Solférino aurait communiqué récemment aux journalistes un crobard, disons "de bonne conduite"... Avec en légende :
« ATTENTION : Dans un Etat socialiste, les lois de l’humour sont très sévères : on ne peut pas se moquer des victimes, des noirs, des homos, des musulmans, des juifs, des handicapés...etc !»
Les consignes de Solférino
Nouveau coup dur pour Valérie Trierweiler… Alors que l'ex first girlfriend est en train de tourner la page de l'Elysée et s'investit à fond dans ses combats humanitaires, elle doit faire face à une nouvelle épreuve. L'un de ses fils se retrouve face à la justice.
Actuellement en voyage en Haïti pour 5 jours, l'ex première dame de France s'investit pleinement dans l'action humanitaire. Deux mois après avoir quitté l'Elysée et pris du recul après 18 mois difficiles durant lesquels elle aura eu bien du mal à trouver sa place, et à endosser le costume de first lady, Valérie Trierweiler doit à nouveau affronter une épreuve. Quelques heures avant son départ pour un voyage préparé de longue date, la nouvelle tombe, au plus mauvais moment : l'un de ses fils vient d'être arrêté par la police. Il est trop tard pour pour annuler ses engagements et décevoir l'association qui lui tient tant à cœur…
Alors que la marraine du Secours Populaire a décidé de s'investir à fond dans l'humanitaire (elle était en Inde avec Charlotte Valandrey en janvier dernier), un engagement qu'elle a commencé "trop tard" lorsqu'elle était à l'Elysée, expliquait-elle au micro de Europe 1, à Paris, l'un de ses fils se retrouve face à la justice. L’un de ses trois fils a en effet été arrêté mercredi 1er mai, devant une boîte de nuit, un bateau club à la mode du 13e arrondissement, avec des amphétamines sur lui (de la MDMA, une drogue qui sévit dans le monde de la nuit). Le fils de Valérie Trierweiler a été déféré au parquet le lendemain ; le procureur de la République lui a notifié une injonction thérapeutique, soit l'obligation de suivre une thérapie.









COUP DE GUEULE DE GERARD LANVIN
Clermont-Ferrand : la blague "graveleuse" de François Hollande chez Michelin
Lors de son passage ce vendredi à l'usine du fabricant de pneumatiques à Clermont-Ferrand, François Hollande a cru bon de divertir les salariés du site par une petite allusion sexuelle. Un show improvisé qui n'a pas récolté le succès espéré auprès de l'auditoire.
François Hollande aime plaisanter. Un peu trop même. Vendredi, lors de sa visite officielle à l'usine Michelin (Puy-de-Dôme), le président a tenté d'amuser la galerie en sortant une blague douteuse (voir vidéo ci-desous). Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'humour du chef de l'Etat n'a pas séduit son auditoire.
Hollande retombe dans ses travers
C'est le site LeLab/Europe 1 qui a révélé ce nouvel épisode des prouesses humoristiques de François Hollande. Alors qu'il visitait le site de Michelin en Auvergne, ce dernier s'est adressé aux salariés de l'entreprise dans un petit "propos introductif", d'un peu moins de cinq minutes. Et c'est à ce moment là que le président a fait un véritable "stand-up", évoquant avec humour les raisons de son déplacement sur le site de Clermont-Ferrand : "L'idée de ce déplacement, elle est venue d'une visite que j'avais faite (...) au salon de l'Auto. Le président Sénard (le président de Michelin, ndlr) m'avait pris... Enfin, tout à fait correctement, avec beaucoup d'égards. Et m'avait dit : 'ce serait un jour heureux si vous vouliez venir ici' ".
Sauf que sa blagounette "graveleuse" n'a pas rencontré le succès escompté, les rires du public n'ayant pas été très fournis. Le président s'est immédiatement excusé et a donc continué son discours, cette fois sur un ton sérieux.
