir lui est nul en tout, excepté en baratin mensonger. Dans son cas il s'agit bien d'un parachute doré destiné à lui valoir une grosse retraite digne d'un élu socialiste quand il aura à nouveau échoué à son secrétariat d'État, c'est à dire dans quelques mois à peine.
 

LE CAS CRESSON...


Et puis, rappelons au parrain que le PS est coutumier du fait. En 1995, Edith Cresson, qui fut pendant quelques mois la maîtresse et le premier ministre de François Mitterrand, s'était vue confier le poste de Commissaire européen à la recherche, l'emploi et la technologie. Et l'on sait qu'un commissaire européen bénéficie d'un régime de retraite en comparaison duquel aucun autre n'est aussi favorable.

Et pour cause, un commissaire européen n'acquitte aucune cotisation, contrairement au fonctionnaire européen lambda qui, lui, verse 10,90 % de son traitement de base. Mais pour ce tarif zéro, ce haut fonctionnaire de l'Union bénéficie de prestations luxueuses. Ainsi, quand il abandonne sa fonction, il peut toucher jusqu'à 70 % d'un dernier traitement très confortable. Les émoluments de ces "super-fonctionnaires" s'élevant, en moyenne, à 21.260 euros mensuels. Et cela, sans compter les indemnités et autres suppléments familiaux (par exemple, plus de 2.000 euros par mois pour 3 enfants à charge !).

Ces retraites sont cumulables avec celles obtenues dans le pays d'origine. Et en cas de départ avant 65 ans, le commissaire touche de confortables parachutes. Sous forme d'une "indemnité de déménagement", sachant que tous les coûts (transports, assurances...) sont, en plus, pris en charge par l'Union. S'ajoute une "indemnité de transition" servie mensuellement pendant 3 ans en proportion du salaire de base et de la durée du mandat effectué (40 % pour moins de 2 ans, jusqu'à 65 % au-delà de 15 ans). Au total, en cumulant les deux indemnités, les partants peuvent espérer toucher entre 300.000 et 500.000 euros, ce qui n'altère en rien les prestations de retraite à venir.

On comprend mieux comment cette pauvre socialiste de Mme Cresson a pu s'offrir et entretenir un château pour y passer sa retraite plaquée or (*)


BADINTER LE PUR, LE DUR, LE CHEVALIER BLANC DE LA MORALE PUBLIQUE !

En 1995 toujours, un autre ancien ministre de Mitterrand, Robert Badinter, était nommé président de la Cour européenne d'arbitrage et de conciliation. Comptez environ 27 000 € de retraite mensuelle à ajouter à sa retraite de sénateur et à diverses sources de revenus comme son cabinet d'avocats et ses publications.

Impossible de tous les énumérer, il faudrait un annuaire, mais les militants du parti socialiste ont généralement des retraites dorées que bien des grands patrons envieraient, ce qui ne les empêche nullement de donner des leçons de morale au monde entier et d'insulter les "riches" dont ils sont pourtant la crème.

Une cotisation au PS est un investissement on ne peut plus rentable et dont le revenu est garanti par les rentrées fiscales qui, plus elles sont élevées, plus elles leur garantissent des parachutes en or en fin de carrière.

Ce qui explique en partie leur addiction à l'impôt pour le bon peuple.


Maurice D.


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