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Channel: CAMARGUE INSOLITE
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EN PASSANT PAR LA TOURAINE , AVEC NOTRE SECU ...

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Mercredi 15 janvier 2014, émission sur RMC de J.J BOURDIN, interview de M.TOURAINE, Ministre de la santé à 08h35 :
Bla bla bla .....

Puis question de BOURDIN  " Le Président Algérien est à nouveau hospitalisé au Val de Grace ... Qui va payer ???
Touraine : .......... Silence ...
Bourdin : Pouvez-vous me dire combien l'état Algérien doit à la Sécu française pour les algériens se faisant soigner en France ???
Touraine : ... silence
Bourdin : Et bien, Mme la Ministre je vais vous le dire : l'algérie doit 6 milliards d'€ à notre pays, ( oui, 6 milliards), c'est bien de notre argent ???
Touraine ....... Silence, puis : oui on étudie cette question (il serait temps !!!)...

Facilement vérifiable, aller sur RMC, puis J.J. BOURDIN replay et l'on entend l'intégralité de l'interview ...
6 milliards que l'on n'ose réclamer, mais on racle partout pour x millions d'économie sur notre dos (100 millions par ci, 250 par là) dans notre poche.
 

BRAVO !

 

Et on vous parle pas de ceux qui viennent se faire soigner en France avec la carte de Sécu  de la soeur, du frère ou du cousin ...

 

 


TOUS ENSEMBLE, TOUS ENSEMBLE, ET HOP !... A LA LOURDE !...

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La FRANCE est dans un impasse qui jour aprés jour se referme derrière elle ! Nous l'avons tous compris : cette  situation n'est pas dûe à un problème d'opinions  politiques ... 

A Salins de Giraud, village de la commune d'Arles, composé depuis toujours d'immigrés de tous pays et qui de tous temps a vôté communiste,  le résultat des élections de ce 25 mai 2014,  est pour le moins parlant ...

 

SALIN DE GIRAUD
Inscrits: 1602
Votants: 626
Blancs: 18
Nuls: 2
Exprimés: 606
 

Candidats Voix %
MUSELIER Renaud 58 9.57%
SALVARESI Elisabeth 0 0.00%
ARNAUD Monique 1 0.17%
DAGRAIN Valerie 0 0.00%
RICERCHI Christophe 0 0.00%
SANSON Eric 0 0.00%
RIVASI Michele 31 5.12%
GUIGON Emmanuel 0 0.00%
ALFONSI Francois 2 0.33%
MICHEL Aurelien 0 0.00%
MIRA Valerie 9 1.49%
GOMEZ Chantal 16 2.64%
LE PEN Jean-Marie 227 37.46%
MURE-RAVAUD Jean-Marie 1 0.17%
VERGIAT Marie-christine 136 22.44%
MALEGARIE Alain 0 0.00%
ROMANI Daniel 4 0.66%
COUTELIS Jean-Baptiste 9 1.49%
GRASSI Sylvie 29 4.79%
MAYAUD Christophe 0 0.00%
LESCURE Bertrand 7 1.16%
RAMBAUD Gerbert 19 3.14%
PEILLON Vincent 57 9.41%

 

Ces Français qui ont rejeté ce 25 mai la classe politique des soit - disants BIENS PENSANTSleurs poches), ne sont donc pas des fachos ...

Ils ont redit tout simplement TOUS ENSEMBLE, TOUS ENSEMBLE ET HOP ... Ou si vous préférez :

 

"Maintenant STOP ! ... On va tous les lourder

Et advienne ce qu'il adviendra "!

 

D'où cette réaction à l'emporte pièces, voire épidermique de l'UMPS dés le soir même du 25 mai : "Oh putain, on les a trop pris pour des cons, on est allé trop loin" ... "Pour leur montrer qu'on veut pas aller pointer aux ASSEDIC, et pour leur faire oublier qu'on a voulu les entuber, on va leur chanter La Marseillaise" ... "Celà a toujours bien marché, y a pas de raison que çà ne continue pas" !

C'est çà le CHANGEMENT ... Dans la continuité ...

 

C'EST EVIDENT

 

C'est  devenu aujourd'hui un devoir de citoyen : il faut impérativement BANIR et CONDAMNER TOUS les PARIAS de la société française !

Le problème, c'est qu'avec le temps, les "Manges Gamelles"  de Gauche comme de Droite, sous entendu les "Quoi qu'on va faire de leurs impôts" sont devenus trés trés nombreux... TROP NOMBREUX ... Dans la "classe" politique d'abord, et nous les avons trés souvent montré du doigt dans nos articles...

 

 Le gros problème c'est que des impôts, il y en a de moins en moins et que c'est pas nouveau ! C'est la société dite civile, (ceux qui sont censés apporter leur blé pour le distribuer aux fainéants) qui en rapportait  beaucoup, beaucoup ...

Et donc là aussi "Y a du boulot"...

Le cas le plus connu : les riches rentiers; Dont la liste est inter - minable :

- Jacques Badin (Carrefour) réside à Bruxelles en Belgique
- Thomas Bata (marque de chaussures Bata) réside en Suisse
- Famille Baud (dont Jean Baud), (marques Franprix et Leader Price), résident en Suisse
- Lotfi Belhassine, (président d’Air Liberté), réside en Belgique. Il a fui la France car l’ISF représentait 93% de ses revenus
- Claude Berda, (AB Groupe), réside à Cologny en Suisse
- Des membres de la famille Bich (Groupe Bic) résident en Suisse
- Michèle Bleustein-Blanchet, une des héritières de Publicis, réside à Cologny en Suisse
- Corinne Bouygues, réside à Genève en Suisse
- Pierre Castel, PDG du groupe Castel Frères (Cristalline, Thonon, Vichy Célestins, 33 export, Saint-Yorre) réside près du Lac Leman en Suisse
- Des membres de la famille Mulliez (Auchan, Décathlon, Mondial Moquette, Norauto et Kiabi), résident en Belgique
- Georges Cohen, groupe Sogeti, (informatique et armement), réside en Suisse
- Bernard Darty, fondateur de Darty, réside en Belgique
- Jean-Louis David, fondateur des salons de coiffure, réside en Suisse.
- Des membres de la famille Defforey, à l’origine de la société Carrefour, résident en Belgique
- Des membres de la famille Despature, dont Paul-Georges Despature, propriétaire des marques Damart et Somfy, résident en Suisse et en Belgique
- Paul Dubrulle, (co-créateur du Groupe Accor) et ancien sénateur-maire de Fontainebleau, réside à cologny en Suisse
- Des membres de la famille Ducros résident à Cologny en Suisse
- Pierre-François Grimaldi (iBazar), réside en Belgique
- Eric Guerlain, (Groupe Christian Dior), réside en Grande-Bretagne
- Daniel Hechter, créateur réside en Suisse
- Philippe Hersant, (groupe Hersant presse) réside en Belgique
- Philippe Jaffré, (ancien président dElf)
- Robert Louis-Dreyfus et des héritiers Louis-Dreyfus (Groupe Louis-Dreyfus, Olympique de Marseille) résident à Zurich en Suisse
- Des membres de la famille Mimram, dont Jean-Claude Mimram, (Compagnie sucrière sénégalaise…) résident à Gstaad en Suisse

- Alexandra Pereyre de Nonancourt et des membres de la famille, (propriétaire des champagnes Laurent-Perrier), résident en Suisse
- Denis Payre (1), (fondateur de Business Objects), réside en Belgique ou il a démarré une nouvelle société, Kiala, qui a embauché 100 personnes
- Des membres de la famille Peugeot, (Groupe PSA), résident en Suisse
- Jean Pigozzi, (héritier des voitures Simca), réside en Suisse
- Michel Reybier, (ancien PDG de Justin Bridou, Cochonou, Aoste), réside en Suisse
- Jacques Tajan (2), (ancien premier commissaire-priseur de France), réside en Belgique
- Des membres de la famille Wertheimer, (Chanel), résident à Cologny en Suisse
- Antoine Zacharias, (ancien PDG de Vinci), réside à Genève en Suisse
- Roger Zannier, (Kookaï, Z, Kenzo, Oxbow, Chipie et Absorba), réside à Cologny en Suisse
- Alain Ducasse, cuisinier, a troqué sa nationalité française pour rejoindre Monaco
- Famille Primat (Schlumberger Limited)
- Benjamin de Rothschild (Groupe financier Edmond de Rotschild)
- Famille Lescure (Seb, Tefal, Rowenta, Krups, Moulinex, Calor… )
- Famille Murray
- Nicolas Puech (Hermès…)
- Famille Zorbibe (Lancel)
- Famille Lejeune (SEITA…)
- Philippe Jabre (Jabre Capital Partners)
- Famille Harari (laboratoire Negma)
- Famille Taittinger (4) (Champagne Taittinger)
- Denis Dumont (Enseigne Grand Frais)
- Michel Lacoste (Vêtements Lacoste)
- Nicole Bru-Magniez (Laboratoire UPSA)
- Alain Duménil (Acanthe Développement)

- Bruno Moineville (Réseaux câblés de France)
- Hugues de Montfalcon de Flaxieu (Maxiris)
- Christian Picart (Buffalo Grill)
- Thierry Roussel (Carat Group, SGFC, Onassis)
- Paul Dubrule (Accor)
- Maurice et David Giraud (Pierre et Vacances)
- Jérôme De Witt (Horlogerie De Witt)
- Dominique Frémont (Mauboussin)

Les sportifs

- Jean Alesi, réside en Suisse
- Marion Bartoli, réside en Suisse
- Julien Benneteau, réside en Suisse
- Arnaud Boetsch, réside en Suisse
- Arnaud Clement, réside en Suisse
- Nicolas Escudé, réside en Suisse
- Guy Forget, réside en Suisse
- Richard Gasquet, réside en Suisse
- Jean-Claude Killy, réside en Suisse
- Henri Leconte, réside en Suisse
- Sébastien Loeb, réside en Suisse
- Paul-Henri Mathieu, réside en Suisse
- Gaël Monfils, réside en Suisse
- Christophe Moreau, réside en Suisse
- Amélie Mauresmo, réside à Genêve en Suisse
- Stéphane Peterhansel, réside en Suisse
- Cédric Pioline, réside en Suisse
- Alain Prost, réside en Suisse
- Fabrice Santoro, réside en Suisse
- Florent Serra, réside en Suisse
- Gilles Simon, réside en Suisse
- Jo-Wilfried Tsonga, réside en Suisse
- Vincent Rives, réside en Irlande
- Jean-Philippe Gatien , réside au Delaware aux Etats Unis

Chanteurs

- Charles Aznavour, réside en Suisse
- David Hallyday, réside en Suisse
- Johnny Hallyday, réside à Gstaad en Suisse
- Patricia Kaas, réside en Suisse
- Florent Pagny, réside en Patagonie (Argentine)
- Michel Polnareff, réside aux Etats-Unis
- Marie Laforêt, résidente et citoyenne suisse
- Renaud réside à Londres
- Yannick Noah, réside aux USA (le « personnage préféré des français…!!!)

Acteurs

- Daniel Auteuil, réside en Belgique
- Emmanuelle Béart réside en Belgique (la donneuse de leçons pour les « sans papiers en France »)
- Laetitia Casta, réside au Royaume-Uni
- José Garcia, réside en Belgique
- David Habibi, réside au Canada
- Alain Delon, résident et citoyen Suisse

Auteurs

- Anne Marie Mitterrand (3), réside en Begique
- Christian Jacq, réside en Suisse
- Marc Levy, réside au Royaume-Uni
- Michel Houellebecq, réside en Espagne (en Irlande auparavant)

 

Et on vous parle pas des cas : 

Les plus constants : les retraités partis à l'étranger

Les plus nouveaux : les services entiers d'entreprises délocalisées

Les plus inquiétants : les chefs d'entreprises en pleine croissance qui ont peur du système français

 

Et de tous ceux qui ont la double nationalité...

Ou de tous les étrangers qui ont "travaillé" ou pas (si, si)  en France et qui se font payer une pension à l'étranger...

 

Y A DU BOULOT JOJO !

2008 : Vous chantiez ! Et bien danser maintenant ...

ECONOMIE, ECONOMIE ! ... Y a pas de petits profits ...

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Je n'aurai pas pu être boucher. J'avais pas le coeur.

Je n'aurais pas pu être matador. J'avais pas les tripes.

J'aurais pas pu être Bardot. J'avais pas les fesses.

 

 

Les dirigeants du petit monde de la tauromachie arlésienne se font plaisir comme il le peuvent et tout particulièrement sur le plan économique ...

Le fait est que les corridas  Goyesques sont dans le cadre des férias d'Arles semble - t - il, les manifestations taurines qui attirent le plus de public...

Et qui permettent donc à ceux qui dirigent les arènes d'Arles de prendre au passage, un maximum de blé, voire de riz dans le cas présent... Expliquons - nous ...

 

2014 : JAJA's FAMILY ne sait plus que faire pour prendre le max de fric, en un minimum de temps (comprendre en une heure et demie)...

Aprés avoir rogné sur tout au fil des années passées (prix des places trés élevés, assises et confort déplorables, musique et choristes en galère et de fait presque inaudibles, matadors de pacotille ou en fin de carrière mais surtout à bas coût, etc, etc...), l'Intelligencia Camarguaise con-servatrice de la Tradition et dont on connait le niveau de QI, a eu cette année un éclat de génie (camarguais...) ...

"Putain, con"! Trouver la bonne solution, c'était vraiment pas dif ! Pourquoi qu'on y avait pas pensé avant au coup de l'anniversaire ?

Et de fait, le brave fiston des JAJA,  en l'occurence El Péquénio Juan Bautista montera au créneau(Excusez - nous de nous exprimer ainsi, mais c'est avec ce type de vocabulaire quasi hermétique, car d'origines sémantiques trés incertaines que s'expriment le plus souvent les bobos toro - machos gaucho - médiaticos locaux) ...

Et donc  TOUT SEUL comme un grand, rendez - vous compte, va massacrer  6 vachettes ! Comprendre " Les toros les moins chers du marché, que papa et tonton JAJA auront dégotté pour moi dans les vide - greniers du coin " ...

 

D'où l'annonce qui paraîtra dans tous les médias :

 

FERIA DU RIZ 2014

 

Samedi 13 Septembre

Corrida Goyesque

Juan Bautista

Pour l’anniversaire de ses 15 ans d’alternative combattra en solitaire

 

6 Toros de 6 ganaderias :

Pt de San Lorenzo (encaste Antanasio.Lisardo)
La Quinta (encaste Santa Coloma)
Domingo Hernández (encaste Domecq-Gamero Civico)
Hubert Yonnet (encaste Pinto Barreiro)
San Mateo (encaste Urquijo)
Adolfo Martin (encaste Saltillo)


La corrida goyesque d'Arles qui mêle le meilleur (!!!) de la tauromachie aux grands artistes des arts plastiques et lyriques, est devenue un évènement unique et

un des moments les plus prestigieux de la temporada française (si, si).

Elle fêtera cette année

les 15 ans d'alternative de Juan Bautista.

Pour honorer cet anniversaire, trois artistes de renommée mondiale ont accepté (c'est gentil) de prendre en charge la décoration de l'amphithéâtre romain : l'architecte
Rudy Ricciotti,
le peintre Claude Viallat et le couturier Christian Lacroix

 


 

DEVINETTE ...

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LIBERTE, EGALITE

 

DECAPITES !

 

A une semaine du scrutin européen, le Front National et l'UMP sont dans un mouchoir  ... de poche ...

Le 25 mai 2014, la France éternue et  du mouchoir chasse un intrus ...

 

Qui qui reste ?

 

 

INDICE

 

Vous avez trouvé ?

 

BRAVO, faites - nous le savoir !

MAYDAY, MAYDAY, MAYDAY ...

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Nous aussi, libérez - nous !

 

Envoyez la Marine !

 

 

PETITS RAPPELS POUR LES NULS

 

Mayday est une expression utilisée internationalement dans les communications radio-téléphoniques pour signaler qu'un avion ou qu'un bateau est en détresse. Son usage est prescrit par la Conférence de Washington de 1927 de l'« International Radio Telegraph Convention » et applicable depuis le 1er janvier 1929.

Le mot Mayday est une transcription anglophone de la prononciation de l'expression française :

 

« M'aider »

 

Lors d'une détresse, il doit être répété trois fois

 

 

Et on va pas s'en priver !..