Ce n'est pas la première fois que François Hollande se fait remarquer de façon négative sur ses facéties. Le locataire de l'Elysée avait provoqué en décembre 2013 un véritable tollé diplomatique en ironisant sur la sécurité en Algérie. Il avait récidivé deux semaines plus tard lors d'une visite officielle en Arabie Saoudite. Recevant un sabre lors d'une danse folklorique, François Hollande avait lancé une boutade en direction du président de l'Institut du monde arabe, Jack Lang. "J'en aurai besoin", lui avait-il glissé. Ce trait d'humour aurait fait référence à la situation politique française de l'époque.
N'est pas Coluche qui veut...
LE RETOUR DE DSK ?
Le 22 avril prochain Laurent Delahousse consacrera un numéro exceptionnel de son magazine Un jour un destin consacré à l’affaire DSK vue du côté de son épouse Anne Sinclair.
Silencieuse depuis le début de l’affaire, Anne Sinclair a choisi Laurent Delahousse pour confier ses états d’âme sur l’affaire DSK. Une femme digne, pudique… qui aura payé pour les frais d’avocat et la maison de Tribeca, mais qui l’affaire terminée a repris sa liberté et fini par divorcer de l’ancien directeur du FMI.
Si l’opinion publique française s’est montrée plutôt positive envers Anne Sinclair dont l’image n’a pas été ternie par l’affaire et qui depuis a repris sa carrière de journaliste en devenant la patronne du site d'information Huffington Post, aux Etats-Unis, les critiques ont été beaucoup sévères contre qui les "shame on you" fusaient à la sortie du tribunal où elle s’agrippait à celui qui était encore son mari.
Dans ce document diffusé en prime sur France 2, des proches d’Anne Sinclair témoignent et décrivent l’état d’esprit d’une femme blessée, dans la tourmente. "Secouée", "tremblante", "sidérée" par la déflagration qu’a représenté dans sa vie l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn, Anne Sinclair n’a jamais raconté sa vérité… Dans la bande annonce diffusée par la chaîne, on y voit les images d'une Anne Sinclair émue, le regard vague, avec en arrière-fond un Laurent Delahousse plus doucereux que jamais à l'évocation de l'épreuve subie par cette femme.
UN JOUR, UN DESTIN: Anne Sinclair, le prix de la liberté
un documentaire proposé et présenté par Laurent Delahousse, diffusion mardi 22 avril à 20h45 sur France 2. A l'issue du film, Anne Sinclair répondra en exclusivité à Laurent Delahousse.
ALLO PEOPLE ? ICI ATTILA !
Actrice talenteuse, Sophie Marceau est aussi connue pour son franc-parler. Récemment interrogée par le magazine masculin GQ sur la prétendue liaison de François Hollande et Julie Gayet, la comédienne a livré sa propre analyse. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'a pas mâché ses mots.
"Un mec qui se conduit comme ça avec les femmes, c'est un goujat"
Selon les propos de l'ancienne vedette du film-culte La Boom, relayés par LeLab/Europe 1, François Hollande aurait du mal à assumer ses relations amoureuses. "Il a des maîtresses et quand on le sait, il refuse d'en parler", a assuré l'actrice. "Un mec qui se conduit comme ça avec les femmes, c'est un goujat", a-t-elle déploré. Toujours selon la lauréate du César du meileur espoir féminin 1982, François Hollande devrait lever le pied sur ses relations extra-conjugales : "Et puis tromper sa femme pendant un an et demi alors qu'on est président de la République ! C'est cinq ans un mandat. On ne lui demande pas d'être abstinent non plus, mais je me dis qu'il peut mettre ça un peu de côté".
Sophie Marceau n'a décidément pas été tendre avec le chef de l'Etat : "J'ai l'impression qu'il mélange un peu tout. J'avais envie de l'aimer un peu,de me dire qu'il n'est pas si terrible que ça. Mais là, je me suis dit: 'quel lâche !'". Une inimitié déjà évoquée envers le parti socialiste, lorsque la comédienne avait déclaré, en 2009, avoir voter pour Nicolas Sarkozy aux élections présidentielles de 2007 (voir vidéo ci-dessous).
Vidéo sur le même thème : Sophie Marceau révélant avoir voté pour Sarkozy en 2007, "c'était le mois pire"
ATTILA, ES - TU LA ?
