En cette année 2014 soit 75 ans aprés le début de la Seconde Guerre mondiale, nous publions la liste des prisonniers de guerre (années 1940 et 1941) originaires d'ARLES.
Il ressort de cette étude que durant la majeure partie de l'année 1940, il semble que les soldats arlésiens faits prisonniers resteront dans des camps de France, (on en connait "officiellement" un certain nombre, mais pas tous, loin de là)... Ce n'est qu'à partir de la fin de 1940, que nos militaires seront dirigés vers l'Allemagne et la Pologne....
Combien sont revenus et dans quels états ?... Seule une étude au cas par cas permettrait de répondre à cette question ...
L'Histoire
Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. 520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Sur la Somme, le front vole en éclats, la route de Paris est ouverte et les Allemands franchissent le fleuve le 8 juin. Le lendemain, ils atteignent la Seine et Compiègne. Dès le lundi 10 juin, ils attaquent sur l'Aisne et enfoncent la dernière ligne de défense.
Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin.
La France est envahie. C’est l’exode vers le sud.
Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner. Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement.
Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées. Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon...
Le maréchal Pétain obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie.
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice.
Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone sud dite "libre" où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.
Remettons toutefois, les pendules à l'heure, il n'est jamais trop tard pour bien faire et pour l'Histoire, il le faut ... Au début de l'occupation de la zone libre, le nombre de Résistants d'origine purement arlésienne, fut presque anecdotique, pour ne pas dire inexistant.
Les rares opposants actifs à l'occupant étaient espagnols ou italiens issus de tendance politique républicaine, anarchiste ou communiste (M.O.I). Leur sort fut tragique (Delfo NOVI par exemple)...
N'oublions surtout pas que la ville d'Arles sous l'impulsion du collaborateur et mistralien BARONCELLI dit "lou Marquès", était surnomée "le Petit Royaume du Maréchal"; n'oublions pas non plus qu'à la Libération, il y avait plus de 2500 personnes gardées à vue, (car accusées d'intelligence avec l'ennemi) à la caserne Calvin (témoignage d'un ancien FFI arlésien)...
Pendant ce temps, de trés nombreux soldats arlésiens étaient faits prisonniers par l'occupant. Le fait est, que d'eux on en parle peu ou pas du tout ...
Une des causes de ce silence ? Les prisonniers furent rapatriés en France à l'été 1945. L'ambiance n'était pas joyeuse. Beaucoup sont revenus dans l'indifférence et dans le mépris. Certains prisonniers furent accusés de s’être laissé capturer plutôt que de mourir pour leur pays !.....
Le site CAMARGUE - INSOLITE souhaite rectifier le tir et publie la liste de ces militaires prisonniers de guerre originaires d'ARLES ou du Pays d'ARLES, ainsi que leur régiment, grade et lieu d'internement. Mais bien qu'issu de listes fournies par l'autorité militaire allemande, ( Listes officielles des prisonniers français, Centre National d'Information sur les prisonniers de guerre, 60 rue des Francs-Bourgeois, Paris 3èmme) ce récapitulatif est peut - être incomplet. Aux familles de nous signaler les oublis éventuels.
Les militaires arlésiens ont été suivant leur grade et l'époque envoyés dans des camps appelés oflag, stalag et frontstalag.
Oflag ou Offizier-Lager : en Allemagne, nom donné aux camps de prisonniers destinés aux officiers durant la Seconde Guerre mondiale.
Stalag est l'abréviation de Kriegsgefangenen-Mannschaftsstammlager : camp de prisonniers de guerre pour les hommes de troupe. Le Stalag mêlait hommes du rang et sous-officiers, ces derniers n'étant pas, dans les conventions internationales, tenus au travail obligatoire.
Les officiers étaient quant à eux, réunis dans un Oflag.
Les Frontaslags: L'Allemagne nazie renvoyait les prisonniers de guerre noirs et maghrébins de l'Armée française dans la zone occupée française, le plus rapidement possible par peur de maladies tropicales ou d'atteinte à la « pureté du sang aryen ».
Ils étaient dispersés en France dans les 57 Frontstalags . Les soldats noirs détenus au 31 décembre 1943 seront encore 10 475. Certains d'entre eux parviendront à s'évader, ou seront libérés par les Forces françaises de l'intérieur (FFI) qu'ils rejoignirent souvent.
Les Dulag ou Durchgangslager : les camps de transit, sur lesquels peu de renseignements ont été collectés...
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Districts militaires allemands
Un "exemple" de camp en France ...
Les témoignages sont trés rares ... Et pour cause, ces internements souvent massifs (plusieurs milliers de personnes, n'ont pas pu se faire sans une certaine forme de complicité et/ou de passivité, des autorités et de la population... Dans ces camps français où les conditions de vie furent aussi horribles qu'en Allemagne, on va retrouver bien sûr les militaires, mais aussi les citoyens civils français juifs, les Francs-maçons et les communistes, tous considérés comme "indésirables", au même titre que les Tsiganes ou les populations originaires des colonies... Ce fut le cas à BESANCON...
Les conditions de détention à Besançon sont épouvantables. Nourriture très insuffisante et avariée, couches de paille à même le sol, aucune commodité concernant l’hygiène la plus élémentaire. Le surpeuplement, la promiscuité, le froid et la saleté favorisent le développement de la vermine, et aussi l’apparition et la diffusion de maladies.
Chaque jour qui passe, l’on déplore le décès de nombreux détenus âgés ou fragiles.
Les Allemands, pressés par le CICR, mais surtout par Winston Churchill cherchent une alternative médicalisée, au camp de Besançon et envoient les prisonniers au camp de Vittel en avril 1941.