 

 

 

 

 

Du 5 juin au 21 août 2014, la Normandie célébrera avec faste et émotion, le 70e anniversaire du Débarquement et de la bataille de Normandie.

Cet anniversaire sera un temps de recueillement et de communion nationale et internationale ... Peut être !... 

 

Météo du 6 juin 2014, AVIS DE TEMPÊTE ?...

 

 

C'est en effet la question qu'on peut se poser lorsqu'on pense à ceux qui ont libéré la France... Il y a en effet un dièse dans la partition ...  

Surtout  quand on sait que le Maître de Cérémonies ne sera autre que  Kader ...

 

Merci pour la perche ! On en demandait pas tant ...

 

Mais franchement ne serait - ce que pour représenter nos Anciens Combattants (ceux qui ont fait la guerre d'Algérie par exemple), c'était peut -être pas le meilleur des choix ...

 

 

 

"C'est nous les gars de la Marine,

FUITE DES CAPITAUX ? LES RETRAITES ...

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ET ALORS, LES SHADOKS POMPAIENT ...

 

 

Alors que le dossier des retraites est au cour des préoccupations des Français, il est impensable que nos gouvernants ne se penchent pas sur cette question connue d'eux depuis longtemps. 

Sinon, ce «racisme antifrançais», finira par contrarier très fortement le plus borné des retraités mais aussi tous ceux qui cotisent pour une lointaine retraite hypothétique.

On peut s'étonner, tout de même, qu'un organisme comme la CNAV qui verse chaque année 4 milliards d'euros de retraite à l'étranger , ne soit pas en mesure d'effectuer un minimum de vérifications : soit en demandant, tous les deux ans par exemple, aux bénéficiaires de donner une preuve de leur existence, soit en les invitant à se présenter dans les consulats de France pour percevoir leurs pensions...

 

 

LE CAS DE L'ALGERIE

 

Retraites : plus d'1 milliard d'euros/An... Pour l'Algérie !... Soit plus de 25% du budget de la dépense annuelle de la CNAV... Et çà dure depuis la nuit des temps...

LE CONSTAT : Les algériens binationaux, ayant travaillé en France deviennent immortels à partir du moment où ils se retirent en Algérie pour leur retraite. Ce sont leurs enfants, voire leurs petits-enfants, qui continuent à percevoir la pension de retraite, bien après leur décès...

 Et il ne faut évidemment pas compter sur les autorités algériennes pour faire la chasse aux fraudeurs.

La Cour des Comptes s'intéresse enfin aux "retraités" algériens (438 351 retraités au 31 mars 2009) ... C'est l'intéressante découverte ( !) faite par la Cour des Comptes qui, en épluchant les comptes de la CNAV (caisse nationale d'assurances vieillesse), l'organisme qui paye les retraites a constaté que : le nombre de retraités centenaires algériens ( plus de 50.000 ) était particulièrement important. Ce nombre est même très supérieur au total des centenaires recensés par l'état-civil en Algérie ..

Rolande Ruellan , présidente de la 6e Chambre de la Cour des Comptes qui a présenté le 9 juillet dernier un rapport sur la fraude sociale devant une commission parlementaire reconnaît le problème (document que chacun peut consulter pour vérifier cette info) :
« Il y a des retraités qui ne meurent plus dans les pays étrangers » dit-elle, insistant, en particulier, sur le nombre de retraités centenaires algériens.

Mais le pillage a d'autres conséquences beaucoup plus insidieuses comme par exemple l'accés aux soins gratuits...

Ces retraites induement perçues donnent droit à la CARTE VITALE...  Combien d'Algériens viennent se faire soigner GRATUITEMENT en France, alors que théoriquement , n'ayant jamais cotisé, ils n'en ont pas le droit... Qui paye ? VOUS !
 

Pourquoi ? Comment ?
C'est ce qu'a tenté de savoir la commission...
- "Il suffit de ne pas déclarer à la caisse de retraite le décès de l'ayant droit"  précise la magistrate.
-  "Mais il n'y a pas de contrôle "? S'étonne un membre de la commission.
- "En Algérie nous n'en avons pas les moyens. Il faudrait mettre des contrôleurs itinérants dans tous les pays. Ce n'est pas évident "! Souligne-t-elle.
 
 
CES AUTRES "BONS" FRANCAIS

... Moins cons que les autres ... Devenus au fil du temps, Beaucoup moins cons que les autres, en ce sens que prés de 80% de ces Français ne déclarent plus leur présence auprés des consulats... Les "autres", étant ceux qui pour une raison ou pour une autre sont obligés de rester en France... Et que l'UMPS va taxer à souhait ...

 


 

RETRAITES A L'ETRANGER QUI PAYE QUOI ?

 

QUI NE PAYE RIEN ?

 

QUI PROFITE DE TOUT ?

 

La CSG (Contribution sociale généralisée)

Vous êtes concerné par le prélèvement de la CSG si vous êtes domicilié fiscalement en France et à la charge d’un régime obligatoire français d’assurance maladie.

Vous payez la CSG si votre revenu fiscal de référence dépasse le seuil de revenus.
Le taux fort s’applique si votre impôt est au moins égal au seuil de recouvrement de l’impôt sur le revenu.
Le taux minoré s’applique si votre impôt est inférieur à ce seuil.

Vous n'êtes pas concerné par la CSG si :

  • votre revenu fiscal de référence ne dépasse pas le seuil de revenus ;
    OU
  • vous êtes titulaire de l'allocation supplémentaire, de l’allocation de solidarité aux personnes âgées ou de l'allocation veuvage ;
    OU
  • vous êtes domicilié fiscalement hors de France.

La CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale)

Vous êtes concerné par le prélèvement de la CRDS si vous êtes domicilié fiscalement en France et à la charge d’un régime obligatoire français d’assurance maladie.

Vous n'êtes pas concerné par la CRDS si :

  • votre revenu fiscal de référence ne dépasse pas le seuil de revenus ;
  • vous êtes titulaire de l'allocation supplémentaire, de l’allocation de solidarité aux personnes âgées ou de l'allocation veuvage ;
  • vous êtes domicilié fiscalement hors de France.

La Casa (Contribution de solidarité pour l’autonomie)

Vous êtes concerné par le prélèvement de la Casa si vous êtes domicilié fiscalement en France et à la charge d’un régime obligatoire français d’assurance maladie.
Vous payez la Casa si :

  • votre revenu fiscal de référence dépasse le seuil de revenus ;
  • et votre impôt est au moins égal au seuil de recouvrement de l’impôt sur le revenu.

Vous n'êtes pas concerné par la Casa si :

  • votre revenu fiscal de référence ne dépasse pas le seuil de revenus ;
    OU
  • votre impôt est inférieur au seuil de recouvrement de l’impôt sur le revenu ;
    OU
  • vous êtes titulaire de l’allocation supplémentaire, de l’allocation de solidarité aux personnes âgées ou de l'allocation veuvage ;
    OU
  • vous êtes domicilié fiscalement hors de France.

La Cotisation d’assurance maladie

Vous êtes concerné par le prélèvement de la cotisation maladie si :

  • vous êtes domicilié fiscalement hors de France et que vous relevez à titre obligatoire d’un régime français d’assurance maladie ;
  • vous êtes de nationalité étrangère, domicilié fiscalement hors de France et que vous ne relevez pas à titre obligatoire d'un régime français d'assurance maladie, mais totalisez au moins 15 ans d’assurance vieillesse en France.

Vous n’êtes pas concerné si :

  • vous êtes domicilié fiscalement en France
    OU
  • vous êtes titulaire de l'allocation supplémentaire, de l’allocation de solidarité aux personnes âgées ou de l’allocation veuvage
    OU
  • vous êtes domicilié fiscalement à l’étranger et que vous ne relevez pas d’un régime français d’assurance maladie.

 

 

Le diabète est-il héréditaire ? - Carenity...

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LA CORRIDA ? C'EST NON !

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Paris : campagne inédite !

 

À l'occasion de la feria nîmoise de Pentecôte, l'Alliance Anticorrida a fait placarder du 2 au 11 juin, une soixantaine d'affiches 4x3. Plusieurs arrondissements de la capitale et tout le périphérique parisien sont impactés.

Le visuel représente un picador qui pèse de tout son poids sur sa pique pour mutiler un taureau de corrida.

Il s'agit de contrebalancer les effets pervers des images trompeuses et aseptisées retransmises par les médias durant toute cette période.

 

 

 

 

TAUREAU POIGNARDÉ !

Le 30 mai dernier à Alès (Gard), durant un concours d'attrapaires (jeunes qui attrapent des taureaux camarguais à mains nues) un individu a violemment poignardé un taureau à l'arrière-train sur une quinzaine de centimètres.

L'Alliance Anticorrida a porté plainte auprès du procureur de la République pour acte de cruauté caractérisé.

Le procès aura lieu prochainement à Nîmes.


Pétition — Non au défilé des troupes algériennes à Paris le 14 juillet 2014

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Communiqué de Gilbert Collard, député RBM du Gard, Louis Aliot, député français au Parlement européen, Mohamed Bellebou, conseiller municipal de Perpignan, président de France-Harkis :

 

Le député RBM Gilbert Collard a demandé au secrétaire d’État chargé des Anciens combattants si, comme le laissait supposer une rumeur insistante, les troupes algériennes allaient défiler sur les Champs-Élysées le 14 juillet 2014. A cette question, le ministre a répondu par l’affirmative en prétextant qu’il s’agissait d’une invitation dans le cadre des cérémonies honorant les combattants de 14-18. (http://youtu.be/kL9KlsMFuAc)

Si l’on comprend aisément que la France entretienne avec l’Algérie des relations diplomatiques et économiques suivies, il n’en demeure pas moins que le premier devoir du gouvernement français est de défendre le devoir de mémoire de ses concitoyens d’abord.

S’il est parfaitement concevable d’honorer le souvenir de tous les soldats de toutes origines et de toutes confessions, venant de territoires français à cette époque, qui se sont battus ou sont morts pour la France, la présence de l’armée nationale algérienne pose un problème politique et un problème moral grave.

- Problème politique d’abord car l’Algérie est un État policier dirigé d’une main de fer par une caste prédatrice et un autocrate qui ne se distinguent pas pour leur respect du suffrage et des droits de l’Homme. S’ajoutent à cela des insultes permanentes adressées à la France et des obstructions dans des dossiers aussi emblématiques que celui de l’assassinat des moines de Tibhirine.

- Problème moral ensuite, car comme le relève Gilbert Collard dans sa question au gouvernement, l’armée algérienne est née au sein même du FLN, organisation terroriste qui a massacré et spolié des dizaines de milliers de personnes sans jamais exprimer le moindre remords ou adresser la moindre compassion envers les victimes. Qui pourrait oublier le discours haineux prononcé à la tribune de l’Assemblée nationale par le président Bouteflika en juin 2000 comparant les harkis à des « collabos » ? Qui peut oublier le problème des profanations des cimetières chrétiens et juifs à ce jour toujours pas réglé ? Qui peut oublier les enlèvements et les milliers de civils disparus dont les familles attendent toujours des informations ?

Cette présence militaire honteuse sur le sol français est une provocation indigne et le signe d’un très grand mépris pour tous les morts, disparus ou suppliciés victimes de cette armée.

Nous appelons donc à la création d’un collectif du « Non au défilé des troupes algériennes le 14 juillet 2014 » qui rassemblera des organisations patriotiques, d’anciens combattants, de harkis et de rapatriés afin d’organiser la contestation face à cette infamie !

 

JE SIGNE LA PETITION

UNE MAISON HANTEE ?...

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C'est une histoire véridique qui nous est rapportée par deux témoins dignes de foi (un couple de vacanciers) car parfaitement sains de corps et d'esprit (pour ceux qui comme nous, doutent d'emblée de ce type de témoignage) ...

 

LES FAITS

 

L'histoire se déroule à Montclard, une minuscule commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne,  située à trois kilomètres après Vals-le-Chastel en direction de Berbezit. En 2011, la commune comptait 62 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793 (412 habitants).

Venant du village de BERBEZIT, où il y avait une ancienne colonie de vacances de la ville d'Arles, nous cherchions le hameau de MONTCLARD, où nous avions réservé un gîte de vacances....

C'était vraiment un lieu perdu ... Nous avons été reçu par une vieille dame qui, de nos jours doit être décédée... Notre gîte se trouvait en face du calvaire ... Dans le village, il n'y avait pas grand chose à voir si ce n'est une imposante chapelle et un cimetière qui semblait abandonné ... Là, c'est vrai que nous nous sommes attardés sur la tombe de la famille qui avait été propriétaire du gîte ...

Le matin de l'avant veille de notre départ, mon mari prend son petit - déjeuner puis va prendre une douche... Pour aller de la cuisine à la salle de bains, il fallait traverser la salle à manger, pièce dans laquelle se trouvait une ancienne horloge comtoise... Mon mari retourne alors dans la cuisine pour me demander si c'était moi qui avait remis la pendule en route. Devant ma réponse négative, nous retournons tous deux dans la salle à manger, où nous constatons qu'en effet que la pendule fonctionne, mais que les poids ne sont pas remontés ! ... Et que le balancier ne va pas à sa vitesse normale ... Ceci étant, nous n'accordons pas plus de temps au "phénomène" et continuons nos vacations ...

Le lendemain et la nuit précédant notre départ, mon mari dormait profondement et moi j'étais éveillée... Nous dormions dans une des 3 chambres à l'étage. J'avais fermé à clef les deux autres chambres pour éviter de les salir et d'être obligée de faire un surplus de ménage avant le départ... J'ai alors trés nettement entendu des pas dans une des chambres et comme quelqu'un qui se balançait dans un fauteuil à bascule !...

 

Je n'ai pas réveillé mon mari mais le lendemain sur le chemin du retour, je lui ai raconté ma nuit ...

Un petit détail : quand vers 10 heures du matin, nous avons rendu la clef à la vieille dame, je lui ai fait part de ma nuit... Ce à quoi elle m'a répondu, qu'en effet parfois la maison était habitée !...

Chacun pensera ce qu'il veut de ce phénomène...

 

Religion ? 

De nos jours, chaque année (mais que depuis 2011) a lieu le dimanche aprés la Pentecôte, un pélerinage à la chapelle de la Trinité relativement important (400 personnes environ):

Un rendez-vous très attendu. - BRIOUDE Agence

Chapelle de la Trinité à MONTCLARD

 

En 1204, les lieux sont dénommés « Ecclisia de Cussa » pour devenir en 1539 « Le Prieuré de Cusse ou de la Trinité ». En 1610 ils sont appelés « L’esglise Sainte Agatte soubs Cusse, alias de la Sainte Trinité ».

Selon l’expression consacrée, l’origine des pèlerinages dit-on « se perd dans la nuit des temps ». Au 16e siècle, le pèlerinage est fort connu. Des gens accourus des environs et parfois de loin viennent remplir leurs devoirs religieux et faire bénir le sel en vue de préserver leur bétail de toutes maladies.

 

 

La chapelle actuelle  est construite dans les années 1892 à 1894 par M. Forestier, entrepreneur au village de Paulhaguet. Le bâtiment est d’aspect gothique et suit les plans de l’Abbé Claude Vernet, natif de Cistrières, village voisin de La Chaise Dieu. Jean Pierre Fabre, alors prieur du sanctuaire va s’efforcer de trouver les 90 000 francs de l’époque, nécessaires à l’édification de la chapelle. Grâce à de prodiges économies et de zèle, il va disposer, avec le concours de M. Gaubert-Martinon , des moyens indispensables à la concrétisation de son projet.

Pendant de nombreuses décennies, le pèlerinage débute le samedi par une messe célébrée sous le coup de minuit et les cérémonies se poursuivent jusqu’au dimanche soir. Au début du 20e siècle, le jour de pèlerinage est également un jour de foire. Marchands et colporteurs se joignent aux paysans des villages voisins pour faire leurs dévotions.

Au cours de la première moitié de ce siècle le nombre de visiteurs s’accroît d’année en année. En 1924, 8 000 pèlerins sont comptés, on distribue 1 645 communions et 3 841 intentions de messes sont inscrites sur le registre de la chapelle. Durant la dernière guerre mondiale, le sanctuaire devient le lieu de refuge pour les Résistants du secteur de Paulhaguet.

 

 

 

 

Le hameau, perdu ern pleine forêt  ...

Le hameau, perdu ern pleine forêt ...

çà existe !...