Un nouveau surnom pour François Hollande. Depuis son arrivée à la tête du PS, le président a écopé de nombreux sobriquets, plus ou moins flatteurs. Après avoir hérité de "Flamby", un dessert mou et sucré, censé représenter son tempérament, le chef de l’Etat s’est fait appeler "Pepère" dans les couloirs de l’Assemblée, et même "Le Pingouin" dans une chanson de Carla Bruni-Sarkozy. Cette dernière dément toutefois tout lien entre ce titre extrait de son dernier album et le président Hollande. Raillé dans son propre camp, le chef de l’Etat a même souffert des moqueries de Laurent Fabius, aujourd’hui ministre des Affaires étrangères. "A-t-on jamais caché un éléphant derrière une fraise des bois ?", avait-il ironisé au moment où l’ancien compagnon de Ségolène Royal avait accédé à la tête du Parti socialiste. Même Guillaume Bachelay, son ancienne plume, s’en était donné à cœur joie en le qualifiant de "Fraise flagada" ou encore de "Guimauve Le Conquérant".
François Hollande, le nouvel Attila ?
Après avoir été affublé de sobriquets se moquant de ses compétences pour gérer le navire de l’Etat, François Hollande peut néanmoins se consoler avec le tout dernier surnom qui lui a été attribué. "Depuis plusieurs mois, ceux qui voient en lui un disciple d’'Attila', le roi des Huns, fin stratège politique du Ve siècle qui tenta en vain d’envahir la Gaulle, se multiplient", rapporte en effet 20 minutes. De dessert mou et coulant, le président Hollande serait donc passé à guerrier impressionnant. Tout serait parti des propos de l’humoriste Tanguy Pastureau qui, en septembre 2013, avait déclaré au micro RTL : "Hollande, notre Attila au visage épais… qui attaque tel une sangsue sur un hémophile". Le comique faisait alors référence à "l’intervention, quelques mois plus tôt, de la France au Mali et qui avait failli se répéter le 31 août en Syrie pour punir le régime de Damas d’avoir utilisé des armes chimiques contre sa population", précise le quotidien gratuit.
Avec la récente annonce d’un nouveau gouvernement "resserré" et surtout, de "combat", François Hollande semble en effet se rapprocher d’Attila. En tout cas, davantage que de "Flamby".
CHACUN A SA PLACE !
Dans une caserne française, l'adjudant rassemble les nouveaux et hurle:
Les Bretons et les Corses à gauche, les Alsaciens et les Lorrains à droite !
Les Provençaux et les normands devant, les ch'tis et les Basques derrière!
Les Berrichons et les Auvergnats au centre !
Un grand remue-ménage s'ensuit
Quand la poussière s'est dissipée, l'adjudant voit qu'il reste trois maghrébins, et trois noirs au milieu de la cour.
L'un d'eux lève le doigt et demande:
Et nous, les Français, on se met où ?? ..
C'est un jour de Mai 2017. C 'est pour bientôt.
Un vieux Monsieur est assis sur un banc en face de la grille du Coq du Palais de l'Élysée.
Au bout d'une heure, il se lève et s'approche du Garde Républicain :
- "Bonjour monsieur, j'aimerais visiter l'Élysée et rencontrer le Président François Hollande."
Le Garde Républicain lui répond :
- "Monsieur Hollande n'est plus président et il n'habite plus ici."
Le vieux Monsieur s'en va sans dire un mot.
Le lendemain le vieux Monsieur est de nouveau assis sur son banc.
Au bout d'une heure, il se lève, va voir le Garde Républicain et lui dit :
- "Je veux visiter l'Élysée et rencontrer le Président François Hollande."
Le garde lui dit :
- "Monsieur Hollande n'est plus président et il n'habite plus ici."
Le vieux Monsieur s'en va sans dire un mot.
Le troisième jour, le vieux Monsieur est assis sur le même banc et fixe longuement l'Élysée.
Il se lève enfin, va voir le Garde Républicain et lui dit à nouveau :
- "J'aimerais visiter l'Élysée et rencontrer le Président François Hollande "
Le pauvre Garde Républicain est très embêté.