Arlésien : VALLAT Marcel (25/01/1941).
Camps allemands où des Arlésiens furent incarcérés
Ces camps (stalags) étaient essentiellement situés en POLOGNE. Nous en avons retrouvé quelque uns, les autres sont déjà tombés dans l'oubli... Quelques exemples des conditions de vie :
Le Stalag de SARAN
Durant la Seconde Guerre Mondiale, les Nazis ont construit une série de camps de prisonniers de guerre à Sagan et ses alentours, dont le Stalag VIIIC avec ses antennes : le Dulag de Kunau (Konin Zaganski) et le Stalag VIIIE (308) à Neuhammer (Swietoszów). Ces camps étaient régis par le 8 ième District Militaire de la Wehrmacht, situé à Wroclaw. Le Stalag VIIIC était l'un de ces endroits où les principes de base de la barbarie ont été impitoyablement mis en oeuvre, entre 1939 à 1945, au mépris des Conventions Internationales.
Ce camp a été construit de septembre à octobre 1939. Il s'étendait sur une superficie de 480 000 mètres carrés, au sud de la ville, sur la route de Halbau (Ilowa Zaganska). Au commencement, plusieurs milliers de soldats polonais, ayant pris part aux combats de septembre, y furent détenus. En 1940, leur statut de prisonnier de guerre retiré, ils furent emmenés en Allemagne, contraints aux plus durs travaux.
Dès lors, le camp se remplit des prisonniers français, ils étaient 45 000 en 1941. Ensuite, des prisonniers de toutes nationalités les rejoignirent : Belges, Britanniques, Yougoslaves, Italiens, Américains, Tchèques, Grecs, Hollandais, Canadiens et plus tard les Russes. Parmi les prisonniers français, nombreux venaient également des colonnies : Algériens, Marocains et Sénégalais.
Le Dulag de Kunau (Konin Zaganski) était plutôt un camp transitoire pour les anciens prisonniers polonais; il pouvait contenir jusqu'à 6000 détenus. Aux premières défaites, la Wehrmacht commençat à baffouer leurs droits de prisonniers de guerre. Ceux-ci souffrèrent du terrible hiver 1939/1940 sous leurs misérables tentes. Au début de l'été 1940, le camp fut détruit, et ceux qui survécurent furent replacés soit dans le Stalag VIIIA à Zgorzelec soit dans le Stalag VIIIC de Sagan, et furent contraints de travailler dans les fermes. Les tombes de ceux qui moururent au Stalag VIIIC sont situées au cimetière de la ville, à 1 km au sud-est du Musée.
Ainsi, le Stalag VIIIC et ses antennes pouvaient contenir jusqu'à 300 000 personnes par jour. Les conditions de vie étaient épouvantables et inhumaines : Privations, Famines, Epidémies, Mauvais Traitements,... L'Humanité y a payé un lourd tribu!
En février 1945, l'avancée de l'Armée Rouge poussa les Nazis à évacuer les prisonniers vers l'ouest. De nombreux documents et preuves furent brûlées et détruites, les lieux d'éxécution complètement camouflés. Ceux qui ont ordonné cette extermination de masse dans le Stalag VIIIC et ses antennes, entre 1942 et 1945, ne furent jamais jugés et punis. A l'aube de la Victoire, l'Armée Rouge utilisa les infrastuctures restantes du Stalag VIIIC pour y détenir non seulement des prisonniers allemands, mais également des soldats polonnais, revenus d'Allemagne, dont une partie fut envoyée dans des camps en Union Soviétique."
Arlésiens : COUDERT Ernest (25/01/1941). DAGAND Henri (25/01/1941).
Le Stalag d'Hohenstein (Olsztynek)
Début 1939 les allemands ont commencé la construction d'un camp de prisonniers près d' Olsztynek , lequel devait être destiné aux prisonniers de guerre . Les premiers prisonniers polonais y sont arrivés début septembre 1939.
L'afflux massif de prisonniers français au Stalag d'Hohenstein a commencé en mai 1940 et a duré de façon ininterrompue toute cette année-là. A côté des polonais et plus tard des russes , les français constituaient le groupe le plus important en nombre à Olsztynek. Le camp a ensuite été agrandi.
Il y avait environ cent baraquements dans le camp .Il est en principe resté dans cet état jusqu'à la fin de la guerre.
Les prisonniers soviétiques et français installés à l'intérieur du camp en 1941 ont ensuite été placés dans des baraquements hors du camp.
Parmi ces derniers il y avait aussi un groupe d'africains et d'arabes recrutés dans les colonies françaises. Ils étaient logés à part et supportaient mal le froid régnant. D'après les témoignages de certains prisonniers , une nuit ils auraient disparu .On suppose qu'ils ont été assassinés par les Nazis.
Les prisonniers dans le Stalag habitaient dans des baraquements d'environ 500-700 personnes, dormaient sur la paille sans draps ni oreillers. Les vivres se composaient d'un litre de soupe par jour, quelques pommes de terre non épluchées, et d'une miche de pain partagée entre cinq et huit personnes .A cela s'ajoutait vingt grammes de margarine ou de marmelade par personne.
La distribution des repas s'accompagnait habituellement de mauvais traitements aux prisonniers .
Le camp était entouré par des fils de fer barbelés. S'approcher des clôtures était passible de la peine de mort.Presque tous les jours des prisonniers étaient assassinés pour s'en être approché. Il est aussi arrivé qu'on leur tire dessus pour insubordination ou transgression des ordres.