LE CREDIT AGRICOLE D'ARLES DES ANNEES 60

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FN ? LE VOTE INUTILE ? ...

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La victoire du FN du 25 mai 2014, ressemble désormais un peu à un coup d'épée dans l'eau; son poids dans les instances bruxelloises sera finalement à peine plus grand que lors de la précédente mandature, quand le FN avait huit fois moins d'élus.

 

De fait, la présidente du Front National Marine Le Pen n'a pas réussi à rassembler assez de partis eurosceptiques pour former un groupe au parlement européen, a assuré lundi soir son allié néerlandais Geert Wilders.

Et pour cause ... Pour que les polonais du RKP, par exemple, rejoignent les français du FN, il faudrait que Marine Le Pen s'éclipse ...

Explications ....

Une association avec le parti polonais Congrès de la Nouvelle droite (KNP), dont les positions homophobes dérangent notamment Geert Wilders, avait été envisagée, mais finalement abandonnée.

"Le PVV a vraiment envie de former une fraction, mais pas à n'importe que prix", a soutenu M. Wilders, selon lequel son parti devrait "construire un pont trop important" pour collaborer avec le KNP, qui souhaite également abolir le droit de vote pour les femmes.

 

"Nous n'avons malheureusement pas réussi à former une fraction au parlement européen avec six autres partis", a déclaré Geert Wilders, cité par l'agence de presse néerlandaise ANP.

Les partis avaient jusqu'à lundi pour s'enregistrer en tant que groupe parlementaire suite aux élections européennes de fin mai ayant vu une nette progression des eurosceptiques.

Geert Wilders et Marine Le Pen avaient conclu un accord avant les élections en vue de "détruire de l'intérieur" l'Union européenne.

Au moins 25 députés (sur un total de 751) issus de sept pays différents sont requis pour former un groupe parlementaire, ce qui permet de bénéficier d'une plus grande visibilité ainsi que de subventions.

Or, si le nombre de députés n'est pas un problème, les partis eurosceptiques ont du mal à concilier des points de vue parfois antagonistes.

Il manque deux pays à la présidente du Front national, dont le parti a terminé en tête des européennes en France, pour que le compte soit bon.

Elle espérait convaincre d'autres partis à rejoindre le FN, le PVV de Geert Wilders, le Parti de la liberté autrichien (FPÖ), la Ligue du Nord italienne et le Vlaams Belang flamand (Belgique).

Geert Wilders, connu pour ses positions anti-islam, a indiqué que la collaboration entre ces cinq partis "sera poursuivie (...) avec pour but de pouvoir former une fraction avant la fin de l'année avec de nouveaux partenaires".

 

ARLES : FRONT NATIONAL, ELECTIONS MUNICIPALES 2014

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VILLE D'ARLES : C'est toujours la merde, aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain ...

 

Le cas de cette citoyenne sera signalé au maire au prochain Conseil Municipal :

"J'ai 81 ans... le samedi 14 juin pas d'eau au cimetière des 9 collines.....je retourne le 23 juin ...toujours pas d'eau....je téléphone...le garde n'a plus de téléphone....je retourne au cimetière le 24 juin (bien obligée)......toujours pas d'eau....on m'a dit que je n'avais qu'à apporter des bouteilles....ce que j'avais dû faire l'année dernière avec beaucoup de difficultés pour franchir la colline chargée d'arrosoirs lourds.....c'est forminable !!!!!! "

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L'ENFER EST A NOS PORTES !
 
C'est bien juste  aprés les élections municipales que va débuter le plus grand chantier de France qu'est le pseudo contournement autoroutier d'Arles... L'ampleur de la nouvelle caserne de pompiers a été voulue au prorata de ce que sera ce projet démoniaque !

OUF , MERCI !
Un an à peine aprés son ouverture, l'aire des gens du voyage d'ARLES est fermée !
 

ARLES: LES RENCONTRES DE LA PHOTO
 

 

 
SI, SI ! C'EST Aurélie FINIPARTIE QUI L'A DIT...
 
http://blogs.mediapart.fr/blog/artiga/211213/le-maire-darles-sans-politique-3-mois-des-elections
 
 
 
Hervé Schiaretti
 
L'art moderne des milliardaires Bernard Arnault, Francois Pinault, et Maja Hoffmann,  ne suffira  pas à faire élire le communiste Hervé SCHIAVETTI !
 
On passe devant sans les voir, comme devant les affiches d'Hervé Schiaretti et devant Aurélie Philipetti, Ministre fantomatique.
 

NEWS
Un français travaille jusqu'au 26 juillet

uniquement pour financer les dépenses publiques !

 

LES IMPÔTS SUR ARLES

14 792 foyers sur 32 312 payent l'impôt sur le revenu

11 013 ménages payent moins de 10 000 euros

3779 foyers payent plus de 10 000 euros !

 

 

ARLES, UNE VILLE DE RICHES !...   

 

Tranches de revenus par foyer Arles Arles : % des foyers
Moins de 10 000 euros 11 013 34,08 %
De 10 000 à 12 000 euros 2 468 7,64 %
De 12 000 à 15 000 euros 3 368 10,42 %
De 15 000 à 20 000 euros 4 851 15,01 %
De 20 000 à 30 000 euros 5 032 15,57 %
De 30 000 à 50 000 euros 3 809 11,79 %
De 50 000 à 100 000 euros 1 470 4,55 %
Plus de 100 000 euros 301 0,93 %

 

  Chiffres du ministère du Budget 

 


- Front national. Le FN a le vent en poupe : la poussée du front national annoncée dans les sondages pourrait bien se confirmer aux élections municipales.

Pour ce qui est de la ville d'ARLES, le sondage ci - dessous confirme celui que CAMARGUE INSOLITE, avait publié au début de l'été 2013 : 38% dés le premier tour !...

A quatre mois des élections municipales, les intentions de vote en faveur des candidats du FN ne cessent de grossir. Selon un sondage publié ce lundi par l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), 42% des Français pourraient voter pour le FN aux élections municipales de mars si une liste était constituée dans leur ville.

Les réponses se répartissent de la sorte : 18% des personnes interrogées font savoir qu’elles pourraient voter « certainement » pour une liste soutenue par le parti frontiste, 24% « peut-être ». Soit un total de 42% qui n’écartent pas l’hypothèse de voter pour ce parti.

La suite sur Valeurs Actuelles

- Nous apprenons que de nombreux anciens (2008) co - listiers de Serge BERTHOMIEUX et de Louis SAYN - URPAR ont rejoit la liste de Pierre CHENEL ...
 
POUR UNE BONNE NOUVELLE,
C'EST UNE BONNE NOUVELLE ...
 
 
DEFILE DU 11 NOVEMBRE A PARIS
 
CE QUI C'EST REELEMENT PASSE SUR LES CHAMPS
         
 
 
Le site CAMARGUE - INSOLITE informe les Arlésiens que dans le courant du mois de décembre 2013, le FRONT NATIONAL lancera son site internet local... Qu'on se le dise...
 
 
  Télécharger Démasquons le Parti Socialiste
 
 
 

LE SITE TEMPLIER DE LANSAC - SAINT GABRIEL

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Ce site de Saint-Gabriel, quasi légendaire est aux portes d'Arles... C'est le lieu de promenade dominicale de bon nombre d'Arlésiens... Il est empreint de mystères, à juste titre ... Voici ce que nous avons trouvé à ce sujet sur le net... C'est vraiment  INSOLITE... Une chapelle certes, mais aussi un château, semblable à ceux édifiés en terre sainte, une BORIE, un souterrain... De quoi éveiller la curiosité de bon nombre d'entre nous....

 

 

 

plan-saint-gabriel-001.jpg

 

Le plan de la chapelle

 

 

saint-gabriel-chapelle-001.jpg

 

saint-gabriel-interieur-001.jpg

Eglise de S.t Gabrieli, très ancienne, entre S.t Remy & Arles, près du chemin : [dessin] - 1

La chapelle vers 1700...

 

Depuis les origines, le site environnemental a profondément changé. Ne serait-ce que par le creusement de deux carrières aprés 1900. Grâce à la vue de 1700, on observera l'absence de la terrasse et de son escalier avant la Révolution et l'état d'abandon, particuliérement visible au niveau de la toiture ...

On ne connait rien ou presque de son histoire, la chapelle de Saint Gabriel fut donnée en 855 par Charles le Chauve, aux moines Bénédictins de l'abbaye de Saint Maurice de Vienne.

En 1015, Bermond, fils de Guiniman de Rians et de Marie, son épouse, propriétaires de la terre de LANCAÏCUS (plus vieux nom de LANSAC), rejoint le monastère Saint Victor de Marseille, en apportant aux moines le site Lansac - Saint Gabriel... De fait, en 1030, Saint Gabriel apparait dans une charte de l'abbaye Bénédictine de Saint Victor de Marseille.

 

  Saint Gabriel en 1900 001

  Le site vers 1900

 

 

chapelle Saint Gabriel 001

La chapelle en 1974

 

  

 

La chapelle de nos jours... 

   

 

LE MYSTERE DU CHATEAU DIT DE SAINT GABRIEL

OU DE LANSAC 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une question se pose : doit-on parler du château de Saint-Gabriel ou de celui de Lansac, le hameau le plus proche du site qui nous intéresse ? Tant il est vrai qu'à Lansac, une des plus puissantes commanderies Templières de Provence, dont Saint Gabriel est une des terres, il n'existe pas de château, si ce n'est cette tour dite de Saint Gabriel  ... 

 On sait qu'en 590, un château est construit à LANSAC pour surveiller la plaine. Mais où ? Ce chateau, ne peut avoir été construit dans la plaine de TARASCON, alors marécageuse à souhait, alors même qu'il existe tout proche de LANSAC, le versant ouest des Alpilles...

D'un autre côté, on constate que le château n'a pas été construit au sommet de la colline, mais à mi-chemin du sommet... Pourquoi ?    Il en reste aujourd'hui une tour, un fossé et des murs. A l'angle sud-ouest de la tour est gravée une inscription hébraïque, attestant une présence juive sur le site, qui pourrait être la date 901.

 

Plus tard, le comte Alphonse II, à l'occasion d'un traité de paix avec Guillaume IV de Forcalquier, remet LANSAC à Rostang de Sabran, et en 1234, Hugues des Baux le cède  aux Templiers, qui en font une commanderie très importante, voire peut-être la plus importante de la Langue de Provence...

On ne sait pas grand chose sur l'histoire du lieu, si ce ne sont quelques bribes de phrases trouvées de çi de là... 

- Un manuscrit découvert à Lansac vers 1815, nous raconte l'histoire suivante... " A l'époque de la première Croisade, la localité est dirigée par un Comte de Lansac, proche de Raymond de Saint Gilles; avec son épouse, ils ont un fils Florestan et une fille Laurette... De toute évidence, le Comte de Lansac n'est pas un catholique romain mais bien un catholique orthodoxe (religieux qui à l'époque étaient appelés les "philosophes", peut-être un cathare non-avoué); de fait, il fut rejeté par le clergé catholique romain local (certains moines et tout le clergé séculier) et poussé à partir avec son fils en Palestine, peut-être pour racheter son âme, mais certainement pour avoir la paix et conserver ses terres ... De plus le Comte est décrit comme un poête, voire un troubadour... 

Le fils est fiancé à une certaine Gabrielle, fille d'un baron catholique, c'est lui qui sous la pression de sa bien-aimée prendra le premier la décision de partir; le père décidera de partir, dans le but de protéger son fils...

Durant le voyage vers la Terre Sainte, il semble que le Prélat ( l'évêque du Puy) qui les accompagne va faire ou vouloir refaire l'éducation religieuse du fils du Comte... Et il va réussir : le philosophe va faire place au chrétien ! "Gabrielle a maudit les infidèles" disait-il sans cesse et "malheur à cette race impie! Mon bras n'épargnera ni la vieillesse, ni l'enfance; les ennemis de Gabrielle sont indignes de pitié" (les Croisés coupaient les mains et les pieds à leurs ennemis et les abandonnaient sur les routes)....

Arrivés en Grèce, l'empereur (orthodoxe)  accueuilli en libérateurs l'armée du Comte de Toulouse et Raymond fit la promesse de le défendre contre ses ennemis...

Florestan fut indigné par le penchant de son Prince; il disait aux chrétiens romains de la Croisade "qu'une ligue avec des schismatiques est une ligue impie : ils sont maudits comme le sont les infidèles. Loin de leur prêter l'appui de votre bras, frappons, au contraire ces fils désobéissants, précipitons du trône de Constantin ces empereurs"...

 Une scission s'était donc produite dans l'armée de Raymond; le Comte de Lansac mourrut sous le fer sarasin, peu de temps avant d'arriver à Jérusalem ... 

 

- En 1359 une Ordonnance du Roi Louis Comte de Provence et de la reine Jeanne, à la réquisition des habitants de Tarascon, contenant des plaintes contre les " Hospitaliers " qui avaient fait bâtir un château à Lansac, ordonne à ses officiers d’informer et de faire démolir le dit château. (Livre rouge, Arch. de Tarascon AA 9 F° 222 V°).

On y parle des Hospitaliers certes, mais n'oublions pas qu'en Provence, ces derniers héritèrent de la totalité des biens du Temple et ce à peine un demi siècle auparavant ...

Si à propos du château de Saint Gabriel, nous parlons bien de celui de Lansac, on peut  donc estimer que sa destruction a eu lieu vers 1360. Peut - être qu'il fut reconstruit vers 1369 par Pons de Ulmo, abbé de Montmajour, date à laquelle sera édifiée, également en pierres à bossage, la tour du célèbre monastère....

Pour les regards non-initiés, il ne reste du château que cette imposante tour-donjon ... 

   

Le château de LANSAC à Saint Gabriel 

   

 

 

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Signes de Compagnons, sur pierres à entablement

 

Ci-dessous, une porte d'entrée érigée dans les années 1950...! Qui donne accés à une salle basse ( certainement une ancienne citerne) dont le plafond est voûté : 

 

 

 

Ce château de LANSAC - Saint Gabriel semble un contemporain de l'époque des Croisades en général et de celle de l'édification du château du Mont Pélerin (Tortose, Comté de Tripoli) en particulier et doit être analysé dans le contexte de  l'environnement Templier local ...

Le 21 avril 1102, Raymond de Saint-Gilles aidé de la flotte génoise s'empara de Tortose. Ce fut la première ville qu'occupèrent définitivement les croisés sur le territoire qui devait devenir le comté de Tripoli. On ne sait à quelle date les Templiers élevèrent la forteresse. Ils y étaient installés en 1169 et sans doute auparavant. au début de mars 1098, les Croisés décidèrent d'élever sur la rive droite de l'Oronte, près de la porte du Pont, sur une hauteur, un château que Raymond de Saint-Gilles s'offrit à construire. On manquait de matériaux et d'ouvriers, mais une flotte anglaise venait d'arriver au port Saint-Siméon; Raymond de Saint-Gilles et Bohémond s'y rendirent avec une escorte pour y recruter des marins charpentiers et des outils.
Le château fut vite édifié; il était terminé le 5 avril 1098; se trouvant au voisinage de deux mosquées, on le nomma la Mahomerie, et comme il était l'oeuvre de Raymond de Saint-Gilles, il fut aussi appelé le château Raymond. Enfin pour achever le blocus on éleva au sud un troisième bastion qui fut confié à la garde de Tancrède. 

Cette construction avec son grand appareil à bossages est une oeuvre du XIIe siècle. Ce fut la principale place forte de l'Ordre du Temple. Il n'en reste que peu de vestiges. Pour élever le Mont-Pèlerin, Raymond obtint l'aide de l'empereur Alexis Comnène qui fit envoyer par le gouverneur de Chypre, Eumathios Philocalès, une flotte avec des ouvriers et des matériaux de construction. On sait que le 16 janvier 1103, Raymond datait un acte : « In Monte Peregrino, ante portam Tripolensem. » 

 

 

  Templiers.net

Plan du château Templier de TORTOSE

Comté de TRIPOLI

 

Raymond de Saint Gilles, décédé à Tripoli, n'a donc pas pu construire le château de LANSAC ...

 

UNE BORIE POUR LE MOINS INSOLITE EN CE LIEU ! ,,,

 

A ma connaissance, la Borie de Saint Gabriel est la seule construction en pierres séches des Alpilles; elle est située en contrebas de la Iour, sur le côté Nord de la  colline. Cachée par une végétation luxuriante, elle n'est pas visible depuis la Tour et  se trouve  bâtie sur la propriété privée du mas  de  la Baume ...