- "Monsieur, cela fait 3 jours que vous demandez à rencontrer Monsieur Hollande et ça fait 3 jours que je vous dis que Monsieur François Hollande n'est plus président et qu'il n'habite plus ici.
Est-ce qu'il y a quelque chose que vous ne comprenez pas ?"
- "Non..... Non. .... dit le vieux Monsieur, c'est juste que ça me fait tellement plaisir de vous l'entendre dire."
Alors le Garde Républicain se met au garde-à-vous, le salue et lui dit :
- "A demain, Monsieur."
Le nouveau gouvernement
UN HOMME FORT MINABLE !
François et Julie ? Pour la vie .... C'est fini ....
INCONTESTABLE !
LES RAPPETOUT SE BOUFFENT ENTRE EUX !
SCENE DE MENAGE A L'ELYSEE...
Depuis peu (forcément) circule un spam sur une colère de Valérie T qui aurait tout cassé à l’Elysée en apprenant ses déboires conjugaux.
Le texte n'est pas signé, l'information provient d'un "haut-fonctionnaire" condisciple d'un ami : c'est cousu de fil blanc, fil usé a force de servir d'alibi...
D'autre part le message est très partisan et orienté.
Ce message circule donc tranquillement et nombreux sont ceux qui le prennent au pied de la lettre. L'équipe d'Hoaxbuster peut-elle démonter pièce par pièce ce hoax ?
LE TEXTE
Rixe à l’Elysée : 1 victime à l’hôpital ! Quelques mots sur la scène de ménage qui a récemment opposé Valérie T. à François H., dont nous autres contribuables feront finalement les frais (Les faits sont rapportés par un haut fonctionnaire du Mobilier National – condisciple d’un ami). Dans la matinée du vendredi 10 janvier, le Mobilier National en charge de l’aménagement des palais nationaux et autres résidences de l’État (ministères et ambassades) est appelé en urgence à l’Élysée pour procéder à une intervention sur site.
À l’arrivée au Palais, le haut fonctionnaire découvre dans des salons et dans le bureau attribué à Hollande, du mobilier et des objets décoratifs tels que vases précieux de Sèvres, pendule signée par un grand horloger du début du XIXe siècle, consoles, guéridons, fauteuils renversés voire brisés comme pour les garnitures de cheminée gisant en morceaux épars au milieu de papiers et de matériel de bureau, le dessus de la table de travail ayant été balayé avec violence semble-t-il (vases de la manufacture de Sèvres en porcelaine et monture en bronze doré, objets d’art de très grande valeur artistique et historique).
Les dégâts sont estimés à trois millions d’euros, compte tenu de la grande valeur patrimoniale de ce mobilier d’art et du coût de la restauration pour ce qui est réparable.
Les débris ont été soigneusement récupérés pendant que les aides de camp réunissaient les papiers confidentiels éparpillés sur le tapis ; de nouveaux objets ont été livrés pour remplacer ceux brisés ou mutilés.
Explication officielle : aucune ! Explication officieuse dans le cornet de l’oreille des fonctionnaires du MN par ceux de l’Élysée :
Scène terrible entre Hollande et sa maîtresse en titre Valérie quelques heures plus tôt. Après les cris et hurlements, la mégère a eu une crise de folie furieuse, se jetant sur Hollande ; écartée par les gardes, la furie s’est livrée à du vandalisme dans le palais national, après avoir jeté les papiers et objets du bureau présidentiel, elle a projeté à terre vases, pendule et autres objets précieux, renversé fauteuils et guéridons, elle est neutralisée par les gardes dans le Boudoir d’Argent ou elle a poursuivi son œuvre destructrice.
Le médecin sur place lui administre un calmant (sous forme de piqûre) et l’expédie dans la plus grande discrétion à l’hôpital (où elle séjourne depuis une semaine). Avant que la dose fasse effet et que la donzelle soit évacuée, hurlements, pleurs, imprécations et menaces ont été proférés par l’offensée remplissant le palais de l’écho de sa hargne.
