Aux yeux de certains, il apparait désué d'occuper ses loisirs à rechercher de l'or natif sur le terrain ... C'est une erreur ... Si le métal précieux n'existe pas à l'échelon industriel, sa recherche peut procurer des revenus non négligeables aux particuliers ... Surtout dans la Cèze, rivière reconnue par les géologues comme étant la plus aurifère de France !...
Pour vous, nous avons sélectionné quelques renseignements ...
GEOGRAPHIE
Situé au nord du département du Gard, et pour une faible partie sur les départements de la Lozère et de l'Ardèche, le bassin versant de la Cèze occupe une superficie totale de 1 359 km2 sur 99 communes dont 85 dans le Gard. La Cèze est une rivière qui prend sa source dans les Cévennes à 793 m d'altitude, et qui va se jeter dans le Rhône à une altitude de 27 m, après un parcours de plus de 120 km.
GEOLOGIE
La partie orientale des Cévennes constitue un ensemble géostructural où de nombreuses minéralisations aurifères sont connues à travers les alluvions actuelles et anciennes, certains horizons du conglomérat stéphanien et quelques filons polymétalliques du socle. Cette étude menée dans 3 environnements géologiques différents met en évidence des affinités paragénétiques et géochimiques entre ces diverses minéralisations et permet de tracer le cheminenent de l'or.
PLUVIOMETRIE
Postes pluviométriques et précipitations relevées sur le bassin de la Cèze (cumul en mm)
L'HISTOIRE LOCALE
... " Les rivières cévenoles, peu considérables dans les temps ordinaires, grossissent par les pluies ou la fonte des neiges, sortent de leur lit et inondent toutes les terres situées sur les bords. C'est à la suite de ces inondations, et après que les rivières ont repris leurs cours naturel, qu'on trouve de l'or mêlé dans les sables, surtout où elles forment un coude" .
Déjà, aux temps romains, Pline l'Ancien (23-79 après J.C.) citait les Cévennes dans un ouvrage : "Gallia Aurifera" -la Gaule aurifère- César et Suétone ont également mentionné cette richesse. On retrouve, plus tard, différents documents nous rappelant que l'on cherchait l'or dans les sables des rivières cévenoles.
Au 18ème siècle, l'abbé Gua de Malves, membre de l'Académie des Sciences, dressa une "carte des contrées aurifères des Cévennes" y compris des ruisseaux des environs de Pigère, Malbosc et Brahic. M. de Gensanne fit également un relevé pour l'administration des États de Languedoc. Il précisa que l'on trouvait des terres aurifères le long de la Cèze, comme depuis Saint-Ambroix jusqu'au dessus de Malbosc dans la petite rivière de Gagnière.
Dans un precedent article nous avons informé nos lecteurs que nous avions retrouvé cette carte... En piteux état ... Mais bon !...