 

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A mon avis, elle n'est pas contemporaine au château fort de LANSAC - Saint Gabriel et a certainement été édifiée bien plus tard.

Mais de toute évidence il existe une relation certaine entre Saint Gabriel, les bories d'ARAMON et les ruches troglodytes de MONTFRIN, villages qui se trouvent sur la rive droite du Rhône (Costières du Gard) juste en face de la meurtrière de la borie de Saint Gabriel.

Que sait-on de ces deux lieux ?

Le rucher de MONTFRIN : Témoin de ce passé, près de Montfrin, dans les garrigues gardoises, on trouve l'un des plus grands « apiés » de France, 75 ruches troglodytes taillées dans le calcaire encore en activité au XIXème siècle mais sans doute bien plus anciennes. Certains avancent l'époque Templière ...  

 

 

 

 

 

 

 

Les capitelles d'ARAMON :

 

Sises sur le plateau des Costières (même altitude que celle de Saint Gabriel)

 

 

 

Cette borie de Saint Gabriel, dans son état actuel, la voici décrite ci-dessous : 

Ce que l'on sait des bories... En forme de ruche ou de nef pouvant atteindre plusieurs mètres de hauteur , les bories ou cabanes en pierre sèche font appel pour leur construction à des techniques bien particulières.

C'est ici qu'intervient la technique de l'encorbellement : des pierres plates, soit brutes, soit parfois retaillées, sont posées à plat l'une sur l'autre et légèrement inclinées vers l'extérieur de la construction, chaque pierre s'avançant un peu vers l'intérieur par rapport à la précédente. Cette technique, qui fait l'économie d'un cintre en bois, était à la portée des paysans auto-constructeurs — s'ils disposaient des dizaines de tonnes de pierres nécessaires à ce type d'ouvrage (les textes anciens montrent toutefois l'existence de maçons spécialisés dans l'art de la pierre sèche). La technique de l'encorbellement permet les assises circulaires. Dans une assise circulaire, chaque pierre, étant inclinée vers l'extérieur, est contrebutée par ses deux voisines et ne peut donc pas basculer vers l'intérieur de la construction.

Les entrées sont en général étroites et basses. Majoritairement couvertes par une dalle en guise de linteau avec parfois un système de décharge.

De partout ailleurs, cette solution architecturale se rencontre dans des abris de cultivateurs ou des couvertures de puits, sachant que le plan circulaire limite la taille de la construction.

Voir ci-dessous, ce type de construction à BONNIEUX : 

 

Intrados d'une voûte d'encorbellement sur plan circulaire

 

Pourquoi la borie de Saint Gabriel ne figure - t - elle sur aucun document d'histoire ? A commencer par les écrits de Mérimée, certainement et savament guidé vers ce qu'il devait voir et ne pas voir...

En effet, Prosper Mérimée n'en fait pas mention lors de sa visite sur le site... Mais il ne fait pas mention non plus de la poterne qui donne accés à la Tour et qui est actuellement dissimulée par un souterrain. 

Ce souterrain n'est autre qu'une partie de l'ancien aqueduc romain du versant Nord des Alpilles... Aménagé pour cacher la poterne du château ...

Ce qui est sûr, c'est que la présence en ce lieu de cette borie, protégeant l'entrée d'un souterrain est vraiment INSOLITE... 

D'emblée on pense qu'elle n'a pu être construite que par une communauté fortunée (les parements extérieurs sont réalisés en pierres dites à bossage ou entablement, taillées par des Compagnons, comme le montrent les nombreux signes lapidaires).

Cette communauté si riche, ne peut avoir été  que celle de l'Ordre du Temple...

La borie de LANSAC - Saint Gabriel est du type à assise circulaire et présente à son faîte une hauteur intérieure d'environ 2.50 mètres.  L'originalité réside dans le fait qu'il s'agit là d'une utilisation militaire !

La BORIE de Saint Gabriel est une sorte de guérite de surveillance, elle est dotée d'un banc de pierre sèches circulaire  et d'une sorte de meurtrière ouverte vers le Nord... La porte d'entrée est aux proportions de 1/2 (comprendre 70cm par 140). 

La "sentinelle" assise sur le banc de pierres intérieur, avait au travers de la meurtriére située en face d'elle, une vue directe sur la plaine de TARASCON-BEAUCAIRE et de façon plus précise sur MONTFRIN et/ou ARAMON, qui furent d'importantes possessions Templières ...  

  

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  Le devant de la borie, protégé du précipice par un muret

 

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  La porte d'entrée de la borie

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  Vue de la meurtrière côté Nord

 

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Le banc circulaire autour de la borie

 

L'aqueduc romain (façade Nord des Alpilles)

 

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Épousant les courbes de niveau, le canal de l’aqueduc romain qui alimentait Arles peut être suivi sur le piémont nord du massif à l’est du village de Saint-Rémy au pied duquel il passe. Sur ce versant, il peut être observé en divers endroits, soit chez des particuliers qui en ont fait des réutilisations variables, soit dans les carrières qui en ont recoupé le tracé à proximité de la chapelle Saint-Gabriel. Sur la commune de Fontvieille, il est bien visible en plusieurs endroits.

L’ouvrage mesure une cinquantaine de kilomètres de long. L’élément principal est constitué par un conduit voûté. Dans sa partie intérieure, le canal comporte deux murs formant piédroits et un radier. Construit en maçonnerie de blocage, il mesure en moyenne 0, 90 m de large et 1,15 m de haut pour l’aqueduc nord, 0,80 m sur 1 m pour l’aqueduc sud. Il est couvert par une voûte en berceau. Ces dimensions sont sensiblement inférieures à celles de l’aqueduc de Nîmes.

La topographie explique que sa construction n’ait nécessité que de rares ouvrages d’art au franchissement de vallons dont les deux plus importants sont les vallons de Pascal et d’Alméran sur la commune de Saint-Etienne. Dessiné au XIXe s., l’ouvrage du vallon de Pascal a disparu, ce qui souligne l’importance d’un plan de protection de ce patrimoine. Les ouvrages les mieux conservés se trouvent sur la commune de Fontvieille. Dans le secteur des vallons des Raymonds à l’ouest du site du Vallon des Arcs, on peut observer une remarquable série de quatre ponts aux vallons Simian, Charmassonne, Portau et Peissonniers).

C’est à cet aqueduc que servait l’un des deux ponts que l’on observe au Vallon des Arcs. Le pont occidental permettait en effet à la canalisation de gagner la crête qui domine la vallée des Baux. Il la suivait jusqu’à hauteur du château de Barbegal où s’amorçait un pont d’une vingtaine de mètres de haut dont un pilier subsiste à proximité du canal de la Vallée des Baux.

Ce qui restait de cet ouvrage a beaucoup souffert durant les années récentes : un de ses piliers a été détruit en connaissance de cause par GDF lors de la réalisation du gazoduc Artère du Midi. Lors de l’inondation de 2003, le secteur où l’on observait les vestiges de deux piles a été remblayé avec du mâchefer amené de Fos pour stabiliser le sol lors de l’installation de grandes pompes.

L’aqueduc passe en souterrain dans la Crau où il peut être reconnu à partir de puits de creusement. Il gagnait la ville d’Arles en empruntant un itinéraire repris par le canal de Craponne dont les ouvrages ont entraîné sa destruction.

 
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L'aqueduc à Saint Gabriel

 

 

  LE SOUTERRAIN DU CHÂTEAU

 

Fermé par une porte en fer, le souterrain du château emprunte l'ancien aqueduc. Le  souterrain est situé en dessous de la tour; il a été éclairé et/ou aménagé  au cours de la Seconde Guerre par les allemands qui auraient installés une DCA au sommet de la tour (témoignage de voisins) ...

Il est vrai qu'il existe des hublots d'éclairage et une aération que je date aussi plus ou moins de la dernière guerre... 

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  La partie qui mène à l'ancienne poterne du château

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Aspect de la voûte 

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 L'appareillage électrique du souterrain

 

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Type de hublot d'éclairage

 

  

 Prochainement, nous publierons les plans de la partie souterraine du château... Restez branchés !

 

Pour ceux qui veulent s'y aventurer ATTENTION AUX EBOULIS C'EST TRES DANGEREUX ! 

 

 

Voir le site des Amis de Saint Gabriel

 

  GENEALOGIE A LANSAC   

  

 

 

 

ASSOCIATION SAINT GABRIEL

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Amis et adhérents,

vous êtes conviés au prochain "Dimanche" de St Gabriel le dimanche 6 juillet à la chapelle.

De 10h à 18h ouverture de la chapelle et permanence de l'Association.

Vers 12h30 pique-nique convivial tiré du sac.

 

Animation : l'Art de l'enluminure avec Patricia Lopez

initiation, confection de marque-pages

inspiration à partir des décors des plafonds du château Royal

 

A dimanche!


ARLES, GUERRE 39-45; Nos militaires prisonniers.

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En cette année 2014 soit 75 ans aprés le début de la Seconde Guerre mondiale, nous publions la liste des prisonniers de guerre (années 1940 et 1941) originaires d'ARLES.

Il ressort de cette étude que durant la majeure partie de l'année 1940, il semble que les soldats arlésiens faits prisonniers resteront dans des camps de France, (on en connait "officiellement" un certain nombre, mais pas tous, loin de là)... Ce n'est qu'à partir de la fin de 1940, que nos militaires seront dirigés vers l'Allemagne et la Pologne....

Combien sont revenus et dans quels états ?... Seule une étude au cas par cas permettrait  de répondre à cette question ...

L'Histoire 

 

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. 520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Sur la Somme, le front vole en éclats, la route de Paris est ouverte et les Allemands franchissent le fleuve le 8 juin. Le lendemain, ils atteignent la Seine et Compiègne. Dès le lundi 10 juin, ils attaquent sur l'Aisne et enfoncent la dernière ligne de défense.
Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin.
La France est envahie
. C’est l’exode vers le sud.
Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner. Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement.

Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées. Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon...
Le maréchal Pétain obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie.
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice.
Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone sud dite "libre" où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.

Remettons toutefois, les pendules à l'heure, il n'est jamais trop tard pour bien faire et pour l'Histoire, il le faut ... Au début de l'occupation de la zone libre, le nombre de Résistants d'origine purement arlésienne, fut presque anecdotique, pour ne pas dire inexistant.

Les rares opposants actifs à l'occupant étaient espagnols ou italiens issus de tendance politique républicaine, anarchiste ou communiste (M.O.I). Leur sort fut tragique (Delfo NOVI par exemple)...

N'oublions surtout pas que la ville d'Arles sous l'impulsion du collaborateur et mistralien BARONCELLI dit "lou Marquès", était surnomée "le Petit Royaume du Maréchal"; n'oublions pas non plus qu'à la Libération, il y avait plus de 2500 personnes gardées à vue, (car accusées d'intelligence avec l'ennemi) à la caserne Calvin (témoignage d'un ancien FFI arlésien)...

Pendant ce temps, de trés nombreux soldats arlésiens étaient faits prisonniers par l'occupant. Le fait est, que d'eux on en parle peu ou pas du tout ...

Une des causes de ce silence ? Les prisonniers furent rapatriés en France à l'été 1945. L'ambiance n'était pas joyeuse. Beaucoup sont revenus dans l'indifférence et dans le mépris. Certains prisonniers furent accusés de s’être laissé capturer plutôt que de mourir pour leur pays !.....

Le site CAMARGUE - INSOLITE souhaite rectifier le tir et publie la liste de ces militaires prisonniers de guerre originaires d'ARLES ou du Pays d'ARLES, ainsi que leur régiment, grade et lieu d'internement. Mais bien qu'issu de listes fournies par l'autorité militaire allemande, ( Listes officielles des prisonniers français, Centre National d'Information sur les prisonniers de guerre, 60 rue des Francs-Bourgeois, Paris 3èmme)  ce récapitulatif est peut - être incomplet. Aux familles de nous signaler les oublis éventuels.

Les militaires arlésiens ont été suivant leur grade et l'époque envoyés dans des camps appelés oflag, stalag et frontstalag.

Oflag ou Offizier-Lager : en Allemagne, nom donné aux camps de prisonniers destinés aux officiers durant la Seconde Guerre mondiale.

Stalag est l'abréviation de Kriegsgefangenen-Mannschaftsstammlager : camp de prisonniers de guerre pour les hommes de troupe. Le Stalag mêlait hommes du rang et sous-officiers, ces derniers n'étant pas, dans les conventions internationales, tenus au travail obligatoire.

Les officiers étaient quant à eux, réunis dans un Oflag.

Les Frontaslags: L'Allemagne nazie renvoyait les prisonniers de guerre noirs et maghrébins de l'Armée française dans la zone occupée française, le plus rapidement possible par peur de maladies tropicales ou d'atteinte à la « pureté du sang aryen ».

Ils étaient dispersés en France dans les 57 Frontstalags . Les soldats noirs détenus au 31 décembre 1943 seront encore 10 475. Certains d'entre eux parviendront à s'évader, ou seront libérés par les Forces françaises de l'intérieur (FFI) qu'ils rejoignirent souvent.

Les Dulag ou Durchgangslager : les camps de transit, sur lesquels peu de renseignements ont été collectés...

 

Districts militaires allemands

 

 

Un "exemple" de camp en France ...

 

Les témoignages sont trés rares ... Et pour cause, ces internements souvent massifs (plusieurs milliers de personnes, n'ont pas pu se faire sans une certaine forme de complicité et/ou de passivité, des autorités et de la population...  Dans ces camps français où les conditions de vie furent aussi horribles qu'en Allemagne, on va retrouver bien sûr les militaires, mais aussi les citoyens civils français juifs, les Francs-maçons et les communistes, tous considérés comme "indésirables", au même titre que les Tsiganes ou les populations originaires des colonies... Ce fut le cas à BESANCON...

 Les conditions de détention à Besançon sont épouvantables. Nourriture très insuffisante et avariée, couches de paille à même le sol, aucune commodité concernant l’hygiène la plus élémentaire. Le surpeuplement, la promiscuité, le froid et la saleté favorisent le développement de la vermine, et aussi l’apparition et la diffusion de maladies.
Chaque jour qui passe, l’on déplore le décès de nombreux détenus âgés ou fragiles.
Les Allemands, pressés par le CICR, mais surtout par Winston Churchill cherchent une alternative médicalisée, au camp de Besançon et envoient les prisonniers au camp de Vittel en avril 1941.

Arlésien : VALLAT Marcel (25/01/1941).

 

Camps allemands où des Arlésiens furent incarcérés

 

Ces camps (stalags) étaient essentiellement situés en POLOGNE. Nous en avons retrouvé quelque uns, les autres sont déjà tombés dans l'oubli... Quelques exemples des conditions de vie :

Le Stalag de SARAN

Durant la Seconde Guerre Mondiale, les Nazis ont construit une série de camps de prisonniers de guerre à Sagan et ses alentours, dont le Stalag VIIIC avec ses antennes : le Dulag de Kunau (Konin Zaganski) et le Stalag VIIIE (308) à Neuhammer (Swietoszów). Ces camps étaient régis par le 8 ième District Militaire de la Wehrmacht, situé à Wroclaw. Le Stalag VIIIC était l'un de ces endroits où les principes de base de la barbarie ont été impitoyablement mis en oeuvre, entre 1939 à 1945, au mépris des Conventions Internationales.
Ce camp a été construit de septembre à octobre 1939. Il s'étendait sur une superficie de 480 000 mètres carrés, au sud de la ville, sur la route de Halbau (Ilowa Zaganska). Au commencement, plusieurs milliers de soldats polonais, ayant pris part aux combats de septembre, y furent détenus. En 1940, leur statut de prisonnier de guerre retiré, ils furent emmenés en Allemagne, contraints aux plus durs travaux.

Dès lors, le camp se remplit des prisonniers français, ils étaient 45 000 en 1941. Ensuite, des prisonniers de toutes nationalités les rejoignirent : Belges, Britanniques, Yougoslaves, Italiens, Américains, Tchèques, Grecs, Hollandais, Canadiens et plus tard les Russes. Parmi les prisonniers français, nombreux venaient également des colonnies : Algériens, Marocains et Sénégalais.
Le Dulag de Kunau (Konin Zaganski) était plutôt un camp transitoire pour les anciens prisonniers polonais; il pouvait contenir jusqu'à 6000 détenus. Aux premières défaites, la Wehrmacht commençat à baffouer leurs droits de prisonniers de guerre. Ceux-ci souffrèrent du terrible hiver 1939/1940 sous leurs misérables tentes. Au début de l'été 1940, le camp fut détruit, et ceux qui survécurent furent replacés soit dans le Stalag VIIIA à Zgorzelec soit dans le Stalag VIIIC de Sagan, et furent contraints de travailler dans les fermes. Les tombes de ceux qui moururent au Stalag VIIIC sont situées au cimetière de la ville, à 1 km au sud-est du Musée.