Gros émoi donc à l’Élysée, mais une seule question demeure : qui paye ? Quand un type se dispute avec sa régulière ou sa copine et que les deux protagonistes en viennent à casser la vaisselle et plus si mésentente très grande, ce sont les deux tourtereaux en rupture d’affection qui payent avec leurs deniers sous les bris et dégâts. Mais dans ce cas, ce sera facturé aux contribuables (pour ce qui est réparable, le reste étant du patrimoine perdu définitivement).
De quel droit Hollande et sa mégère règlent-ils leurs comptes avec le patrimoine de la France (car jamais la facture ne sera présentée aux deux misérables) ?





Avons-nous tant fauté que pour cette infamie ?
Et ne sommes-nous naïfs à tant vouloir voter
Que pour voir un nigaud, la France, dilapider ?
Nos métiers qu’avec respect tout le monde admire,
Nos bras, qui tant de fois ont sauvé notre empire.
Ô cruel souvenir d’une patrie passée,
Œuvre de tant de jours effacée par un niais.
Faut-il, par ton vice, voir triompher la honte
Et mourir car tes voyous nous poussent dans la tombe ?
Misérable libertin tu trahis notre splendeur,
La Présidence n’admet point homme sans honneur.
Tu relâches les casseurs et tes amis les beurs,
Tu comptes sur le vote des immigrés, tes tricheurs,
Tu combats les élites, nos valeurs se délitent.
Tu es ridicule et fagoté comme un clown,
Avec toi l’Elysée ressemble à une guitoune.
Écoute les sifflets du 14 juillet, cache-toi.
Tes amis les médias ne seront toujours là
Pour nous taire tes vies de « couple à trois ».
La gauche tire le haut de la société vers le bas, par idéal d'égalitarisme.
Cest comme ça que l'on a fini dans l'abîme en 1940…..
Les socialistes sont d'éternels utopistes, des déphasés, des apatrides mentaux…
Ils gaspillent toujours la plus grande partie des crédits.
On ne les a jamais vu dépenser efficacement les crédits…
Je naime pas les socialistes, car ils ne sont pas socialistes….
Parce quils sont incapables, Ils sont dangereux …. »
Charles de Gaulle



Comme il vaut mieux parfois une poignée de chiffres plutôt que de longs discours, tout ce qui suit est vrai mais à vous de juger !!!
Le Parti communiste a pris la ville en 1935 ; il ne l’a pas lâchée jusqu’en 2008 ! 73 ans de règne dans ce qui était alors la « ceinture rouge » de Paris jusqu’à ce que les « bobos » s’y installent dans d’anciens ateliers reconvertis en loft et que le « populo » soit remplacé par des populations immigrées ou issues de l’immigration. Dominique Voynet (photo), qui avait pris la mairie en 2008, y a vécu l’enfer ; l’ancienne candidate écologiste à la présidentielle a jeté l’éponge, elle ne se représente pas. Pour lui succéder, deux candidats majeurs sont en lice. Tous deux issus de la « diversité ».
En janvier, les écologistes ont investi Ibrahim Dufriche-Soilihi, né aux Comores. Un parachuté ? Pas tout à fait. A l’âge de neuf ans, il a été adopté par le fils de Marcel Dufriche, qui fut maire communiste de Montreuil de 1971 à 1984 ! Marcel avait adhéré au PCF en 1934, en a gravi les échelons jusqu’à devenir membre du comité central et il ne l’a quitté qu’en 1997 ! Staline, les purges, Budapest, Prague, l’Afghanistan : papy Dufriche avait tout accepté… Ibrahim, lui, est socialiste, de sensibilité rocardienne.
Un socialiste investi par les écologistes ? Parfaitement. Ainsi l’a voulu Dominique Voynet, décision ratifiée de justesse par les militants. Un candidat dissident mais vraiment écologiste pourrait apparaître.
Du coup, dans cette ville où, en 2008, la gauche avait totalisé plus de 80 % des voix au premier tour, les élections municipales pourraient bien tourner au duel entre le vrai-faux socialiste Ibrahim Dufriche-Soilihi, qui a eu cette phrase étonnante – « Bien que je sois le petit-fils de Marcel Dufriche, je n’ai jamais rien réclamé, je ne suis pas du sérail contrairement aux autres candidats » – et le vrai socialiste Razzy Hammadi, né, lui, de père algérien et de mère tunisienne. Quand on vous dit que la banlieue a changé.