Vers la fin 1941 les russes ont commencé à affluer. Par centaines , par milliers ils ont rempli tout le camp. Ils étaient en piteux état , vraisemblablement contraints à la marche forcée. Le nombre de décès parmi eux était énorme. A une certaine époque il en mourait plus d'une centaine par jour à cause du froid. Il a fallu creuser des fosses communes dans la terre gelée . Le cimetière se trouvait à une distance d'environ deux kilomètres du camp, sur la route d'Osterode. Afin de pouvoir les enterrer, on creusait les fosses à l'aide d'explosifs.
Certains prisonniers travaillaient en dehors du camp chez des agriculteurs de la région , ils accomplissaient aussi des travaux dans le camp. Ces travaux consistaient à creuser toutes sortes de fosses, construire des baraquements ainsi que des activités de rangements. Les prisonniers travaillaient seuls ou par groupe de dix chez des agriculteurs , et par plusieurs centaines dans l'industrie ou le bâtiment. Il y en eut entre autres dans des ateliers de menuiseries à Morag . De nombreux groupes -700 personnes- furent aussi employés à des travaux de transport et de rangement à Olsztyn.
Nombreux arlésiens: Voir notre liste.
ATTENTION, les dates correspondent à la publication des listes par l'autorité allemande et non aux dates d'arrestations.
Au 17/08/1940 :
- ARSAC Henri, né le 25/04/1913 à ARLES, 1ere classe, 12 ème BC.
- BARDY Marcel, né le 12/07/1897 à ARLES, sergent, 75ème CF.
- BON Louis, né le 17/06/1915 à ARLES, 2ème classe, 285ème RAA.
- GRIFFO René, né le 28/09/1915 à ARLES, 2ème classe, RICM.
Au 20/08/1940 :
- BACHINI Bruno, né le 01/08/1901 à ARLES, 2ème classe au 7ème Génie.
- TRESCENTS Henri, né le 12/11/1918 à ARLES, 2ème classe au 173ème RIA.
Au 22/08/1940 :
- BAYLE Yvon, né le 05/09/1914 à ARLES, 2ème classe au 112ème RIA.
- KIMMERLING Paul né le 21/02/1919 à ARLES, capitaine interné au camp de NANCY.
- SAMBAIN Martin né le 06/05/1908, capitaine au 34ème DIC.
Au 27/08/1940 :
- SEIGNOURET Emile né le 28/12/1914 à ARLES, 1ère classe au 141ème RIA.
Au 29/08/1940 :
- BEGUIN Louis, né à ARLES le 29/07/1919, 2ème classe au 92ème RI.
- FRECHON Antonin, né à ARLES le 03/05/1901, 2ème classe au 15ème T.
Au 31/08/1940:
- BALBO Léon, né le 19/10/1918 à ARLES, 2ème classe au 141ème RI.
- CHABAUD Jean, né le 16/11/1909 à ARLES, sergent - chef au 65ème RCI.
- MESTRE Roger, né le 08/05/1912 à ARLES, 2ème classe au 14ème BOA.
Au 04/09/1940 :
- GRAS Urbain, né le 28/06/1905 à ARLES, 2ème classe au 194ème RALT.
- RICAUD Sylvain, né le 09/06/1914 à ARLES, 2ème classe au 194ème RALT.
Au 05/09/1940 :
- DELEUZE René, né le 09/02/1902 à ARLES, 2ème classe, 294ème RALT (artillerie lourde tractée).
- SAUVAN Louis, né le 28/06/1901 à ARLES, 2ème classe, 294ème RALT (artillerie lourde tractée)
Au 07/09/1940 :
- BOULBET Albin, né à ARLES le 06/01/1902, 2ème classe au 194ème RALT.
- BOUYER Eugène, né à ARLES le 23/04/1913, 2ème classe au 7ème Génie.
- COUDIERE François, né à ARLES le 14/10/1903, 1ère classe au 194ème RALT.
- GINET Marius, né à ARLES le 28/09/1902, 2ème classe au 194ème RALT.
- GOUMARE Joseph, né à ARLES le 6/02/1901, 2ème classe au 194ème RALT.
Au 10/09/1940 :
- MOURARET Eugène, né à ARLES le 27/03/1911, 2ème classe au 55ème RA.
- RODIER Louis, né à ARLES le 9/04/1919, 2ème classe au Air 13/133.
Au 12/09/1940 :
- LAMAT Lucien né à ARLES le 11/12/1913, 2ème classe au 9ème RI.
- PEYROT Roger, né à ARLES le 4/03/1906, 2ème classe au 192ème RALT.
Au 14/09/1940 :
- GIRAUD Ferdinand, né à ARLES le 24/08/1910, 2ème classe au 59ème RI.
- PELISSIER Pierre, né à ARLES le 11/10/1912, 1ère classe au 64ème BCA.
Au 17/09/1940 :
- FRANCHI Michel, né à ARLES le 28/05/1900, sergent chef au 208ème RRP.
- SAN MARTINO Honoré, né à ARLES le 7/04/1901, 2ème classe au 194ème RA.
Au 19/09/1940 :
- AUBOIRON René, né à ARLES le 8/08/1910, 2ème classe au 29ème RI.
- CANIN Noël, né à ARLES le 11/10/1911, 2ème classe au 15ème Génie.
- GONTIER Marcel, né le 20/02/1899, caporal, Marine.
- MERLE René, né à ARLES le 15/10/1905, 2ème classe au 15ème Génie.
Au 20/09/1940 :
- BEDOT Jean, né à ARLES le 30/04/1912, 1ère classe au RICM.