Ainsi, le Stalag VIIIC et ses antennes pouvaient contenir jusqu'à 300 000 personnes par jour. Les conditions de vie étaient épouvantables et inhumaines : Privations, Famines, Epidémies, Mauvais Traitements,... L'Humanité y a payé un lourd tribu!
En février 1945, l'avancée de l'Armée Rouge poussa les Nazis à évacuer les prisonniers vers l'ouest. De nombreux documents et preuves furent brûlées et détruites, les lieux d'éxécution complètement camouflés. Ceux qui ont ordonné cette extermination de masse dans le Stalag VIIIC et ses antennes, entre 1942 et 1945, ne furent jamais jugés et punis. A l'aube de la Victoire, l'Armée Rouge utilisa les infrastuctures restantes du Stalag VIIIC pour y détenir non seulement des prisonniers allemands, mais également des soldats polonnais, revenus d'Allemagne, dont une partie fut envoyée dans des camps en Union Soviétique."
Arlésiens : COUDERT Ernest (25/01/1941). DAGAND Henri (25/01/1941).

 

Le Stalag d'Hohenstein (Olsztynek)

 

Début 1939 les allemands ont commencé la construction d'un camp de prisonniers près d' Olsztynek , lequel devait être destiné aux prisonniers de guerre . Les premiers prisonniers polonais y sont arrivés début septembre 1939.
L'afflux massif de prisonniers français au Stalag d'Hohenstein a commencé en mai 1940 et a duré de façon ininterrompue toute cette année-là. A côté des polonais et plus tard des russes , les français constituaient le groupe le plus important en nombre à Olsztynek. Le camp a ensuite été agrandi.
Il y avait environ cent baraquements dans le camp .Il est en principe resté dans cet état jusqu'à la fin de la guerre.
Les prisonniers soviétiques et français installés à l'intérieur du camp en 1941 ont ensuite été placés dans des baraquements hors du camp.
Parmi ces derniers il y avait aussi un groupe d'africains et d'arabes recrutés dans les colonies françaises. Ils étaient logés à part et supportaient mal le froid régnant. D'après les témoignages de certains prisonniers , une nuit ils auraient disparu .On suppose qu'ils ont été assassinés par les Nazis.

Les prisonniers dans le Stalag habitaient dans des baraquements d'environ 500-700 personnes, dormaient sur la paille sans draps ni oreillers. Les vivres se composaient d'un litre de soupe par jour, quelques pommes de terre non épluchées, et d'une miche de pain partagée entre cinq et huit personnes .A cela s'ajoutait vingt grammes de margarine ou de marmelade par personne.
La distribution des repas s'accompagnait habituellement de mauvais traitements aux prisonniers .

Le camp était entouré par des fils de fer barbelés. S'approcher des clôtures était passible de la peine de mort.Presque tous les jours des prisonniers étaient assassinés pour s'en être approché. Il est aussi arrivé qu'on leur tire dessus pour insubordination ou transgression des ordres.
Vers la fin 1941 les russes ont commencé à affluer. Par centaines , par milliers ils ont rempli tout le camp. Ils étaient en piteux état , vraisemblablement contraints à la marche forcée. Le nombre de décès parmi eux était énorme. A une certaine époque il en mourait plus d'une centaine par jour à cause du froid. Il a fallu creuser des fosses communes dans la terre gelée . Le cimetière se trouvait à une distance d'environ deux kilomètres du camp, sur la route d'Osterode. Afin de pouvoir les enterrer, on creusait les fosses à l'aide d'explosifs.

Certains prisonniers travaillaient en dehors du camp chez des agriculteurs de la région , ils accomplissaient aussi des travaux dans le camp. Ces travaux consistaient à creuser toutes sortes de fosses, construire des baraquements ainsi que des activités de rangements. Les prisonniers travaillaient seuls ou par groupe de dix chez des agriculteurs , et par plusieurs centaines dans l'industrie ou le bâtiment. Il y en eut entre autres dans des ateliers de menuiseries à Morag . De nombreux groupes -700 personnes- furent aussi employés à des travaux de transport et de rangement à Olsztyn.

Nombreux arlésiens: Voir notre liste.

 

  ATTENTION, les dates correspondent à la publication des listes par l'autorité allemande et non aux dates d'arrestations.

 

Au 17/08/1940 :

- ARSAC Henri, né le 25/04/1913 à ARLES, 1ere classe, 12 ème BC.

- BARDY Marcel, né le 12/07/1897 à ARLES, sergent, 75ème CF.

- BON Louis, né le 17/06/1915 à ARLES, 2ème classe, 285ème RAA.

- GRIFFO René, né le 28/09/1915 à ARLES, 2ème classe, RICM.

Au 20/08/1940 :

- BACHINI Bruno, né le 01/08/1901 à ARLES, 2ème classe au 7ème Génie.

- TRESCENTS Henri, né le 12/11/1918 à ARLES, 2ème classe au 173ème RIA.

Au 22/08/1940 :

- BAYLE Yvon, né le 05/09/1914 à ARLES, 2ème classe au 112ème RIA.

- KIMMERLING Paul né le 21/02/1919 à ARLES, capitaine interné au camp de NANCY.

- SAMBAIN Martin né le 06/05/1908, capitaine au 34ème DIC.

Au 27/08/1940 :

- SEIGNOURET Emile né le 28/12/1914 à ARLES, 1ère classe au 141ème RIA.

Au 29/08/1940 :

- BEGUIN Louis, né à ARLES le 29/07/1919, 2ème classe au 92ème RI.

- FRECHON Antonin, né à ARLES le 03/05/1901, 2ème classe au 15ème T.

Au 31/08/1940:

- BALBO Léon, né le 19/10/1918 à ARLES, 2ème classe au 141ème RI.

- CHABAUD Jean, né le 16/11/1909 à ARLES, sergent - chef au 65ème RCI.

- MESTRE Roger, né le 08/05/1912 à ARLES, 2ème classe au 14ème BOA.

Au 04/09/1940 :

- GRAS Urbain, né le 28/06/1905 à ARLES, 2ème classe au 194ème RALT.

- RICAUD Sylvain, né le 09/06/1914 à ARLES, 2ème classe au 194ème RALT.

Au 05/09/1940 :

- DELEUZE René, né le 09/02/1902 à ARLES, 2ème classe, 294ème RALT (artillerie lourde tractée).

- SAUVAN Louis, né le 28/06/1901 à ARLES, 2ème classe, 294ème RALT (artillerie lourde tractée)

Au 07/09/1940 :

- BOULBET Albin, né à ARLES le 06/01/1902, 2ème classe au 194ème RALT.

- BOUYER Eugène, né à ARLES le 23/04/1913, 2ème classe au 7ème Génie.

- COUDIERE François, né à ARLES le 14/10/1903, 1ère classe au 194ème RALT.

- GINET Marius, né à ARLES le 28/09/1902, 2ème classe au 194ème RALT.

- GOUMARE Joseph, né à ARLES le 6/02/1901, 2ème classe au 194ème RALT.

Au 10/09/1940 :

- MOURARET Eugène, né à ARLES le 27/03/1911, 2ème classe au 55ème RA.

- RODIER Louis, né à ARLES le 9/04/1919, 2ème classe au Air 13/133.

Au 12/09/1940 :

- LAMAT Lucien né à ARLES le 11/12/1913, 2ème classe au 9ème RI.

- PEYROT Roger, né à ARLES le 4/03/1906, 2ème classe au 192ème RALT.

Au 14/09/1940 :

- GIRAUD Ferdinand, né à ARLES le 24/08/1910, 2ème classe au 59ème RI.

- PELISSIER Pierre, né à ARLES le 11/10/1912, 1ère classe au 64ème BCA.

Au 17/09/1940 :

- FRANCHI Michel, né à ARLES le 28/05/1900, sergent chef au 208ème RRP.

- SAN MARTINO Honoré, né à ARLES le 7/04/1901, 2ème classe au 194ème RA.

Au 19/09/1940 :

- AUBOIRON René, né à ARLES le 8/08/1910, 2ème classe au 29ème RI.

- CANIN Noël, né à ARLES le 11/10/1911, 2ème classe au 15ème Génie.

- GONTIER Marcel, né le 20/02/1899, caporal, Marine.

- MERLE René, né à ARLES le 15/10/1905, 2ème classe au 15ème Génie.

Au 20/09/1940 :

- BEDOT Jean, né à ARLES le 30/04/1912, 1ère classe au RICM.

- ROMAN Pierre, né à ARLES le 11/04/1919, 2ème classe au 287ème BIG.

Au 23/09/1940 :

- AGRAPART Auguste, né à ARLES le 18/02/1913, caporal au 15ème Génie.

- SAFFIN Jacques, né à ARLES le 03/09/1916, 2ème classe au 18ème BCA.

Au 30/09/1940 :

- BOU Joseph, né à ARLES le 13/02/1915, MdL au 36ème RA.

- SABLIER Julien, né à ARLES le 18/01/1910, 2ème classe au 15ème TH.

Au 1/10/1940 :

- MASSELOT Henri, né à ARLES le 20/12/1917, 2ème classe.

- PASCAL Joseph né à ARLES le 20/03/1899, Brigadier.

Au 03/10/1940 :

- LOMBARD Louis, né à ARLES le 08/11/1913, 2ème classe au 49ème BCA.

- ZAPATA José, né à ARLES le 13/03/1916, 2ème classe au 214ème RI.

Au 07/10/1940 :

- FERRY Valentin, né à ARLES le 17/10/1903, 2ème classe au 131ème RR, camp 101 (CAMBRAIS-MORENCHIES).

Au 09/10/1940 :

- GERENTON Paul, né à ARLES le 29/05/1919, 2ème classe, 105ème RI, camp 162 (DOMMARTIN-lés-TOUL)).

- IMBERT Pierre, né à ARLES le 03/11/1911, 2ème classe au 15ème RDP, camp 102 (?).

Au 10/10/1940 :

- BERTRAND Clément, né à ARLES le 08/11/1914, 2ème classe au 141ème RIA, camp 101 (CAMBRAIS- MORENCHIES).

- PICARD Jean, né à ARLES le 24/07/1912, caporal au 7ème Génie, camp 192 (La Fère, aisne).

- ROUSSET Denis, né à ARLES le 24/02/1912, 2ème classe au RICM, camp 101 (CAMBRAIS-MORENCHIES).

Au 15/10/1940 :

- ARSAC Jacques, né le 20/09/1908 à ARLES, sergent au RICM, camp n°200 à VERNEUIL ( Eure).

- DIZAUX Joseph, né le 24/07/1914 à ARLES, 2ème classe au 95ème GRDI, camp 201 (ALENCON).

- MASONI Louis, né le 05/06/1912 à ARLES, 1ère classe au RICM, camp 101(CAMBRAIS-MORENCHIES).

Au 11/10/1940 :

- GARDANNE Marins, né à ARLES le 15/08/1906, 2ème classe au 81ème RANA, camp 100 (HAZEBROUCK).

Au 17/10/1940 :

- CALAIS André, né à ARLES le 16/07/1907, sergent au 42ème RIC, camp 124 (TROYES).

- CRESTIN Emile, né à ARLES le 30/06/1915, MdL au DA/5, camp 124 (TROYES).

- MORBELLI Lucien, né à ARLES le 27/05/1919, 2ème classe au 98ème RI, camp 241 (SAINT-MIHIEL).

Au 23/10/1940 :

- CROUZET Louis, né à ARLES le 11/02/1914, 2ème classe au 22ème BCA, camp 170 (La Fère).

Au 05/11/1940 :

- BEZERT Mathieu, né à ARLES le 16/10/1913, 2ème classe au 22ème BCA, camp 124 (JOIGNY).

- NAY Marcel, né à ARLES le 09/09/1916, 2ème classe au 10ème BCC, camp 192 (La Fère).

- PICARD Jean, né à ARLES le 24/07/1912, caporal au 7ème Génie, camp 192 (La Fère).

Au 14/11/1940 :

- CHABERT Jean, né à ARLES le 24/11/1912, 2ème classe au 15ème Génie, camp ST VII A (MOOSBURG).

- COSTE Etienne, né à ARLES le 24/03/1907, 2ème classe au DI 83, camp 194 (CHALON-sur-MARNE).

Au 16/11/1940 :

- ROUGON Barthélémy, né à ARLES le 07/07/1911, 2ème classe au 112ème RIA, camp ST VII A (MOOSBURG).

Au 20/11/1940 :

- FONTAINE Gaston né le 18/10/1907 à ARLES, 2ème classe, 2ème régiment de transmissions, interné en France.

- MAZEL Marius, né le 05/11/1903 à ARLES, brigadier, 242ème RACL, camp ST XI A   (région de Magdeburg, Saxe-Anhalt, ALTENGRABOW).

- TRUCHET Théodore, né le 06/03/1916 à ARLES, caporal au 23ème BCA, ST XI A, (région de Magdeburg, Saxe-Anhalt, ALTENGRABOW).

Au 22/11/1940 :

- ALLIEN Marius né le 23/03/1918 à ARLES, sergent-chef au 28ème BCA, camp ST XI A (ALTENGRABOW). Puis le  13/02/1941 au ST XI B (FALLINGHOSTEL).

Au 25/11/1940 :

- FAYE Joseph, né à ARLES le 25/09/1904, sergent auème G, camp ST XI A (ALTENGRABOW).

Au 29/11/1940 :

- FOURNIER Louis, né à ARLES le 20/11/1912, 2ème classe au 42ème RAC, camp ST XI A (ALTENGRABOW).

Au 30/11/1940 :

- BARRY Georges, né le 09/05/1908 à ARLES, 2ème classe au 174ème RALAP, camp ST VII A (MOOSBURG).

- SIMIAN Augustin, né à ARLES le 23/08/1913, 2ème classe au 60ème BCA, camp ST IX A (ZIEGENHAIN).

Au 02/12/1940 :

- GREGOIRE Marius, né à ARLES le 13/10/1909, 2ème classe au 15ème Génie, camp ST IV A (HOHENSTEIN).

- MAYARD Edouard, né à ARLES le 28/10/1905, 2ème classe au 174ème RAI, camp ST VII A (MOOSBURG).

Au 04/12/1940 :

- BERRIER Roger, né à ARLES le 17/10/1914, 2ème classe au 15ème BCA, camp 191 (?).

Au 07/12/1940 :

- BILLOT Jean, né à ARLES le 14/09/1897, lieutenant au 60ème RAME, camp OF VI C (OSNABRÜCK).

- CREMIERS (de) Charles - Henri, né à ARLES le 6/10/1913, sergent-chef au 81ème RIA, camp 102 (France).

- GUY René, né à ARLES le 19/04/1916, sergent au 22ème BCA, camp 172 (France).

- MEILHAC Roger, né à ARLES le 10/11/1919, mécanicien, camp 183 (France).

- PECOUT Paul né à ARLES le 28/12/1899, sergent au 7ème AK, camp OF VI A (SOEST).

Au 09/12/1940 :

- PONSDESERRE Julien, né à ARLES le 08/11/1909, 2ème classe au 55ème RIA. camp ST V B (VILLINGEN).

- ROCHE Etienne, né à ARLES le 04/07/1913, 1ère classe au 22ème BCA, camp 172 (?).

Au 12/12/1940 :

- VINCENT Henri, né à ARLES le 19/01/1913, 2ème classe au 27ème RTA, camp ST III B (Fürstenberg sur Oder).

Au 14/12/1940 :

- LAFOREST Albert, né à ARLES le 08/02/1919, 2ème classe au 143 RI, camp 203 (?).

Au 16/12/1940 :

- COUDERT François né à ARLES le 28/05/1906, Brigadier au 22ème RAC, interné au camp 134 (?).

- FRAIZE Jean, né à ARLES le 22/06/1902, 2ème classe au 22ème RIC, camp ST VI A (HEMER).