Sitôt sa désignation connue, « Comores Info » s’est réjoui écrivant qu’« Ibrahim Dufriche-Soilihi pourrait être le premier maire d’origine comorienne en France ». Lequel entend bien surfer sur sa particularité : « La plus-value que quelqu’un comme moi apporte, c’est d’être au carrefour d’une pluralité culturelle qui caractérise cette ville. » Ce qu’Aline Archimbaud, sénatrice écolo de Seine-Saint-Denis et habitante de Montreuil, a résumé ainsi au « Monde », sans se rendre compte de la tonalité raciale de ses propos : « C’est un mec super, il peut symboliser le métissage, la ville monde. »
Razzy Hammadi, lui, c’est un autre style. Qui symbolise plutôt la racaille des cités. Une vidéo le montrant en pleine action a fait le buzz le week-end dernier.
Le député de Seine-Saint-Denis apparaît dans une bagarre nocturne, revêtu d’un sweat à capuche. On l’entend crier : « L’affaire est terminée, enculé de ta race, fils de pute va ! », puis menacer de « faire descendre toutes les cités de Montreuil » – et Allah sait qu’elles sont nombreuses… – contre son interlocuteur avec lequel, semble-t-il, il a un léger différend… Un début de bagarre est ensuite stoppé par les témoins.
« Cette scène s’est déroulée il y a plus de six mois aux abords d’un événement culturel qui se tenait à Montreuil », a expliqué Hammadi, ajoutant que, avec sa compagne, ils avaient été « pris à partie par une bande de voyous extérieurs à la ville ». D’où l’on déduira que le socialiste Hammadi a le sens du territoire et que, face à cette agression étrangère, il n’avait fait somme toute que menacer d’en appeler aux voyous de sa ville… Une forme moderne de la guerre des boutons finalement.
Il s’est trouvé des socialistes pour défendre Hammadi, la quasi-totalité des huiles du parti même, comme son porte-parole, David Assouline, qui a accusé l’« extrême droite » d’avoir monté ce tout petit incident en épingle, et, mieux encore, Claude Bartolone, qui a qualifié de « salopards » ceux qui ont diffusé cette vidéo ! Il est donc établi qu’un député peut traiter quelqu’un d’« enculé de ta race » – une insulte qui réussit à être à la fois raciste et homophobe – en n’encourant aucune sanction et en étant même soutenu par le président de l’Assemblée nationale !
Annonçant qu’elle ne se représenterait pas, Dominique Voynet avait expliqué ce choix par l’ambiance épouvantable qui règne dans le département et par son refus de « baiser la bague du parrain », à savoir celle, justement, de Claude Bartolone, ancien président du conseil général de Seine-Saint-Denis et qui continuerait à y régner en maître. Bartolone ne s’en est même pas offusqué : « Ce n’est pas un gros mot […] C’est même un compliment [car] chez les chrétiens, c’est celui qui aide l’autre à grandir. » Un avocat facétieux peut tenter de plaider ça devant un tribunal mais on ne donne pas cher de la peau de son client…
Les municipales montreuilloises sont donc lancées. Avec, dans le rôle de la caillera dévorée d’ambition, Razzy Hammadi, ancien président du Mouvement des jeunes socialistes, ancien candidat à Orly, dans le Val-de-Marne, ancien ex-futur candidat à Hénin-Beaumont où il avait envisagé d’aller défier le secrétaire général du Front national Steeve Briois, et désormais porte-parole de l’élégance française des cités avec l’appui de son « parrain ». On comprend que Dominique Voynet ait décidé de fuir.
Si la campagne entre Ibrahim Dufriche-Soilihi et Razzy Hammadi, qui a aussi pris la présidence du groupe d’amitié France-Mali de l’Assemblée nationale, continue sur ce ton, la France n’aura bientôt plus d’autre choix que d’en appeler à la force d’interposition de l’ONU…
Antoine Vouillazère