- ROMAN Pierre, né à ARLES le 11/04/1919, 2ème classe au 287ème BIG.
Au 23/09/1940 :
- AGRAPART Auguste, né à ARLES le 18/02/1913, caporal au 15ème Génie.
- SAFFIN Jacques, né à ARLES le 03/09/1916, 2ème classe au 18ème BCA.
Au 30/09/1940 :
- BOU Joseph, né à ARLES le 13/02/1915, MdL au 36ème RA.
- SABLIER Julien, né à ARLES le 18/01/1910, 2ème classe au 15ème TH.
Au 1/10/1940 :
- MASSELOT Henri, né à ARLES le 20/12/1917, 2ème classe.
- PASCAL Joseph né à ARLES le 20/03/1899, Brigadier.
Au 03/10/1940 :
- LOMBARD Louis, né à ARLES le 08/11/1913, 2ème classe au 49ème BCA.
- ZAPATA José, né à ARLES le 13/03/1916, 2ème classe au 214ème RI.
Au 07/10/1940 :
- FERRY Valentin, né à ARLES le 17/10/1903, 2ème classe au 131ème RR, camp 101 (CAMBRAIS-MORENCHIES).
Au 09/10/1940 :
- GERENTON Paul, né à ARLES le 29/05/1919, 2ème classe, 105ème RI, camp 162 (DOMMARTIN-lés-TOUL)).
- IMBERT Pierre, né à ARLES le 03/11/1911, 2ème classe au 15ème RDP, camp 102 (?).
Au 10/10/1940 :
- BERTRAND Clément, né à ARLES le 08/11/1914, 2ème classe au 141ème RIA, camp 101 (CAMBRAIS- MORENCHIES).
- PICARD Jean, né à ARLES le 24/07/1912, caporal au 7ème Génie, camp 192 (La Fère, aisne).
- ROUSSET Denis, né à ARLES le 24/02/1912, 2ème classe au RICM, camp 101 (CAMBRAIS-MORENCHIES).
Au 15/10/1940 :
- ARSAC Jacques, né le 20/09/1908 à ARLES, sergent au RICM, camp n°200 à VERNEUIL ( Eure).
- DIZAUX Joseph, né le 24/07/1914 à ARLES, 2ème classe au 95ème GRDI, camp 201 (ALENCON).
- MASONI Louis, né le 05/06/1912 à ARLES, 1ère classe au RICM, camp 101(CAMBRAIS-MORENCHIES).
Au 11/10/1940 :
- GARDANNE Marins, né à ARLES le 15/08/1906, 2ème classe au 81ème RANA, camp 100 (HAZEBROUCK).
Au 17/10/1940 :
- CALAIS André, né à ARLES le 16/07/1907, sergent au 42ème RIC, camp 124 (TROYES).
- CRESTIN Emile, né à ARLES le 30/06/1915, MdL au DA/5, camp 124 (TROYES).
- MORBELLI Lucien, né à ARLES le 27/05/1919, 2ème classe au 98ème RI, camp 241 (SAINT-MIHIEL).
Au 23/10/1940 :
- CROUZET Louis, né à ARLES le 11/02/1914, 2ème classe au 22ème BCA, camp 170 (La Fère).
Au 05/11/1940 :
- BEZERT Mathieu, né à ARLES le 16/10/1913, 2ème classe au 22ème BCA, camp 124 (JOIGNY).
- NAY Marcel, né à ARLES le 09/09/1916, 2ème classe au 10ème BCC, camp 192 (La Fère).
- PICARD Jean, né à ARLES le 24/07/1912, caporal au 7ème Génie, camp 192 (La Fère).
Au 14/11/1940 :
- CHABERT Jean, né à ARLES le 24/11/1912, 2ème classe au 15ème Génie, camp ST VII A (MOOSBURG).
- COSTE Etienne, né à ARLES le 24/03/1907, 2ème classe au DI 83, camp 194 (CHALON-sur-MARNE).
Au 16/11/1940 :
- ROUGON Barthélémy, né à ARLES le 07/07/1911, 2ème classe au 112ème RIA, camp ST VII A (MOOSBURG).
Au 20/11/1940 :
- FONTAINE Gaston né le 18/10/1907 à ARLES, 2ème classe, 2ème régiment de transmissions, interné en France.
- MAZEL Marius, né le 05/11/1903 à ARLES, brigadier, 242ème RACL, camp ST XI A (région de Magdeburg, Saxe-Anhalt, ALTENGRABOW).
- TRUCHET Théodore, né le 06/03/1916 à ARLES, caporal au 23ème BCA, ST XI A, (région de Magdeburg, Saxe-Anhalt, ALTENGRABOW).
Au 22/11/1940 :
- ALLIEN Marius né le 23/03/1918 à ARLES, sergent-chef au 28ème BCA, camp ST XI A (ALTENGRABOW). Puis le 13/02/1941 au ST XI B (FALLINGHOSTEL).
Au 25/11/1940 :
- FAYE Joseph, né à ARLES le 25/09/1904, sergent auème G, camp ST XI A (ALTENGRABOW).
Au 29/11/1940 :
- FOURNIER Louis, né à ARLES le 20/11/1912, 2ème classe au 42ème RAC, camp ST XI A (ALTENGRABOW).
Au 30/11/1940 :
- BARRY Georges, né le 09/05/1908 à ARLES, 2ème classe au 174ème RALAP, camp ST VII A (MOOSBURG).
- SIMIAN Augustin, né à ARLES le 23/08/1913, 2ème classe au 60ème BCA, camp ST IX A (ZIEGENHAIN).