- ROUSTANT Camille né à ARLES le 12/07/1906, maréchal des Logis au 17ème de Transmission, camp ST VIII A (KREUZBERG).

Au 18/12/1940 :

- MANFREDI Charles, né le 27/02/1917 à ARLES, 2ème classe au 406ème DCA, camp ST VI A (HEMER).

Au 20/12/1940 :

- BONNEFILS Emile né à ARLES le 27/06/1900, sergent au 42ème RAC, camp ST IX C à BAD SULZA.

- ROMAN Louis, né à ARLES le 02/10/1917, 2ème classe au 7ème Génie, interné en France au camp d'AMIENS.

Au 22/12/1940 :

- CLOP Maurice, né à ARLES le 25/11/1912, 2ème classe au 55ème RIA, camp 190 (CHARLEVILLE).

Au 28/12/1940 :

- DAVID Paul, né à ARLES le 22/09/1900, 2ème classe au 141ème RI, camp ST XII A (LIMBURG AN DER LAHN).

- FANTON Marius, né à ARLES le 21/10/1909, 1ère classe au 15ème Génie, camp ST XII A (LIMBURG AN DER LAHN). 

Au 04/01/1941 :

- ABRIAL Maurice, né à ARLES 29/11/1918, 2ème classe au 173ème RI, camp 172 (?).

- BATAILLE Pierre, né à ARLES le 02/12/1911, 2ème classe au 7ème RC, camp ST XVII B.

- BOURILLON Louis, né à ARLES le 13/04/1916, sergent au 25ème BCA, camp ST IIB (HAMMERSTEIN).

- GAUTIER Jean, né à ARLES le 28/02/1913, 2ème classe au 22ème GRDI, camp ST IIB (HAMMERSTEIN).

- MISTRAL Paul, né à ARLES le 05/10/1911, 2ème classe au 9ème Sp, camp ST XVII B.

- RICHARD Henri, né à ARLES le 07/08/1917, 2ème classe au 27ème RTA, camp ST IIIB.

- WILLOT Louis, né à ARLES le 26/03/1915, 2ème classe au 100ème RI, camp IX A (ZIEGENHAIN).

Au 08/01/1941 :

- ARCAIS René, né à ARLES le 21/03/1912, caporal au 64ème BCA, camp 172 (DOULLENS).

- GAUTIER Marcel, né à ARLES le 23/07/1918, 2ème classe au 15ème RIA, camp 172 (DOULLENS).

- TRONCHET René, né à ARLES le 20/05/1910, 2ème classe au 306ème RI, camp XVII B (KREMS-GNEIXENDORF).

Au 11/01/1941 :

- CORNILLE Eugène, né à ARLES le 24/06/1910, 2ème classe au 9ème RTA, camp ST XX A (THORN-Pologne).

- ERISSON Elie, né à ARLES le 20/02/1903, 2ème classe au 23ème BCA, camp ST XVII A (EDELBACH).

- LAFARRE Marius, né à ARLES le 19/05/1902, 2ème classe, camp ST IX C (BAD-SULZA).

Au 13/01/1941 :

- BERTET, né à ARLES le 14/09/1912, 2ème classe au 24ème BCA, camp ST VI G (BONN-DUISDORF).

- TEISSIER André, né à ARLES le 15/06/1914, 2ème classe au 15ème TA, camp ST XVII A (KAISERSTEINBRUCH).

Au 16/01/1941 :

- GIRARD Alfred, né à ARLES le 05/09/1918, 2ème classe au 95ème RT, camp ST VI G (BONN-DUISDORF).

- HUSTACHE Alphonse, né à ARLES le 20/10/1912, 2ème classe au 108ème RIA, camp 191 (?).

- LOMBART Elie, né à ARLES le 08/10/1906, 2ème classe au 2ème Génie, camp 191 (?).

Au 18/01/1941 :

- MARTINET Joseph, né à ARLES le 15/05/1911, caporal-chef au 174ème RA, camp ST VI F (BOCHOLT).

Au 20/01/1941 :

- BLANC Joseph, né à ARLES le 17/04/1902, sergent au 7ème P, camp ST VIII A (KREUZBERG-OPPELN).

- CALLAVOLI César, né à ARLES le 11/11/1904, 2ème classe au 7ème Génie, camp ST VI H (ARNOLDSWEILER-DÜREN).

- CLAMOUR Joseph, né à ARLES le 11/05/1905, 2ème classe au 22ème RIC, camp ST  VI H (ARNOLDSWEILER-DÜREN).

- GAYRAUD Eugène, né à ARLES le 04/02/1918, 2ème classe au 3ème RIA, camp ST IX A (ZIEGENHAIN).

- PINOS Georges, né à ARLES le 01/06/1913, 2ème classe au 256ème RA, camp ST VI H (ARNOLDSWEILER-DÜREN).

Au 24/01/1941 :

- COSTE Augustin, né à ARLES le 16/03/1903, 2ème classe au 484ème RP, camp ST XVII B (KREMS-GNEIXENDORF).

- PRIVAT Jean, né à ARLES le 31/05/1906, 2ème classe au 22ème RAC, camp 202 (CHARTRES).

Au 25/01/1941 :

- BAYT Régis, né à ARLES le 25/04/1916,  2ème classe au 3ème RIA, camp ST IX A (ZIEGENHAIN).

- COUDERT Ernest, né à ARLES le 05/03/1905, 2ème classe au 22ème RAC, camp ST VIII C (SAGAN).

- DAGAND Henri, né à ARLES le 26/08/1915, brigadier au 27ème RTA, camp ST VIII C (SAGAN).

- GAZANHES André, né à ARLES le 27/05/1914, 2ème classe au 3ème RIA, camp ST IX A (ZIEGENHEIM).

- MOINE Charles, né à ARLES le 18/05/1903, 1ère classe au 485ème RPC, camp ST IV B (MÜHLBERG).

- SIMON Léon, né à ARLES le 25/08/1905, 2ème classe au 123ème RALC, camp ST IV B (KOENIGSTEIN).

- VALLAT Marcel, né à ARLES le 28/05/1911, brigadier-chef, camp 142 (BESANCON).

Au 29/01/1941 :

- BEASSE Jean, né à ARLES le 17/03/1919, sergent au 70ème RIF, camp ST XVII B (KREMS-GNEIXENDORF).

- GAUZARGUES Marius, né à ARLES le 25/03/1918, 2ème classe au 81ème RI, camp ST VI C (BATHORN-EMSLAND).

- GIRARD Jean-Marie, né à ARLES le 28/11/1909, 2ème classe au 42ème RACI, camp ST IX A (ZIEGENHEIM).

- GUEY Marcel, né à ARLES le 26/02/1906, 2ème classe au 22ème TR, camp ST IV B (MÜHLBERG-ELBE).

- MAUREAU Antonin, né à ARLES le 20/03/1906, 2ème classe au 22ème RAC, camp ST II A (NEUBRANDENBOURG).

Au 31/01/1941 :

- DEL CORSO Isello, né à ARLES le 25/04/1914, 2ème classe au 14ème Zouaves, camp ST II A (NEUBRANDENBOURG).

- GUTSOFFTE Etienne, né à ARLES le 06/08/1905, 2ème classe au 53ème RIC, camp ST VI G (BONN-DUISDORF).

Au 03/02/1941 :

- CHARRUT Charles, né à ARLES le 12/08/1912, 2ème classe au 10ème RA, camp VI D (DORTMUND).

- MALOT Victor, né à ARLES le 10/08/1906, 2ème classe au 341ème RI, camp ST VI C (BATHORN-EMSLAND).

Au 06/02/1941 :

- DALMASSO Antonin, né à ARLES le 13/12/1889, lieutenant ,SNCF, OFLAG XVIII C (SPITTAL AN DER DRAU).

- GILLES Donnat, né à ARLES le 23/02/1916, 1ère classe au 20ème BCA, camp ST VI C (BATHORN-EMSLAND).

Au 10/02/1941 :

- CHEYLAN Raphaël, né à ARLES le 20/11/1906, 1ère classe au 12ème RTS, camp ST XII A (LIMBURG AN DER LAHN).

- RAGOUST Henri, né à ARLES le 12/09/1910, 2ème classe au 14ème Zouave, camp ST X B ( SANDBOSTEL).

- ROUDIER Joseph, né à ARLES le 29/04/1910, 2ème classe au 34ème RI, camp ST X B (SANDBOSTEL).

Au 13/02/1941 :

- ARMAND Laurent, né à ARLES le 17/02/1910, 2ème classe au 60ème BCA, camp ST XI B (BAD-FALLINGBOSTEL).

- CARTIER Henri, né le 26/08/1913, 1ère classe au 23ème BCA, camp ST XI B ( BAD - FALLINGBOSTEL).

- FELIX Marius, né à ARLES le 30/11/1912, 1ère classe au 60ème BCA, camp ST XI B (BAD - FALLINGBOSTEL).

- GUIGUE Pierre, né à ARLES le 27/09/1913, 1ère classe au 60ème BCA, camp ST XI B (BAD - FALLINGBOSTEL).

- HOUTTE Eugène, né à ARLES le 29/05/1912, caporal, camp ST XI B ( BAD - FALLINGBSTEL).

Au 22/02/1941 :

- COLOMBI Jean, né à ARLES le 6/12/1917, 2ème classe, camp ST II D (Stargard in Pommern).

- TURO Georges, né à ARLES le 11/02/1909, 2ème classe au 13ème Zouave, camp ST II D (Stargard in Pommern).

Au 25/02/1941 :

- HABERT Eugène, né à ARLES le 24/05/1909, caporal au 242ème RI, camp ST VII B (MEMMINGEN).

- SAVOIE Henri, né à ARLES le 1/11/1907, 2ème classe au 289ème RA, camp ST I A (STABLACK).

Au 28/02/1941 :

- LOMBARDI Eugène, incorporé à ARLES (?), 2ème classe au 15ème Zouave, camp ST IV B (MÜHLBERG).

Au 03/03/1941 :

- HILAIRE Maurice, né à ARLES le 04/09/1913, 2ème classe au 6ème TA, camp ST VII B (MEMMINGEN).

- PUIG Abdon, né à ARLES le 10/04/1916, 2ème classe au 25ème BCA, camp ST VII B (MEMMINGEN).

Au 08/03/1941 :

- CODAGNON Charles, né à ARLES le 03/10/1912, 2ème classe au 99ème RTA, camp ST V B (VILLINGEN).

Au 11/03/1941 :

- AUDIBERT Henri, né à ARLES le 21/07/1910, 2ème classe au 42ème GR, camp ST IV B (MÜHLBERG).

- BONNET Alfred, né à ARLES le 23/12/1913, 2ème classe au 49ème RI, camp ST IV B (MÛHLBERG).

Au 14/03/1941 :

- AUPY Marins, né à ARLES le 12/02/1914, 2ème classe au 62ème DCA, camp ST IV B (MÜHLBERG).

- MANIFICAT Antoine, né à ARLES le 17/07/1911, 2ème classe au  22ème RAC, camp ST II A (NEUBRANDENBOURG).

- PEYSSELIER Marius, né à ARLES le 21/04/1909, 2ème classe au 64ème BCA, camp ST II A ( NEUBRANDENBOURG).

- TEISSEYRE Jean, né à ARLES le 15/06/1911, 2ème classe au 404ème DCA, camp ST II A (NEUBRANDEBOURG).

Au 17/03/1941 :

- ASTAUD Baptistin, né à ARLES le 14/02/1913, caporal au 7ème Génie, camp ST II B (HAMMERSTEIN - SCHLOCHAU).

- CURAN Laurent, né à ARLES le 17/11/1902, 2ème classe au 242ème RAI, camp ST XVII A (KAISERSTEINBRUCH).

- DURBESSON Jean, né à ARLES le 29/11/1909, 2ème classe au 341ème RI, camp ST VI D (DORTMUND).

Au 24/03/1941 :

- GUILLE Pierre, né à ARLES le 17/10/1915, 2ème classe au 24ème RI, camp VI D (DORTMUND)

- LAUTIER Marius, né à ARLES le 21/10/1906, 2ème classe conducteur auto, camp ST V C (WILDBERG).

Au 03/04/1941 :

- DEURRIEUX Laurent, né à ARLES le 22/05/1904, caporal-chef au 49ème BC, camp ST VI J (KREFELD).

- GIBERT Marcel, né à ARLES le 01/05/1910, 2ème classe au 5ème TR, camp ST VI J (KREFELD).

- MICHEU Fernand, né à ARLES le 19/06/1912, 2ème classe au 60ème PCA, camp ST XVII A (KAISERSTEINBRUCH).

- OLIVIER Dominique, né à ARLES le 15/08/1915, 2ème classe au 22éme BACAL, camp ST VI A (HËMER).

Au 06/04/1941 :

- PELISSIER Aimé, né à ARLES le 23/10/1911, sergent au 20ème CA, camp ST VI F ( BOCHOLT).

- ROUMESY Louis, né à ARLES le 05/05/1913, 1ère classe au 28ème RTT, camp ST VII A (MOOSBURG).

Au 08/04/1941 :

- CAMINADE Piere, né à ARLES le 28/05/1919, Brigadier au 8ème RA, camp ST VI H (ARNOLDSWEILER/DUEREN).

Au 09/04/1941 :

- DICHAMPS Jean, né à ARLES l/5/1916, 2ème classe au 40ème M, camp ST VI D (DORTMUND), Dortmund était la ville de l'Hôpital Aplerbeck, qui euthanasiait des personnes mentalement ou physiquement handicapées. 

- MICHEL Jean, né le 19/01/1917, 2ème classe au 9ème RCA, camp ST VI B (NEU VERSEN).

Au 11/04/1941 :

- DURAN Paul, né à ARLES le 11/11/12, maréchal des logis au 6eme RA, camp ST VII A (MOOSBURG).

- GERTHAUX Alfred, né à ARLES le 27/07/1905, 2ème classe au 22ème RIC, camp ST VI G (BONN-DULSDORF).

- MEYFFRE Barthélémy, né à ARLES le 21/12/1909, 2éme classe au 112ème RIA, camp ST VII A (MOOSBURG).

- ROUBAUD Jean, né à ARLES le 17/12/1912, 1ère classe au 7ème Génie, camp ST VII A (MOOSBURG).

Au 19/04/1941 :

- AUDIBERT Jean, né à ARLES le 08/12/1913, 1ère classe au 9ème BCA, camp ST VII A (MOOSBURG).

- HILAIRE Maurice, né à ARLES le 04/09/1913, 2ème classe au 6ème T, camp ST VII A (MOOSBURG).

- MONZO Joseph, né à ARLES le 31/01/1918, 2ème classe au 56ème RAM, camp ST VII A ( MOOSBURG).

- PEYRAQUE Jacques, né à ARLES le 12/09/1906, 1ère classe au 5ème RAI, camp ST VII A (MOOSBURG).

Au 24/04/1941 :

- HABERT Eugène, né le 24/05/1909 à ARLES, capitaine au 242ème RI, camp ST VII A, MOOSBURG.

- PIOCHEGUT Roger, né à ARLES le 10/02/1918, capitaine au 27ème RA, camp ST IX A (ZIEGENHAIN).

Au 30/04/1941 :

- ARMAND Antoine né à ARLES  le 23/06/1903; régiment : 23 RAC, 2ème classe, camp ST XIIIA (SULZBACH).

- BERNARD Jacques, né à ARLES le 23/10/1899; régiment : 2ème RA; 2ème classe, camp ST IXA (ZIEGENHAIN).

- DOSSETO André, né à ARLES le 09/08/1902, 2ème classe, 22ème RACL, camp ST XIIIA (SULZBACH).

- RIQUELME Firmin, né à ARLES le 04/08/1916, 2ème classe, 4ème RI, ST XIII A (SULZBACH).

Au 05/05/1941 :

- JOUVE Emile, né à ARLES le 22/04/1904, 2ème classe au  1er T, camp ST XIIIA (SULZBACH).

Au 08/05/1941 :

- ESPOULIER Claudius, né à ARLES le 07/03/1914, Brigadier au 94ème RAM, camp ST XIII A (SULZBACH).

- LAMBERT Henri, né à ARLES le 19/07/1914, 1ère classe au 95ème GRDI, camp ST XIII A ( SULZBACH).

- SOUSTELLE Henri, né à ARLES le 02/09/1911, 2ème classe au 10ème AG, camp ST XIIIA (SULZBACH).

