C'est une histoire véridique qui nous est rapportée par deux témoins dignes de foi (un couple de vacanciers) car parfaitement sains de corps et d'esprit (pour ceux qui comme nous, doutent d'emblée de ce type de témoignage) ...
LES FAITS
L'histoire se déroule à Montclard, une minuscule commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne, située à trois kilomètres après Vals-le-Chastel en direction de Berbezit. En 2011, la commune comptait 62 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793 (412 habitants).
Venant du village de BERBEZIT, où il y avait une ancienne colonie de vacances de la ville d'Arles, nous cherchions le hameau de MONTCLARD, où nous avions réservé un gîte de vacances....
C'était vraiment un lieu perdu ... Nous avons été reçu par une vieille dame qui, de nos jours doit être décédée... Notre gîte se trouvait en face du calvaire ... Dans le village, il n'y avait pas grand chose à voir si ce n'est une imposante chapelle et un cimetière qui semblait abandonné ... Là, c'est vrai que nous nous sommes attardés sur la tombe de la famille qui avait été propriétaire du gîte ...
Le matin de l'avant veille de notre départ, mon mari prend son petit - déjeuner puis va prendre une douche... Pour aller de la cuisine à la salle de bains, il fallait traverser la salle à manger, pièce dans laquelle se trouvait une ancienne horloge comtoise... Mon mari retourne alors dans la cuisine pour me demander si c'était moi qui avait remis la pendule en route. Devant ma réponse négative, nous retournons tous deux dans la salle à manger, où nous constatons qu'en effet que la pendule fonctionne, mais que les poids ne sont pas remontés ! ... Et que le balancier ne va pas à sa vitesse normale ... Ceci étant, nous n'accordons pas plus de temps au "phénomène" et continuons nos vacations ...
Le lendemain et la nuit précédant notre départ, mon mari dormait profondement et moi j'étais éveillée... Nous dormions dans une des 3 chambres à l'étage. J'avais fermé à clef les deux autres chambres pour éviter de les salir et d'être obligée de faire un surplus de ménage avant le départ... J'ai alors trés nettement entendu des pas dans une des chambres et comme quelqu'un qui se balançait dans un fauteuil à bascule !...
Je n'ai pas réveillé mon mari mais le lendemain sur le chemin du retour, je lui ai raconté ma nuit ...
Un petit détail : quand vers 10 heures du matin, nous avons rendu la clef à la vieille dame, je lui ai fait part de ma nuit... Ce à quoi elle m'a répondu, qu'en effet parfois la maison était habitée !...
Chacun pensera ce qu'il veut de ce phénomène...
Religion ?
De nos jours, chaque année (mais que depuis 2011) a lieu le dimanche aprés la Pentecôte, un pélerinage à la chapelle de la Trinité relativement important (400 personnes environ):
Chapelle de la Trinité à MONTCLARD
En 1204, les lieux sont dénommés « Ecclisia de Cussa » pour devenir en 1539 « Le Prieuré de Cusse ou de la Trinité ». En 1610 ils sont appelés « L’esglise Sainte Agatte soubs Cusse, alias de la Sainte Trinité ».
Selon l’expression consacrée, l’origine des pèlerinages dit-on « se perd dans la nuit des temps ». Au 16e siècle, le pèlerinage est fort connu. Des gens accourus des environs et parfois de loin viennent remplir leurs devoirs religieux et faire bénir le sel en vue de préserver leur bétail de toutes maladies.
La chapelle actuelle est construite dans les années 1892 à 1894 par M. Forestier, entrepreneur au village de Paulhaguet. Le bâtiment est d’aspect gothique et suit les plans de l’Abbé Claude Vernet, natif de Cistrières, village voisin de La Chaise Dieu. Jean Pierre Fabre, alors prieur du sanctuaire va s’efforcer de trouver les 90 000 francs de l’époque, nécessaires à l’édification de la chapelle. Grâce à de prodiges économies et de zèle, il va disposer, avec le concours de M. Gaubert-Martinon , des moyens indispensables à la concrétisation de son projet.
Pendant de nombreuses décennies, le pèlerinage débute le samedi par une messe célébrée sous le coup de minuit et les cérémonies se poursuivent jusqu’au dimanche soir. Au début du 20e siècle, le jour de pèlerinage est également un jour de foire. Marchands et colporteurs se joignent aux paysans des villages voisins pour faire leurs dévotions.
Au cours de la première moitié de ce siècle le nombre de visiteurs s’accroît d’année en année. En 1924, 8 000 pèlerins sont comptés, on distribue 1 645 communions et 3 841 intentions de messes sont inscrites sur le registre de la chapelle. Durant la dernière guerre mondiale, le sanctuaire devient le lieu de refuge pour les Résistants du secteur de Paulhaguet.
çà existe !...