Au 02/12/1940 :
- GREGOIRE Marius, né à ARLES le 13/10/1909, 2ème classe au 15ème Génie, camp ST IV A (HOHENSTEIN).
- MAYARD Edouard, né à ARLES le 28/10/1905, 2ème classe au 174ème RAI, camp ST VII A (MOOSBURG).
Au 04/12/1940 :
- BERRIER Roger, né à ARLES le 17/10/1914, 2ème classe au 15ème BCA, camp 191 (?).
Au 07/12/1940 :
- BILLOT Jean, né à ARLES le 14/09/1897, lieutenant au 60ème RAME, camp OF VI C (OSNABRÜCK).
- CREMIERS (de) Charles - Henri, né à ARLES le 6/10/1913, sergent-chef au 81ème RIA, camp 102 (France).
- GUY René, né à ARLES le 19/04/1916, sergent au 22ème BCA, camp 172 (France).
- MEILHAC Roger, né à ARLES le 10/11/1919, mécanicien, camp 183 (France).
- PECOUT Paul né à ARLES le 28/12/1899, sergent au 7ème AK, camp OF VI A (SOEST).
Au 09/12/1940 :
- PONSDESERRE Julien, né à ARLES le 08/11/1909, 2ème classe au 55ème RIA. camp ST V B (VILLINGEN).
- ROCHE Etienne, né à ARLES le 04/07/1913, 1ère classe au 22ème BCA, camp 172 (?).
Au 12/12/1940 :
- VINCENT Henri, né à ARLES le 19/01/1913, 2ème classe au 27ème RTA, camp ST III B (Fürstenberg sur Oder).
Au 14/12/1940 :
- LAFOREST Albert, né à ARLES le 08/02/1919, 2ème classe au 143 RI, camp 203 (?).
Au 16/12/1940 :
- COUDERT François né à ARLES le 28/05/1906, Brigadier au 22ème RAC, interné au camp 134 (?).
- FRAIZE Jean, né à ARLES le 22/06/1902, 2ème classe au 22ème RIC, camp ST VI A (HEMER).
- ROUSTANT Camille né à ARLES le 12/07/1906, maréchal des Logis au 17ème de Transmission, camp ST VIII A (KREUZBERG).
Au 18/12/1940 :
- MANFREDI Charles, né le 27/02/1917 à ARLES, 2ème classe au 406ème DCA, camp ST VI A (HEMER).
Au 20/12/1940 :
- BONNEFILS Emile né à ARLES le 27/06/1900, sergent au 42ème RAC, camp ST IX C à BAD SULZA.
- ROMAN Louis, né à ARLES le 02/10/1917, 2ème classe au 7ème Génie, interné en France au camp d'AMIENS.
Au 22/12/1940 :
- CLOP Maurice, né à ARLES le 25/11/1912, 2ème classe au 55ème RIA, camp 190 (CHARLEVILLE).
Au 28/12/1940 :
- DAVID Paul, né à ARLES le 22/09/1900, 2ème classe au 141ème RI, camp ST XII A (LIMBURG AN DER LAHN).
- FANTON Marius, né à ARLES le 21/10/1909, 1ère classe au 15ème Génie, camp ST XII A (LIMBURG AN DER LAHN).
Au 04/01/1941 :
- ABRIAL Maurice, né à ARLES 29/11/1918, 2ème classe au 173ème RI, camp 172 (?).
- BATAILLE Pierre, né à ARLES le 02/12/1911, 2ème classe au 7ème RC, camp ST XVII B.
- BOURILLON Louis, né à ARLES le 13/04/1916, sergent au 25ème BCA, camp ST IIB (HAMMERSTEIN).
- GAUTIER Jean, né à ARLES le 28/02/1913, 2ème classe au 22ème GRDI, camp ST IIB (HAMMERSTEIN).
- MISTRAL Paul, né à ARLES le 05/10/1911, 2ème classe au 9ème Sp, camp ST XVII B.
- RICHARD Henri, né à ARLES le 07/08/1917, 2ème classe au 27ème RTA, camp ST IIIB.
- WILLOT Louis, né à ARLES le 26/03/1915, 2ème classe au 100ème RI, camp IX A (ZIEGENHAIN).
Au 08/01/1941 :
- ARCAIS René, né à ARLES le 21/03/1912, caporal au 64ème BCA, camp 172 (DOULLENS).
- GAUTIER Marcel, né à ARLES le 23/07/1918, 2ème classe au 15ème RIA, camp 172 (DOULLENS).
- TRONCHET René, né à ARLES le 20/05/1910, 2ème classe au 306ème RI, camp XVII B (KREMS-GNEIXENDORF).
Au 11/01/1941 :
- CORNILLE Eugène, né à ARLES le 24/06/1910, 2ème classe au 9ème RTA, camp ST XX A (THORN-Pologne).
- ERISSON Elie, né à ARLES le 20/02/1903, 2ème classe au 23ème BCA, camp ST XVII A (EDELBACH).
- LAFARRE Marius, né à ARLES le 19/05/1902, 2ème classe, camp ST IX C (BAD-SULZA).
Au 13/01/1941 :
- BERTET, né à ARLES le 14/09/1912, 2ème classe au 24ème BCA, camp ST VI G (BONN-DUISDORF).
- TEISSIER André, né à ARLES le 15/06/1914, 2ème classe au 15ème TA, camp ST XVII A (KAISERSTEINBRUCH).
Au 16/01/1941 :
- GIRARD Alfred, né à ARLES le 05/09/1918, 2ème classe au 95ème RT, camp ST VI G (BONN-DUISDORF).