- VALLINI Victor, né à ARLES le 20/07/1917, 2ème classe au 9ème GRCA, camp ST XIII A (SULZBACH).

Au 31/05/1941 :

- LANGLOIS Marius, né à ARLES le 23/04/1910, 2ème classe au 7ème RP, camp ST XVII A (KAISERSTEINBRUCH-ALLENTSTEIG ).

Au 10/06/1941 :

- GRAS Félicien, né à ARLES le 26/04/1912, lieutenant au 36ème RA, camp OF VI B (NEU-VERSEN).

- TIGON André, né à ARLES le 14/02/1912, mdl/chef au 405ème RA, camp ST XVII A (KAISERSTEINBRUCH- ALLENTSTEIG).

Au 15/06/1941 :

- BALENCA César, né à ARLES le 23/07/1908, lieutenant au 112ème RIA, camp OF IV D (ELSTERHORST).

 

Sur les 1 845 000 militaires français capturés en mai-juin 1940, 250 000 parvinrent à s'échapper avant d'arriver en Allemagne; 80 000 prisonniers réussirent à s'évader entre juin 1940 et novembre 1942.

Entre 1940 et 1941, 330 000 prisonniers français furent rapatriés en France, certains pour des raisons médicales. De 1940 à 1945, 51 000 prisonniers français trouvèrent la mort ou disparurent au cours de leur captivité.

 

 

  • Services d'archives pour aller plus loin ...
    • Le Bureau des archives des victimes des conflits contemporains à Caen qui conserve notamment :
      • les dossiers individuels de prisonniers de guerre, déportés, travailleurs, internés dans les prisons françaises ou allemandes : constitués de tous les documents personnels amassés par le service dans l’immédiat après-guerre, ces dossiers concernent près de 2 millions de personnes. Ils sont répartis entre dossiers de prisonniers de guerre, dossiers de travailleurs et dossiers de déportés, internés ou fusillés. On y trouve différents types de documents, produits aussi bien par les autorités allemandes que par les services de l’État français ou par l’administration des Anciens combattants, qui recensent les différentes étapes de la captivité ou du séjour en Allemagne de chaque individu.
      • le fichier national des prisonniers de guerre : constitué dès 1940, ce fichier a été alimenté au cours du conflit par les différents services de prisonniers de guerre, puis par le ministère des prisonniers, déportés et réfugiés et le ministère des anciens combattants et victimes de guerre, grâce aux informations recueillies lors des opérations de rapatriement.
      • le fichier individuel original allemand (Personalkarten ou PK) : les fiches individuelles originales allemandes de prisonniers de guerre français ont été établies par le Service d’information de la Wehrmacht. Plusieurs types de fiches coexistent : les PK I procurent des informations sur l’état civil et l’immatriculation du prisonnier de guerre et, parfois, des données médicales ; les PK II précisent la situation des comptes personnels des prisonniers de guerre (sommes touchées et prélevées) ; les PK III signalent les différentes affectations des prisonniers dans les kommandos (ou antennes extérieures) dépendant des camps où ils se trouvaient, ainsi que les transferts entre camps.
    • Le Service des Archives Médicales Hospitalières des Armées à Limoges pour les prisonniers passés par un hôpital militaire.
    • Les Archives de la Croix Rouge à Genève.
  • Documents d'archives en ligne :
    • La Liste officielle des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande : nom, date et lieu de naissance, unité éditée par le Centre national d'information sur les prisonniers de guerre, 1940-1941.
    • Les rapports d'inspection du CICR

14 - 18 OU LA VIE RATEE D'UN POILU...

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S'il est de nos jours de bon ton de saluer nos morts de 14 - 18, il m'apparait évident qu'il ne faut toujours et surtout pas, parler de ce qui c'est passé hier dans les caves de l'Etat...

Et pour cause, notre Histoire montre que ce qui s'est passé hier, se repassera demain, à cause de nos actes d'aujourd'hui ...

A force de considérer que la polique de la France n'est qu'un jeu, on en arrive à des catastrophes... Comme de nos jours par exemple ...

Laissez - nous vous raconter au travers du vécu d'un homme, comment la vie d'un citoyen obscur (vous et moi) peut basculer du jour au lendemain de l'insouciance au chaos...

 

DANIEL Augustin-Louis

 

(1883 – 1936)

 

Avant la guerre de 14-18, DANIEL Augustin, fils unique d'un couple d'artisans nîmois, avait mené une vie confortable, dans la douceur du cocon familial... Quand il a 17 ans, son père décéde et le jeune homme accapare pour lui seul, tout l'amour de sa mère ; il est doué pour l'art et la peinture, il s'inscrit au conservatoire de NÎMES, dont il en sortira avec un premier prix.

A 20 ans, il passe au « Conseil de révision », il faisait parti en effet de la classe 1903 ; en 1904, il est ajourné temporairement car en convalescence de la tuberculose.

D'un tempérament d'artiste, Augustin DANIEL, ne semble pas particulièrement motivé pour faire le service militaire ; ainsi il va multiplié très rapidement les raisons pour une éventuelle dispense du service armé... Il fera pourtant le service militaire et sera incorporé à l'armée d'active, le 7 octobre 1906, au régiment d'Infanterie stationné à NIMES. La même année,  il est marié;  l'année suivante pendant son service, il a son premier  fils... Mais à toutes ces raisons avancées, l'Etat – Major restera sourd ...

En 1914 il a 31 ans lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Environ cinquante pour cent des mobilisés français ont de 33 à 51 ans en 1918 et, souligne, Jean Norton Cru “dans aucune de nos guerres depuis 1792 l’âge moyen des combattants n’a été aussi élevé” ...

Le 1 août à 17h15 , le télégramme ordonnant la mobilisation générale arrive dans les Etats – Majors...

Dès le 2 août, les premières tranches des réservistes affluent de toutes parts. Les opérations prévues pour la mobilisation des différentes unités s'effectuent rapidement.
A partir du 5 août, les bataillons et compagnies détachées sont dirigés par voie ferrée ou par voie de terre, sur AVIGNON.

Vu son âge, Augustin DANIEL (31 ans) « part à la guerre » le 26 mai 1915; de toute évidence il rejoint d'emblée la 59ème Brigade du 58ème RI, de la 30ème Division de la IIIe Armée, qui se regroupe sur ARLES puis AVIGNON …

Les deux régiments (40ème et 58ème RI de la 30ème Division du 15ème Corps d'Armée) que va fréquenter Augustin DANIEL, resteront tristement célèbres dans l'histoire de la Première Guerre Mondiale... Il s'agit là en effet de la fameuse histoire de l'Armée du Midi...

En août 1914, les soldats provençaux du XVe corps étaient engagés dans l’une des premières grandes batailles opposant les Français aux Allemands. En fait, l’ennemi attire les Français sur un terrain qu’il a fixé comme champ de bataille, avec une artillerie dont les tirs sont réglés à l’avance.

Les troupes se font massacrer sous un déluge d’obus et de mitraille sans même voir un seul soldat ennemi. Les Méridionaux abandonnent 10 000 morts sur un terrain boueux d’étangs et de prairies, totalement exposé où l’on n’aurait jamais dû les faire manœuvrer. Peu après ils sont pourtant accusés d’être les responsables de la défaite. La rumeur se répand via la presse parisienne et notamment un article du sénateur Gervais dans Le Matin (1,6 millions d’exemplaire par jour) intitulé « La vérité sur l’affaire du 15e corps » que relaient nombre de leader d’opinion comme Clémenceau, alors député du Var.

Peu de voix s’insurgeant contre les affirmations du ministre, hormis la presse du Midi qui affirme d’emblée son hostilité aux propos de Gervais, à l’instar du Petit Marseillais qui le traitera de « honte du Sénat et fumier de la presse ». Ou encore celles de députés du sud qui, en haut lieu, font savoir leur désaccord avec des « allégations incontrôlables sinon mensongères dont leurs compatriotes ont été les victimes ». 
Dans la réalité, cette intoxication de l’opinion publique est manipulée par le généralissime Joseph Joffre et le ministre de la Guerre Adolphe Messimy.

La vérité est que l’Etat-major est dans l’erreur, lui qui a préparé la guerre de 14-18 avec le point de vue de celle de 1870. La vérité est que l’armée française promise à gagner Berlin en quatre semaines, recule alors sur tous les fronts. L’impréparation vis-à-vis d’une armée allemande qui a choisi son terrain d’affrontement et s’est embusquée, couplée à la doctrine de l’offensive allemande avec « Rosalie » (la baïonnette), accouche d’une hécatombe. Il faut donc des lampistes et Joffre fait accréditer la légende que ce sont les soldats de « l’aimable Provence » qui auraient lâché pied devant l’ennemi et causé l’échec de l’offensive de l’Est.

Ce mensonge gagnera toute la France. Et les soldats méridionaux seront désormais diffamés par la propagande officielle. Or, si les historiens ont depuis reconnu que le XVe corps, en août 14, se battit comme les autres corps, voire aussi bien que les unités dites d’élite, cet affront ne fut jamais lavé. Les auteurs de cette manipulation, les militaires de l’Etat-major et leurs complices de la droite nationaliste, n’ayant jamais eu à rendre des comptes de cette ignominie. 

C'est le fameux IIIème Corps d'Armée sur lequel, le commandant Sarrail écrira :"Le 15e Corps m'a été envoyé au moment de la bataille de la Marne ; sa venue était annoncée par une lettre où il était chargé de tous les péchés d'Israël ; c'était un corps sur lequel il était impossible de compter, etc..."


 

L'ANNEE 1915

Le 58ème RI se trouve depuis janvier – février, en position à BETHINCOURT, aux FORGES et à MALENCOURT... Nous avons la chance qu'un soldat du régiment ait tenu un journal de bord quasiment au jour le jour (« Historique du 58e RI », manuscrit anonyme, imprimerie Rullière, 1920), qui nous permet d'entrevoir l'enfer que cet homme a vécu ...

 

De Bethincourt à Ville-sur-Tourbe

 

Le 5 mai 1915 la 30e Division quitte sans regret les tranchées boueuses de Bethincourt, puis par une série de marches le 58e se porte dans le secteur, de Virginy -Massiges qu'il occupe jusqu'au 13 juin 1915. C'est là que les réservistes du 58e RI tout juste fraîchement arrivés d'AVIGNON, dont Augustin DANIEL vont réellement côtoyer pour la première fois les affres de la guerre...

 

Secteur de Ville-sur-Tourbe

13 juin, 12 août 1915

 

Le 13 juin le 58e RI, relève le 40e RI dans le secteur de Ville -sur-Tourbe. Le secteur est très pénible, en particulier à l'ouvrage Pruneau, au Calvaire et au Balcon. L'artillerie ennemie y est très active et les premières lignes reçoivent presque journellement d'énormes torpilles. La guerre de mines se poursuit avec activité.

Là, à VILLE-SUR-TOURBE les soldats du Midi ne sont pas bien vus, c'est le moins qu'on puisse dire... A preuve en cette triste fin du mois de mai 1915, où plusieurs d'entre eux, natifs du Var, totalement innocents, seront fusillés pour l'exemple devant l'ensemble du régiment ...

Sur place, le 58ème RI qui n'a ni casques ni fusil (!) se met au travail et construit de solides abris qui diminuent ses pertes.

Le 7 juillet un groupe de 20 hommes, conduit par le sous-lieutenant FRAY, tend une embuscade et enlève 2 prisonniers. Le 13 juillet une pièce allemande à longue portée tire 2 obus sur Courtemont où le régiment est au repos. 2 officiers, 1 adjudant-chef et plusieurs hommes sont tués.

Dans la période du 13 juin au 12 août 1915 le 58e a perdu dans le secteur de Ville -sur-Tourbe : 28 tués et 77 blessés.

 

L'offensive de Champagne

(septembre - octobre 1915)

C'est là qu'Augustin DANIEL va vivre un épisode du tristement fameux "Chemin des Dames", où entre le 13 et le 15 septembre, plusieurs milliers de soldats moururent dans une offensive qui ne servit à rien !

Le 25 septembre, le régiment, se rend à Meurival, en réserve pour l'attaque préparée dans le secteur de Pontavert, Bois des Buttes, Berry-au-Bac, mais l'attaque étant contremandée, il est transporté en autos le 2 octobre au Bivouac près de Jonchery.

Le 5 octobre à la nuit, il se porte en réserve dans les boyaux de Limagne et de la Martinique.

Le 6 octobre à 5 h 20 l'offensive est reprise par les régiments de 1re ligne. La canonnade, violente toute la nuit, fait rage.

Vers la fin, de la journée, le marmitage devient sérieux : les 9e et 10e Compagnies, particulièrement visées, subissent le bombardement sans broncher. La 10e Compagnie est citée avec son chef, le Capitaine VUILLEMIN, à l'Ordre du Régiment :

« Le 6 octobre 1915, de 15 heures à 20 heures, la 10e, Compagnie du 58e R . I . ,sous le commandement de son chef, le capitaine VUILLEMIN, a supporté dans un ordre impeccable, sans un geste, avec un calme stoïque et imperturbable, un bombardement continu d'obus de gros calibre. En raison de cette attitude et des travaux entrepris avec activité dès le début du stationnement, la Compagnie n'a subi aucune perte. »

Le 8 octobre la 30e D.I est rattachée au 6e C A, et, le 9 octobre, le 58e relève, dans 1e secteur de la Butte de Souain, les troupes de première ligne fatiguées par les combats des journées précédentes. L'organisation du secteur est complètement à faire. Il n'existe que de petites tranchées creusées à la hâte en fin de combat. En avant des lignes de nombreux cadavres n'ont pas encore été relevés.

Le régiment se met au travail avec ardeur malgré de violents, bombardements.

Pendant sa période de garde en première ligne le 58e a créé presque entièrement les organisations défensives du secteur. Il a relevé 5 blessés qui étaient restés plusieurs jours entre les lignes,

enseveli décemment 300 officiers et soldats de divers régiments, dont 24 allemands. Il a reçu les félicitations du Général commandant le 6e C. A. et du Général commandant la 30e D. I. Il a perdu 20 tués et 85 blessés. Parmi les tués se trouve 1e sergent AMBROSIO, premier grand prix de Rome, pour la sculpture, modèle de courage et de simplicité, qui fut broyé par un obus, au cours d'une relève. Les brancardiers HUSTACH, LATOUR, BERAUD et FERAUD reçoivent la croix de guerre.

Dans la nuit du 10 au 11 octobre, entendant l'appel de blessés, restés entre les lignes; ils vont chercher un blessé allemand; le 11 à 7 heures, ils retournent chercher un blessé français, en vue de l'ennemi, bien que celui-ci eut tué deux autres brancardiers qui avaient tenté semblable sauvetage.

De même le 12 octobre le sergent PINET avec le caporal MÉRY, le caporal MELLE avec le soldat BONY vont chercher des blessés entre les lignes et les ramènent malgré le feu de l'ennemi. L'un de ces blessés, qui a la jambe brisée par une balle, a conservé un moral splendide. A peine arrivé dans nos lignes, il s'écrie : «On en boira encore des mominettes à Pantruche»...

 

Le 58 R. I. devant REIMS

 

 

Le 3 novembre embarquement à Saint-Hilaire pour Epernay.

Le 6, le régiment est à Reims, dont il assure une partie de la défense jusqu'au 20 mars 1916, dans les sous-secteurs route de Cernay et Butte de Tir. Secteurs calmes et bien organisés, défenses accessoires solides, abris à l'épreuve, relèves faciles en plein jour.


 

L'ANNEE 1916

 

Le 21 février 1916, le tonnerre des canons marque le début de la bataille de Verdun. Situé sur le secteur de Verdun , le village perdu par les troupes françaises le 24 février 1916 et repris le 15 décembre 1916 disparaitra totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands.

De nos jours, cette commune ne possède aucun habitant. C'est l'un des neuf villages français détruits durant la Première Guerre mondiale qui n'a jamais été reconstruit. Déclaré « village mort pour la France » à la fin des hostilités, il fut décidé de conserver cette commune en mémoire des évènements qui s'y déroulèrent. La commune est aujourd'hui administrée par un conseil de trois personnes désignées par le préfet de la Meuse.


 

Tués

40ème Régiment d'Infanterie

167

 

58ème Régiment d'Infanterie

282

 

19ème Régiment d'Artillerie de Campagne

66

Blessés relevés

40ème Régiment d'Infanterie

410

 

58ème Régiment d'Infanterie

280

 

19ème Régiment d'Artillerie de Campagne

13

Disparus

40ème Régiment d'Infanterie

341

 

58ème Régiment d'Infanterie

587

 

19ème Régiment d'Artillerie de Campagne

76

Du 20 juin au 20 août 1916, le 58ème RI monte en ligne à Louvemont - Côte du Poivre, avec les 40ème, 61ème et 240ème RI.

Le 22 août 1915, l'hécatombe est terrible :

30ème Division d'Infanterie

59ème Brigade

40ème Régiment d'Infanterie

1 Bataillon

   

58ème Régiment d'Infanterie

1 Bataillon

 

60ème Brigade

55ème Régiment d'Infanterie

2 Bataillons

   

61ème Régiment d'Infanterie

2 Bataillons

 

Non embrigadé

173ème Régiment d'Infanterie

4 Bataillons

Augustin DANIEL a participé à la tristement célèbre Bataille de VERDUN, en 1916, s'en est sorti vivant et a reçu la médaille de VERDUN ... Son nom figure au Mémorial de VERDUN...Maigre consolation pour tant se souffrances endurées ...

 

On se doute bien que les courriers de cette époque, échangés entre la mère et le fils avaient pour principale préoccupation de savoir comment faire pour échapper à cet enfer ?

Donner de l'argent à l'Etat pouvait être « la solution »... « Acheter sa liberté » en quelque sorte... C'est peut – être bien pour cette raison que la mère d'Augustin, Elisabeth MAILLET, veuve DANIEL, pour « sauver » son fils, a donné à l'Etat tout ce qu'elle possédait en or en échange de billets de banque sans valeur ....


 Hélas, la démarche de la mère ne servira pas à grand chose, le 12 décembre 1916, le 58e RI est relevé du secteur de PAISSY puis concentré autour d'OULCHY-LE-CHATEAU.

Chouy 1918.jpg

 

Là, se termine l'histoire du régiment dans l'Est de la France... Le régiment est en effet affecté à TOULOUSE, avant de partir pour l'Armée d'Orient …

Augustin DANIEL reste sur place et il est alors affecté au 75e RI de la 27ème Division. Le 1 octobre 1917 Augustin vu son âge est affecté dans « la Territoriale » (cette partie de l'armée est composée des hommes âgés de 34 à 39 ans c’est-à-dire nés entre 1875 et 1880), et monte avec le 75ème RI dans le département de la Somme.

 

Dans les régiments, on les appelle « les Pépères »... Le 09 mai 1918, Augustin DANIEL est blessé par un éclat d'obus à la main droite très exactement à l'éminence supérieure du thénar. Il est alors hospitalisé à l'hôpital de Dunkerque, où il restera 1 mois jusqu'au 8 juin 1918, date qui marquera pour lui très certainement, la fin de la guerre.

Dans son malheur, Augustin DANIEL a beaucoup de chance, car avec le recul du temps, on peut s'interroger sur cette blessure, en ce sens que ce type de plaie était fréquent chez ceux qui voulaient

se faire réformer et était assimilé à l'automutilation ...

Mais nous sommes en fin de guerre et il semble que la tolérance des supérieurs soit de mise ...

On citera le cas par exemple de ce soldat corse TOMASINI le 11 septembre 1914, chez qui les médecins militaires avaient diagnostiqué :

"Une plaie de la main gauche ; orifice d'entrée éminence hypothénar ; orifice déchiqueté et noirci, brûlé par les gaz ; orifice de sortie d'éclatement sans grand délabrement" … Et avaient conclu :

"Ce militaire doit être considéré comme mutilé volontaire". Et pas plus tard que le lendemain à l'aube,

 

TOMASINI sera fusillé ! ...

 

L'aprés guerre ...

Augustin DANIEL aussi ! Mais par le Pinard !...
 

A la fin du conflit, Augustin DANIEL est de retour sur NÏMES ; âgé de 35 ans, il semble déjà très perturbé, tant il est vrai qu'il engage aussitôt et sans aucune raison évidente, une procédure de divorce d'avec Marie – Louise GARCIN. Le couple a un fils DANIEL Pierre, alors âgé de 11 ans. Le couple n'est pas un cas isolé, tant il est vrai que les "populationnistes" de l'aprés guerre, s'inquièteront des ravages indirects occasionnés par la guerre de 1914-18 : le nombre des divorces augmente.

Blessé à sa main droite, Augustin DANIEL a du mal à trouver du travail, il vivra aux crochets de sa mère (bouchère) pendant 7 ou 8 ans, exerçant de temps à autres des petits boulots (artiste – peintre, premier prix du conservatoire de NÎMES, il peignait les plafonds des églises)...

Un autre bémol et pas des moindre, est venu se rajouter : avec la guerre, il est devenu alcoolique …

Ayant été élevé dans le milieu de la vinasse,  Augustin DANIEL, présentait il est vrai, tout le profil pour devenir un futur alcoolique (le père était tonnelier)... Mais il est vrai aussi que  l'abondante consommation d'alcool était courante avant 1914... Et surtout aprés ...

Le fait est que dans les tensions et les violences de la guerre des tranchées, la consommation d'alcool sert à l'évidence à apaiser ou à oublier.

Pour toute l'armée, du simple poilu au haut commandement,

« Le père Pinard est un père la victoire ».

 

Les témoignages sont formels : ivresse et beuveries ne sont pas rares, voire même, sont légions.... Les soldats sont souvent à la recherche de rations supplémentaires : comme l'écrit en 1915 Jules Isaac, « la chasse au pinard est depuis le début de la guerre la principale occupation du poilu »...

Le pinard était en fait devenu une arme de l'Etat - Major...

La consommation massive de vin fit qu'une réalité moins glorieuse vit le jour dans l'armée française où « l'alcoolisation des troupes fut de grande ampleur ». La consommation du pinard réjouit moins les autorités militaires qu'elle ne les inquiéta alors.

En 1915, l'Académie nationale de médecine définissait les normes de consommation de vin autour de 50 à 75 centilitres par repas.... Dans la presse, des voix s'élevèrent (hommes politiques, éditorialistes) pour demander que le pinard « soit cité à l’ordre de la Nation pour avoir concouru, à sa manière, à la victoire ».

Y a - t - il eu une relation de cause à effet dans l'évolution psychique de l'homme ? C'est en tout cas, ce que la suite de l'histoire semble démontrer ...  

Errant dans Nîmes de bars en bars, il y rencontre Maria LAHONDES, une jeune femme de 21 ans, elle – même en situation d'errance, qui vient juste d'arriver sur NIMES venant de sa Lozère natale, d'où elle a été rejetée car fille – mère ...

Le couple qui n'a pas ou pratiquement pas de revenus, se marie en 1923 et part vivre à Saint Gilles du Gard, où naîtront 3 enfants. Mais coupé de ses racines nîmoises (et surtout des subsides de sa mère), qui plus est, alcoolique au plus haut point, l'homme est devenu incapable de s'assumer et à plus forte raison d'assumer une famille ; une nouvelle fois ce sera la fuite …

La famille en dé sérance arrive à ARLES dans le quartier populaire de la Roquette où ils vont loger dans une misérable mansarde... Maria trouve du travail chez un notaire arlésien comme bonne à tout faire, Augustin dans ses rares moments de lucidité travaille comme peintre en bâtiment pour un artisan du coin... En 1928, sa mère décède à Nîmes et lui laisse quelques sous en héritage ; un maigre magot vite bu …

Le 16 mai 1936, un de ses fils (mon père) le retrouvera pendu à une poutre de ce grenier qui leur servait d'habitation …


 

Max DANIEL

Petit-fils de Poilu...

La médaille de Verdun.

La médaille de Verdun.

14 - 18 OU LA VIE RATEE D'UN POILU...

ARLES : NON AUX CORRIDAS DU RIZ 2014 !

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A VOUS QUI FREQUENTEZ

LES VILLES "TAURINES"

 

MAILS A ENVOYER AUX MAIRES

 

"Conformément à mon aversion pour la pratique tauromachique je réprouve le fait que ma famille et moi-même, subissions la vue ou l’évocation de spectacles mettant à l’honneur la violence infligée à un être vivant. Je participe donc à la campagne de l'Alliance Anti-corrida et m'engage à éviter les villes au sein desquelles ces manifestations sont organisées".

 

POUR ARLES : h.schiavetti@ville-arles.fr
 

 

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stperdon@wanadoo.fr,
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villeneuve.mairie@wanadoo.fr,
webmaster@ville-nimes.fr,
webmestre@beaucaire.fr,

 

Comme l'Alliance Anticorrida s'y était engagée, nous avons sollicité les maires des villes taurines pour connaître leur position sur le remplacement des corridas par des spectacles respectant l’intégrité des animaux. Au Grau-du-Roi, la corrida portugaise (aussi cruelle que la corrida à pied) a disparu de la programmation 2014. D’après nos informateurs locaux, la nouvelle équipe a privilégié la tradition camarguaise au détriment des spectacles sanglants. Et il semble bien que les arguments avancés par l’association ont fait mouche…


 

une décision inacceptable

 

Le 6 juillet, Michelito, petit saigneur professionnel des arènes, a fait son retour en France, à Eauze. Et, contre toute attente, les autorités administratives et judiciaires sollicitées par l'Alliance Anticorrida ont interprété la loi au gré de leur bon vouloir et de leurs convictions...

 

carrefour nous entend enfin !

Deux enseignes de la grande distribution utilisaient la corrida pour proposer à la vente du jambon sec. Leader Price a été le premier à nous donner satisfaction. Plus de huit mois plus tard, Carrefour a donné droit à nos demandes grâce, une fois encore, à la pugnacité de nos membres.

 

corrida « fiasco » !

Simon Casas, délégataire des arènes de Nîmes pour la tauromachie, affirme avoir été « escroqué » par le fournisseur de taureaux d'une corrida qualifiée de « fiasco ». Ce qui a coûté la bagatelle de 84 000 € pour de la « marchandise » qui n'a pas donné satisfaction ! C’est ainsi que M. Casas qualifie les taureaux qu’il prétend aimer et respecter...

 

Des nouvelles du TAUREAU POIGNARDÉ !

Émotion intense avec Jérôme Jourdan, manadier au grand cœur, entouré par quarante taureaux. Déserteur, poignardé le 31 mai dernier dans une rue d'Alès se remet lentement. Il vient vers nous pour manger une branche de mûrier que nous lui tendons. Tous réagissent à la voix de Jérôme...

 

LA POSITION DE VOTRE DEPUTE

 

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Michel VAUZELLE est député de la XVIème des BDR, il est aussi Président de la Région PACA , c'est gràce à son action que le ministère de la Culture vient de reconnaître "la tauromachie comme faisant partie du patrimoine immatériel de la France".

 

EUX AUSSI : ILS SONT POUR LES CORRIDAS

 

 

LA SANCTION POLITIQUE S'IMPOSE !

 

 

CHUT ! Faut pas que çà se sache !...

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Chef d’Escadron de la Gendarmerie Nationale ER

Médaille Milliaire – Chevalier ONM

Pr. dpt des Retraités de la Gendarmerie

Pr. dpt du Souvenir Français

Pr. dpt des Marins Anciens Combattants

Délégué dpt de l’ASF

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Cdt Jean-Marie Viardot

 

J'avais souligné mon admiration devant les Généraux placés à la tête de la Gendarmerie Nationale qui avaient osé dire en public dans quelles difficultés se débat l’institution.

J'avais assuré ces Directeurs de la Gendarmerie de mon (notre) soutien.

L'État de Pépère 1er dit le Président Normal n'admet pas que des Généraux de Gendarmerie puissent oser dénoncer des incohérences d'un système essoufflé, asphyxié dont il est le premier responsable.


 

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Général Pierre Renault
 

Le 26 février, par décision prise en Conseil des Ministres, le Général Pierre Renault, qui fut en poste à Montpellier, avait été démis de ses fonctions et remplacé par un CIVIL, inspecteur de l'administration. Quelle idée avait-il eu de dénoncer l'état déplorable des matériels de la Gendarmerie et plus particulièrement celui des casernements ! Il avait osé dire que le terme « indigne » pour qualifier certains logements de Gendarmes est approprié…

Voir et écouter l'audition du Général Renault en cliquant sur ce lien.


 

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Général Pierre Soubelet

 

Le Général Bertrand Soubelet vient d'être muté de la Direction des Opérations et de l'Emploi à la tête de la Gendarmerie de l'Outre-mer. Ce n'est pas une promotion surtout quand on a passé à peine deux années au poste prestigieux qu'il occupait. On lui reprocha d'avoir critiqué le système judiciaire français qui laisse les délinquants en liberté. C'était le premier à agir avec autant de franchise, sans langue de bois. La Ministre de la Justice et le Premier Ministre ont mis le temps pour réagir mais ils ont fini par obtenir des sanctions.

Voir et écouter son intervention en cliquant sur ce lien.


 

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Général Philippe Mazy

 

Le Général Philippe Mazy, Directeur du Personnel de la Gendarmerie, s'est permis de souligner que l'écart entre le plafond des effectifs autorisés et les effectifs réellement présents sur le terrain provoque près de 1.800 postes de « trou à l'emploi » dans le ridicule de la création de 162 postes par an face à la réalité du sous-effectif existant depuis des années.

Voir et écouter l'audition du Général Renault en cliquant sur ce lien.


 

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Général Denis Favier

 

Nous avons aussi le cas du numéro Un, le brillant Général Denis Favier, Directeur Général, qui avait dénoncé devant la représentation nationale les difficultés qu'il avait à joindre les deux bouts ce qui nous avait permis de dire que la Gendarmerie était clochardisée. Ces Généraux vont-ils se retrouver, eux aussi, dans la charrette qui les conduira à l'échafaud ? Il est évident que ces derniers temps, dans notre République, on coupe facilement les têtes.

Lire les propos du Général Favier en cliquant sur ce lien.


La preuve est faite que les responsables de l'État n'admettent pas que des Généraux de Gendarmerie puissent faire autre chose que d'approuver leurs décisions, au garde-à-vous, même quand elles sont nuisibles à la Gendarmerie.

Aujourd'hui on peut s'inquiéter de l'avenir de deux autres Généraux qui ont osé dire la vérité sur l'état de l'institution.

Toute vérité n'est pas bonne à dire et quand on voit le sort réservé à des Généraux, on se rend bien compte que ce n'est pas demain que le Gendarme de base aura le droit de s'exprimer.

Messieurs les syndicalistes de la Police Nationale qui jalousez les Officiers de Gendarmerie, réfléchissez aux conséquences auxquelles vous vous exposez si vous obtenez satisfaction…

 

JMV

Gilbert Collard, Député du Gard.

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Trois adolescentes de 16 à 17 ans ont été placées en garde à vue pour avoir brûlé deux drapeaux tricolores à Chevilly-Larue, dans le Val-de-Marne, devant le monument aux morts, place de l’église, avant de les jeter dans une poubelle !

Le maire communiste a déposé plainte pour destruction d’un symbole républicain. On ne peut que le féliciter. Les morts du monument aux morts sur la mémoire desquels flotte le Drapeau ont droit au respect. Notre Drapeau aussi ! Les morts, le drapeau et la poubelle, et pour compléter le symbole, la place de l’église, horrible raccourci qui en dit long sur l’état d’esprit d’une certaine jeunesse devant notre Histoire jetable comme l’ordure dans la poubelle municipale. On peut toujours commémorer le souvenir de la Grande Guerre, le souvenir est en cendre. Pourquoi l’édile éprouve-t’il le besoin de qualifier cet outrage de « bêtise » et le journaliste de la Charente Libre, qui n’est libre que parce que des hommes sont morts le ciel dans le drapeau, minore les faits en citant des riverains – lesquels ? -, qui « relativisent pour la plupart la gravité du délit »…

A 16 ans et 17 ans, si on brûle un drapeau, si on le jette à la poubelle, cela a du sens, et du non-sens, non ? Vous me direz, l’exemple vient de haut, peut être croient-elles que le drapeau décore les estrades du karaoké ? Pour un maire qui dépose plainte à reculons, combien se taisent terrés dans la peur de paraître patriote ? Si l’on est tous égaux devant la loi, tout en tenant compte de l’âge, un délit n’est pas une « bêtise », brûler le drapeau n’est pas un feu de joie anodin dans les quatre cents coups d’une jeunesse qui n’aime pas la France.

Je m’arrête là, pour laisser place au silence réparateur, comme une minute de silence

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