- HUSTACHE Alphonse, né à ARLES le 20/10/1912, 2ème classe au 108ème RIA, camp 191 (?).
- LOMBART Elie, né à ARLES le 08/10/1906, 2ème classe au 2ème Génie, camp 191 (?).
Au 18/01/1941 :
- MARTINET Joseph, né à ARLES le 15/05/1911, caporal-chef au 174ème RA, camp ST VI F (BOCHOLT).
Au 20/01/1941 :
- BLANC Joseph, né à ARLES le 17/04/1902, sergent au 7ème P, camp ST VIII A (KREUZBERG-OPPELN).
- CALLAVOLI César, né à ARLES le 11/11/1904, 2ème classe au 7ème Génie, camp ST VI H (ARNOLDSWEILER-DÜREN).
- CLAMOUR Joseph, né à ARLES le 11/05/1905, 2ème classe au 22ème RIC, camp ST VI H (ARNOLDSWEILER-DÜREN).
- GAYRAUD Eugène, né à ARLES le 04/02/1918, 2ème classe au 3ème RIA, camp ST IX A (ZIEGENHAIN).
- PINOS Georges, né à ARLES le 01/06/1913, 2ème classe au 256ème RA, camp ST VI H (ARNOLDSWEILER-DÜREN).
Au 24/01/1941 :
- COSTE Augustin, né à ARLES le 16/03/1903, 2ème classe au 484ème RP, camp ST XVII B (KREMS-GNEIXENDORF).
- PRIVAT Jean, né à ARLES le 31/05/1906, 2ème classe au 22ème RAC, camp 202 (CHARTRES).
Au 25/01/1941 :
- BAYT Régis, né à ARLES le 25/04/1916, 2ème classe au 3ème RIA, camp ST IX A (ZIEGENHAIN).
- COUDERT Ernest, né à ARLES le 05/03/1905, 2ème classe au 22ème RAC, camp ST VIII C (SAGAN).
- DAGAND Henri, né à ARLES le 26/08/1915, brigadier au 27ème RTA, camp ST VIII C (SAGAN).
- GAZANHES André, né à ARLES le 27/05/1914, 2ème classe au 3ème RIA, camp ST IX A (ZIEGENHEIM).
- MOINE Charles, né à ARLES le 18/05/1903, 1ère classe au 485ème RPC, camp ST IV B (MÜHLBERG).
- SIMON Léon, né à ARLES le 25/08/1905, 2ème classe au 123ème RALC, camp ST IV B (KOENIGSTEIN).
- VALLAT Marcel, né à ARLES le 28/05/1911, brigadier-chef, camp 142 (BESANCON).
Au 29/01/1941 :
- BEASSE Jean, né à ARLES le 17/03/1919, sergent au 70ème RIF, camp ST XVII B (KREMS-GNEIXENDORF).
- GAUZARGUES Marius, né à ARLES le 25/03/1918, 2ème classe au 81ème RI, camp ST VI C (BATHORN-EMSLAND).
- GIRARD Jean-Marie, né à ARLES le 28/11/1909, 2ème classe au 42ème RACI, camp ST IX A (ZIEGENHEIM).
- GUEY Marcel, né à ARLES le 26/02/1906, 2ème classe au 22ème TR, camp ST IV B (MÜHLBERG-ELBE).
- MAUREAU Antonin, né à ARLES le 20/03/1906, 2ème classe au 22ème RAC, camp ST II A (NEUBRANDENBOURG).
Au 31/01/1941 :
- DEL CORSO Isello, né à ARLES le 25/04/1914, 2ème classe au 14ème Zouaves, camp ST II A (NEUBRANDENBOURG).
- GUTSOFFTE Etienne, né à ARLES le 06/08/1905, 2ème classe au 53ème RIC, camp ST VI G (BONN-DUISDORF).
Au 03/02/1941 :
- CHARRUT Charles, né à ARLES le 12/08/1912, 2ème classe au 10ème RA, camp VI D (DORTMUND).
- MALOT Victor, né à ARLES le 10/08/1906, 2ème classe au 341ème RI, camp ST VI C (BATHORN-EMSLAND).
Au 06/02/1941 :
- DALMASSO Antonin, né à ARLES le 13/12/1889, lieutenant ,SNCF, OFLAG XVIII C (SPITTAL AN DER DRAU).
- GILLES Donnat, né à ARLES le 23/02/1916, 1ère classe au 20ème BCA, camp ST VI C (BATHORN-EMSLAND).
Au 10/02/1941 :
- CHEYLAN Raphaël, né à ARLES le 20/11/1906, 1ère classe au 12ème RTS, camp ST XII A (LIMBURG AN DER LAHN).
- RAGOUST Henri, né à ARLES le 12/09/1910, 2ème classe au 14ème Zouave, camp ST X B ( SANDBOSTEL).
- ROUDIER Joseph, né à ARLES le 29/04/1910, 2ème classe au 34ème RI, camp ST X B (SANDBOSTEL).
Au 13/02/1941 :
- ARMAND Laurent, né à ARLES le 17/02/1910, 2ème classe au 60ème BCA, camp ST XI B (BAD-FALLINGBOSTEL).
- CARTIER Henri, né le 26/08/1913, 1ère classe au 23ème BCA, camp ST XI B ( BAD - FALLINGBOSTEL).
- FELIX Marius, né à ARLES le 30/11/1912, 1ère classe au 60ème BCA, camp ST XI B (BAD - FALLINGBOSTEL).
- GUIGUE Pierre, né à ARLES le 27/09/1913, 1ère classe au 60ème BCA, camp ST XI B (BAD - FALLINGBOSTEL).
- HOUTTE Eugène, né à ARLES le 29/05/1912, caporal, camp ST XI B ( BAD - FALLINGBSTEL).
Au 22/02/1941 :
- COLOMBI Jean, né à ARLES le 6/12/1917, 2ème classe, camp ST II D (Stargard in Pommern).
- TURO Georges, né à ARLES le 11/02/1909, 2ème classe au 13ème Zouave, camp ST II D (Stargard in Pommern).
Au 25/02/1941 :
- HABERT Eugène, né à ARLES le 24/05/1909, caporal au 242ème RI, camp ST VII B (MEMMINGEN).
- SAVOIE Henri, né à ARLES le 1/11/1907, 2ème classe au 289ème RA, camp ST I A (STABLACK).
Au 28/02/1941 :
- LOMBARDI Eugène, incorporé à ARLES (?), 2ème classe au 15ème Zouave, camp ST IV B (MÜHLBERG).
Au 03/03/1941 :
- HILAIRE Maurice, né à ARLES le 04/09/1913, 2ème classe au 6ème TA, camp ST VII B (MEMMINGEN).
- PUIG Abdon, né à ARLES le 10/04/1916, 2ème classe au 25ème BCA, camp ST VII B (MEMMINGEN).
Au 08/03/1941 :
- CODAGNON Charles, né à ARLES le 03/10/1912, 2ème classe au 99ème RTA, camp ST V B (VILLINGEN).
Au 11/03/1941 :
- AUDIBERT Henri, né à ARLES le 21/07/1910, 2ème classe au 42ème GR, camp ST IV B (MÜHLBERG).
- BONNET Alfred, né à ARLES le 23/12/1913, 2ème classe au 49ème RI, camp ST IV B (MÛHLBERG).
Au 14/03/1941 :
- AUPY Marins, né à ARLES le 12/02/1914, 2ème classe au 62ème DCA, camp ST IV B (MÜHLBERG).
- MANIFICAT Antoine, né à ARLES le 17/07/1911, 2ème classe au 22ème RAC, camp ST II A (NEUBRANDENBOURG).
- PEYSSELIER Marius, né à ARLES le 21/04/1909, 2ème classe au 64ème BCA, camp ST II A ( NEUBRANDENBOURG).
- TEISSEYRE Jean, né à ARLES le 15/06/1911, 2ème classe au 404ème DCA, camp ST II A (NEUBRANDEBOURG).
Au 17/03/1941 :
- ASTAUD Baptistin, né à ARLES le 14/02/1913, caporal au 7ème Génie, camp ST II B (HAMMERSTEIN - SCHLOCHAU).
- CURAN Laurent, né à ARLES le 17/11/1902, 2ème classe au 242ème RAI, camp ST XVII A (KAISERSTEINBRUCH).
- DURBESSON Jean, né à ARLES le 29/11/1909, 2ème classe au 341ème RI, camp ST VI D (DORTMUND).
Au 24/03/1941 :
- GUILLE Pierre, né à ARLES le 17/10/1915, 2ème classe au 24ème RI, camp VI D (DORTMUND)
- LAUTIER Marius, né à ARLES le 21/10/1906, 2ème classe conducteur auto, camp ST V C (WILDBERG).
Au 03/04/1941 :
- DEURRIEUX Laurent, né à ARLES le 22/05/1904, caporal-chef au 49ème BC, camp ST VI J (KREFELD).
- GIBERT Marcel, né à ARLES le 01/05/1910, 2ème classe au 5ème TR, camp ST VI J (KREFELD).
- MICHEU Fernand, né à ARLES le 19/06/1912, 2ème classe au 60ème PCA, camp ST XVII A (KAISERSTEINBRUCH).
- OLIVIER Dominique, né à ARLES le 15/08/1915, 2ème classe au 22éme BACAL, camp ST VI A (HËMER).
Au 06/04/1941 :
- PELISSIER Aimé, né à ARLES le 23/10/1911, sergent au 20ème CA, camp ST VI F ( BOCHOLT).
- ROUMESY Louis, né à ARLES le 05/05/1913, 1ère classe au 28ème RTT, camp ST VII A (MOOSBURG).
Au 08/04/1941 :
- CAMINADE Piere, né à ARLES le 28/05/1919, Brigadier au 8ème RA, camp ST VI H (ARNOLDSWEILER/DUEREN).
Au 09/04/1941 :
- DICHAMPS Jean, né à ARLES l/5/1916, 2ème classe au 40ème M, camp ST VI D (DORTMUND), Dortmund était la ville de l'Hôpital Aplerbeck, qui euthanasiait des personnes mentalement ou physiquement handicapées.
- MICHEL Jean, né le 19/01/1917, 2ème classe au 9ème RCA, camp ST VI B (NEU VERSEN).
Au 11/04/1941 :
- DURAN Paul, né à ARLES le 11/11/12, maréchal des logis au 6eme RA, camp ST VII A (MOOSBURG).
- GERTHAUX Alfred, né à ARLES le 27/07/1905, 2ème classe au 22ème RIC, camp ST VI G (BONN-DULSDORF).
- MEYFFRE Barthélémy, né à ARLES le 21/12/1909, 2éme classe au 112ème RIA, camp ST VII A (MOOSBURG).
- ROUBAUD Jean, né à ARLES le 17/12/1912, 1ère classe au 7ème Génie, camp ST VII A (MOOSBURG).
Au 19/04/1941 :
- AUDIBERT Jean, né à ARLES le 08/12/1913, 1ère classe au 9ème BCA, camp ST VII A (MOOSBURG).
- HILAIRE Maurice, né à ARLES le 04/09/1913, 2ème classe au 6ème T, camp ST VII A (MOOSBURG).
- MONZO Joseph, né à ARLES le 31/01/1918, 2ème classe au 56ème RAM, camp ST VII A ( MOOSBURG).
- PEYRAQUE Jacques, né à ARLES le 12/09/1906, 1ère classe au 5ème RAI, camp ST VII A (MOOSBURG).
Au 24/04/1941 :
- HABERT Eugène, né le 24/05/1909 à ARLES, capitaine au 242ème RI, camp ST VII A, MOOSBURG.
- PIOCHEGUT Roger, né à ARLES le 10/02/1918, capitaine au 27ème RA, camp ST IX A (ZIEGENHAIN).
Au 30/04/1941 :
- ARMAND Antoine né à ARLES le 23/06/1903; régiment : 23 RAC, 2ème classe, camp ST XIIIA (SULZBACH).
- BERNARD Jacques, né à ARLES le 23/10/1899; régiment : 2ème RA; 2ème classe, camp ST IXA (ZIEGENHAIN).
- DOSSETO André, né à ARLES le 09/08/1902, 2ème classe, 22ème RACL, camp ST XIIIA (SULZBACH).
- RIQUELME Firmin, né à ARLES le 04/08/1916, 2ème classe, 4ème RI, ST XIII A (SULZBACH).
Au 05/05/1941 :
- JOUVE Emile, né à ARLES le 22/04/1904, 2ème classe au 1er T, camp ST XIIIA (SULZBACH).
Au 08/05/1941 :
- ESPOULIER Claudius, né à ARLES le 07/03/1914, Brigadier au 94ème RAM, camp ST XIII A (SULZBACH).
- LAMBERT Henri, né à ARLES le 19/07/1914, 1ère classe au 95ème GRDI, camp ST XIII A ( SULZBACH).
- SOUSTELLE Henri, né à ARLES le 02/09/1911, 2ème classe au 10ème AG, camp ST XIIIA (SULZBACH).
- VALLINI Victor, né à ARLES le 20/07/1917, 2ème classe au 9ème GRCA, camp ST XIII A (SULZBACH).
Au 31/05/1941 :
- LANGLOIS Marius, né à ARLES le 23/04/1910, 2ème classe au 7ème RP, camp ST XVII A (KAISERSTEINBRUCH-ALLENTSTEIG ).
Au 10/06/1941 :
- GRAS Félicien, né à ARLES le 26/04/1912, lieutenant au 36ème RA, camp OF VI B (NEU-VERSEN).
- TIGON André, né à ARLES le 14/02/1912, mdl/chef au 405ème RA, camp ST XVII A (KAISERSTEINBRUCH- ALLENTSTEIG).
Au 15/06/1941 :
- BALENCA César, né à ARLES le 23/07/1908, lieutenant au 112ème RIA, camp OF IV D (ELSTERHORST).
Sur les 1 845 000 militaires français capturés en mai-juin 1940, 250 000 parvinrent à s'échapper avant d'arriver en Allemagne; 80 000 prisonniers réussirent à s'évader entre juin 1940 et novembre 1942.
Entre 1940 et 1941, 330 000 prisonniers français furent rapatriés en France, certains pour des raisons médicales. De 1940 à 1945, 51 000 prisonniers français trouvèrent la mort ou disparurent au cours de leur captivité.
- Services d'archives pour aller plus loin ...
- Le Bureau des archives des victimes des conflits contemporains à Caen qui conserve notamment :
- les dossiers individuels de prisonniers de guerre, déportés, travailleurs, internés dans les prisons françaises ou allemandes : constitués de tous les documents personnels amassés par le service dans l’immédiat après-guerre, ces dossiers concernent près de 2 millions de personnes. Ils sont répartis entre dossiers de prisonniers de guerre, dossiers de travailleurs et dossiers de déportés, internés ou fusillés. On y trouve différents types de documents, produits aussi bien par les autorités allemandes que par les services de l’État français ou par l’administration des Anciens combattants, qui recensent les différentes étapes de la captivité ou du séjour en Allemagne de chaque individu.
- le fichier national des prisonniers de guerre : constitué dès 1940, ce fichier a été alimenté au cours du conflit par les différents services de prisonniers de guerre, puis par le ministère des prisonniers, déportés et réfugiés et le ministère des anciens combattants et victimes de guerre, grâce aux informations recueillies lors des opérations de rapatriement.
- le fichier individuel original allemand (Personalkarten ou PK) : les fiches individuelles originales allemandes de prisonniers de guerre français ont été établies par le Service d’information de la Wehrmacht. Plusieurs types de fiches coexistent : les PK I procurent des informations sur l’état civil et l’immatriculation du prisonnier de guerre et, parfois, des données médicales ; les PK II précisent la situation des comptes personnels des prisonniers de guerre (sommes touchées et prélevées) ; les PK III signalent les différentes affectations des prisonniers dans les kommandos (ou antennes extérieures) dépendant des camps où ils se trouvaient, ainsi que les transferts entre camps.
- Le Service des Archives Médicales Hospitalières des Armées à Limoges pour les prisonniers passés par un hôpital militaire.
- Les Archives de la Croix Rouge à Genève.
- Documents d'archives en ligne :
- La Liste officielle des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande : nom, date et lieu de naissance, unité éditée par le Centre national d'information sur les prisonniers de guerre, 1940-1941.
- Les rapports d'inspection du CICR